Yusuf Keynan est le deuxième journaliste tué cette année à Mogadiscio. L'attentat n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, mais les soupçons se tournent vers les rebelles islamistes armés shebab, qui ont perpétré de nombreuses attaques à Mogadiscio. Pour le syndicat national des journalistes somaliens, le temps n'est plus aux déclarations politiques concernant la violence contre la presse mais aux actes.
« C'est vraiment très décourageant de voir ainsi un jeune journaliste, qui a un avenir, qui aspire à se consacrer à sa profession, qui a osé prendre des risques personnels pour raconter l'histoire de son peuple, pour rapporter ce qui se passe, de voir qu'il a ainsi été pris pour cible, témoigne Omar Faruk Osman, secrétaire général du syndicat. Ce que nous exigeons, c'est une enquête rigoureuse, transparente et immédiate. Nous avons besoin que les autorités fassent la lumière sur les responsables. Nous n'avons pas besoin de déclarations politiques à ce stade. Il y a déjà eu des déclarations politiques, des promesses creuses, et aucun résultat en ce qui concerne la violence contre les journalistes. »
Source : Rfi.fr
« C'est vraiment très décourageant de voir ainsi un jeune journaliste, qui a un avenir, qui aspire à se consacrer à sa profession, qui a osé prendre des risques personnels pour raconter l'histoire de son peuple, pour rapporter ce qui se passe, de voir qu'il a ainsi été pris pour cible, témoigne Omar Faruk Osman, secrétaire général du syndicat. Ce que nous exigeons, c'est une enquête rigoureuse, transparente et immédiate. Nous avons besoin que les autorités fassent la lumière sur les responsables. Nous n'avons pas besoin de déclarations politiques à ce stade. Il y a déjà eu des déclarations politiques, des promesses creuses, et aucun résultat en ce qui concerne la violence contre les journalistes. »
Source : Rfi.fr