Sokhna Seybata Aïdara est le second khalife femme de Cheikh Abdoulahi Yakhine. Elle a remplacé au khalifat sa grande sœur Sokhna Maguette Aïdara, disparue en 2003, qui avait succédé à son père en 1943. Née le 13 mars 1937 à Touba Sinou Khali, un village, situé à 3 km de la ville sainte de Tivaouane, Sokhna Seybata est de par sa mère, Sokhna Arame Seck, un membre de la famille de Samba Anta Seck de Tivaouane. Sa particularité aujourd’hui, c’est d’être la seule femme, khalife général au Sénégal. «Le Pays» est allé à la rencontre de cette femme exceptionnelle.
Sokhna Seybata Aïdara est peu connue du grand public. Pourtant cette dame de cœur et de piété est la seule femme khalife général au Sénégal. Elle tente aujourd’hui de perpétuer l’œuvre de son illustre père Abdoulaye Yakhine Diop. Ce dernier a eu douze fils, tous tôt disparus. C’est après le décès de sa sœur Sokhna Maguette en 2003, qu’elle accède au khalifat. C’est Serigne Saliou Mbacké en personne qui a procédé à son intronisation.
Sokhna Seybata n’a pas fait l’école française. Mais elle a commencé son apprentissage du Coran à l’âge de 3 ans sous la conduite de El Hadji Ababacar Ngom, un disciple de son vénéré père, dont elle est «le portrait craché». Elle voue un amour profond à ce père qui de son vivant disait : «Si vous voulez connaitre mon véritable enfant, regardez Sokhna Seybata».
Elle s’est fixée comme objectif de continuer l’œuvre entamée par sa grande sœur Sokhna Maguette Aïdara à qui on doit deux mosquées, Makatoul Moukaram et Médinatoul Mounawar, situées non loin du mausolée de Cheikh Abdoulaye Yakhine.
Sokhna Seybata Aïdara rappelle que Serigne Touba recommandait aux disciples de solliciter les prières de Cheikh Abdoulaye. Sokhna Seybata – qui n’a jamais enfanté – est une maman poule pour les nombreuses filles placées sous sa responsabilité.
C’est dans la grande maison de son défunt père, non loin du marché ‘’moussanté’’ de Thiès, que nous avons trouvé la seule femme khalife au Sénégal. A la devanture de la porte, des écritures en arabe donnent un avant-goût de l’ambiance qui règne dans la demeure. Sur un fond vert, des écritures blanches sont visibles. «Markhabane bikoum» pour souhaiter la bienvenue aux visiteurs. A l’intérieur de la demeure, des photos de Serigne Saliou sont accrochées aux murs.
Assise sur un lit, dans la chambre qui lui sert de salon, un ventilo tournant au-dessus de sa tête, elle converse avec ses talibés. «Mon exemplaire du Coran, mon chapelet et «Diazbou», un poème, de Serigne Touba, sont mes plus fidèles compagnons». Sokhna Seybata a toujours entretenu de bonnes relations avec tous les khalifes généraux dont certains lui ont offert des maisons et terrains, en souvenir de son père qui était un homme multidimensionnel. Combattant l’adultère, bien avant son accession au khalifat, elle a scellé de nombreux mariages. Une pratique qu’elle a accentuée à son retour de la Mecque.
Sokhna Seybata est aussi l’amie de tous les présidents qui se sont succédé à la tête de l’Etat du Sénégal, de Senghor à Macky Sall, en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. L’actuel chef de l’Etat est même venu lui rendre visite avant la présidentielle.
Elle lui avait demandé de s’asseoir à ses côtés et servi du lait caillé, une façon de prédire sa victoire à la présidentielle. Selon elle, celui qui veut diriger le pays doit impérativement lui rendre visite. Car, elle a la chance que ses prières soient toujours exaucées par le bon Dieu. Seybata estime que son père est «le Mahdi, puisqu’il remplit tous les critères requis». Parmi lesquels, il est établi que sa terre de naissance doit forcément être l’Arabie anciennement appelé ‘’Idjaaz’’. Sa nationalité arabe et obligatoirement il portera le nom de Mouhamed et ses parents s’appelleront respectivement Abdoulahi et Aminata. Il entreprendra sur l’ordre de son Maître le Seigneur des mondes un grand voyage d’Est en Ouest. Sa terre d’accueil doit être l’extrême ouest-africain. D’après Sokhna Seybata Aïdara, tous ses critères sont remplis par son père et font de lui le Mahdi Mouhamadou Rassouloul Lahi Abdoulahi Al Yakhine.
