Suite à de nombreux cas de vols constatés à l’usine Sonacos de Hann Bel-Air, la sécurité a été renforcée. Alors qu’il était à son 15e jour de service, F. A. Seck est tombé avec un bidon d’huile. Mais, il n’était pas le seul à comparaître devant le tribunal d’Instance de Dakar, pour vol commis à l’occasion du service. Le vigile a partagé la barre avec son collègue, B. Sow. « Je n’ai jamais dit que c’était pour arrondir les fins du mois. C’était la première fois que je commettais un larcin », s’est défendu F. A. Seck. Poursuivant, il lave à grande eau son co-prévenu, lequel a abondé dans le même sens. « Je n’ai rien volé. Je suis chef de poste. Le poste de garde est à la porte et la cuvette au fond », a fait savoir B. Sow.
Mais, selon le directeur de l’usine, il est quasiment impossible que Sow ne voit pas Seck, car tous les deux montaient ensemble. A l’origine des faits, le représentant de la Sonacos a expliqué qu’ils ont constaté que les tuyaux d’un réservoir contenant 2.000 à 3000 tonnes d’huile étaient ouverts. Or, le réservoir était scellé. F. A. Seck l’a contredit, alléguant qu’il a volé l’huile qui suintait. T. Thiam a réitéré avoir pris F. A. Seck la main dans le sac. « Mon collègue a aperçu deux personnes avec deux bouteilles, l’une était pleine. Lorsque je me suis approché de Seck, il m’a dit qu’il le faisait pour avoir de quoi acheter le dîner », a dit le témoin, tout en indiquant que Sow n’avait rien.
L’avocat de la Sonacos reste persuadé que c’est grâce à l’inaction de B. Sow que F. A. Seck a osé voler, après seulement 15 jours. Me Seyni Mbodji a réclamé le franc symbolique. Le Ministère public a requis deux ans, dont six mois ferme. Me Antoine Mbengue a sollicité la clémence, arguant que le sursis servira d’exemple aux prévenus. Dans son délibéré vendredi dernier, le juge a condamné F. A Seck à deux ans assortis du sursis. Quant à B. Sow, il a été relaxé.
Mais, selon le directeur de l’usine, il est quasiment impossible que Sow ne voit pas Seck, car tous les deux montaient ensemble. A l’origine des faits, le représentant de la Sonacos a expliqué qu’ils ont constaté que les tuyaux d’un réservoir contenant 2.000 à 3000 tonnes d’huile étaient ouverts. Or, le réservoir était scellé. F. A. Seck l’a contredit, alléguant qu’il a volé l’huile qui suintait. T. Thiam a réitéré avoir pris F. A. Seck la main dans le sac. « Mon collègue a aperçu deux personnes avec deux bouteilles, l’une était pleine. Lorsque je me suis approché de Seck, il m’a dit qu’il le faisait pour avoir de quoi acheter le dîner », a dit le témoin, tout en indiquant que Sow n’avait rien.
L’avocat de la Sonacos reste persuadé que c’est grâce à l’inaction de B. Sow que F. A. Seck a osé voler, après seulement 15 jours. Me Seyni Mbodji a réclamé le franc symbolique. Le Ministère public a requis deux ans, dont six mois ferme. Me Antoine Mbengue a sollicité la clémence, arguant que le sursis servira d’exemple aux prévenus. Dans son délibéré vendredi dernier, le juge a condamné F. A Seck à deux ans assortis du sursis. Quant à B. Sow, il a été relaxé.