Source:Lesenegalais.net
Sokhna Seybata Aïdara est peu connue du grand public. Pourtant cette dame de cœur et de piété est la seule femme khalife général au Sénégal. Elle tente aujourd’hui de perpétuer l’œuvre de son illustre père Abdoulaye Yakhine Diop. Ce dernier a eu douze fils, tous tôt disparus. C’est après le décès de sa sœur Sokhna Maguette en 2003, qu’elle accède au khalifat. C’est Serigne Saliou Mbacké en personne qui a procédé à son intronisation.
Sokhna Seybata n’a pas fait l’école française. Mais elle a commencé son apprentissage du Coran à l’âge de 3 ans sous la conduite de El Hadji Ababacar Ngom, un disciple de son vénéré père, dont elle est «le portrait craché». Elle voue un amour profond à ce père qui de son vivant disait : «Si vous voulez connaitre mon véritable enfant, regardez Sokhna Seybata».
Elle s’est fixée comme objectif de continuer l’œuvre entamée par sa grande sœur Sokhna Maguette Aïdara à qui on doit deux mosquées, Makatoul Moukaram et Médinatoul Mounawar, situées non loin du mausolée de Cheikh Abdoulaye Yakhine.
Sokhna Seybata Aïdara rappelle que Serigne Touba recommandait aux disciples de solliciter les prières de Cheikh Abdoulaye. Sokhna Seybata – qui n’a jamais enfanté – est une maman poule pour les nombreuses filles placées sous sa responsabilité.
C’est dans la grande maison de son défunt père, non loin du marché ‘’moussanté’’ de Thiès, que nous avons trouvé la seule femme khalife au Sénégal. A la devanture de la porte, des écritures en arabe donnent un avant-goût de l’ambiance qui règne dans la demeure. Sur un fond vert, des écritures blanches sont visibles. «Markhabane bikoum» pour souhaiter la bienvenue aux visiteurs. A l’intérieur de la demeure, des photos de Serigne Saliou sont accrochées aux murs.
Assise sur un lit, dans la chambre qui lui sert de salon, un ventilo tournant au-dessus de sa tête, elle converse avec ses talibés. «Mon exemplaire du Coran, mon chapelet et «Diazbou», un poème, de Serigne Touba, sont mes plus fidèles compagnons». Sokhna Seybata a toujours entretenu de bonnes relations avec tous les khalifes généraux dont certains lui ont offert des maisons et terrains, en souvenir de son père qui était un homme multidimensionnel. Combattant l’adultère, bien avant son accession au khalifat, elle a scellé de nombreux mariages. Une pratique qu’elle a accentuée à son retour de la Mecque.
Sokhna Seybata est aussi l’amie de tous les présidents qui se sont succédé à la tête de l’Etat du Sénégal, de Senghor à Macky Sall, en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. L’actuel chef de l’Etat est même venu lui rendre visite avant la présidentielle.
Elle lui avait demandé de s’asseoir à ses côtés et servi du lait caillé, une façon de prédire sa victoire à la présidentielle. Selon elle, celui qui veut diriger le pays doit impérativement lui rendre visite. Car, elle a la chance que ses prières soient toujours exaucées par le bon Dieu. Seybata estime que son père est «le Mahdi, puisqu’il remplit tous les critères requis». Parmi lesquels, il est établi que sa terre de naissance doit forcément être l’Arabie anciennement appelé ‘’Idjaaz’’. Sa nationalité arabe et obligatoirement il portera le nom de Mouhamed et ses parents s’appelleront respectivement Abdoulahi et Aminata. Il entreprendra sur l’ordre de son Maître le Seigneur des mondes un grand voyage d’Est en Ouest. Sa terre d’accueil doit être l’extrême ouest-africain. D’après Sokhna Seybata Aïdara, tous ses critères sont remplis par son père et font de lui le Mahdi Mouhamadou Rassouloul Lahi Abdoulahi Al Yakhine.
Source:Lesenegalais.net