LH2 en partenariat avec Yahoo! a réalisé les 10 et 11 avril une nouvelle mesure des intentions de vote des Français. Il s’agit de la quatorzième vague de ce dispositif qui permet de suivre la campagne jusqu’à l’issue du scrutin, le 6 mai prochain.
François Hollande creuse l’écart au premier tour alors que la dynamique de campagne de Nicolas Sarkozy semble s’essouffler
Alors qu’il avait perdu 2 points d’intentions de vote au premier tour lors de notre précédente mesure (les 30 et 31 mars), moins exposé médiatiquement, le candidat socialiste progresse à nouveau. Si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, François Hollande recueillerait ainsi 29,5% des voix (+1 point). Cette progression fait suite à son meeting de Rennes, le 4 avril, lors duquel il a détaillé le calendrier des réformes envisagées pour la première année de son quinquennat.
Dans le même temps, la dynamique de campagne de son principal rival semble marquer le pas.
Après avoir vu les intentions de vote à son égard progresser de façon significative, début mars, après l’intensification de sa campagne, Nicolas Sarkozy voit aujourd’hui sa dynamique s’essouffler. Après s’être stabilisées à 27,5% des voix fin mars, les intentions de vote à son égard enregistrent une baisse de 0,5 point. Il est ainsi crédité de 27% des voix. La présentation de son projet en conférence de presse le 5 avril dernier ne semble pas avoir convaincu les Français. Par ailleurs, l’épisode de Toulouse et Montauban qui avait permis de souligner sa carrure présidentielle appartient désormais au passé : la campagne a repris ses droits.
Jean-Luc Mélenchon se maintient à un niveau élevé même s’il perd 2 points d’intentions de vote, derrière Marine Le Pen
Notre dernière vague d’enquête avait été marquée par une forte progression des intentions de vote à l’égard du candidat du Front de gauche, conséquence de la dynamique de sa campagne et du succès de la manifestation organisée le 18 mars à Paris. Aujourd’hui, cette dynamique semble un peu retomber : si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu ce dimanche, 13% des Français voteraient pour Jean-Luc Mélenchon (-2 points). Au-delà de la dynamique de sa campagne, cette évolution est à relier à celle de François Hollande. Le candidat socialiste s’est attelé ces derniers jours à enrayer la poussée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages. Il semble que cette stratégie ait en partie réussi. Rappelons par ailleurs que lors de notre précédente mesure, 60% seulement des soutiens de Jean-Luc Mélenchon se déclaraient sûrs de leur choix. Il n’est pas à exclure qu’une partie des électeurs « incertains » se soient montrés sensibles aux appels au vote utile du camp du candidat socialiste. Aujourd’hui, 71% des personnes ayant l’intention de voter pour le candidat du Front de gauche se déclarent sûres de leur choix : c’est 11 points de plus que lors de la dernière vague. Ses soutiens sont donc un peu moins nombreux, certes, mais plus fiables.
Les intentions de vote à l’égard de Marine Le Pen - qui dispute la 3ème place à Jean-Luc Mélenchon - enregistrent une hausse de 0,5 point, à 14%. Elle reste toutefois sous la barre des 15% pour la troisième vague consécutive et ne semble pas tirer profit du recentrage de son discours sur les thématiques de la sécurité et de l’immigration suite à « l’affaire Merah ».
François Bayrou, quant à lui, voit son socle électoral s’effriter progressivement. Crédité de 15% d’intentions de vote début mars, son score se rapproche aujourd’hui de la barre symbolique des 10%. Si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, il recueillerait 10,5% des voix, un score en baisse de 1,5 points par rapport à notre précédente mesure. Le candidat centriste peine à trouver sa place dans une campagne très bipolarisée.
A gauche, Eva Joly recueillerait 2,5% des voix (+0,5 point). Plus visibles depuis la mise en œuvre de la règle de l’égalité du temps de parole mais aussi depuis le début de la campagne officielle, les deux candidats de l’extrême gauche progressent légèrement : Nathalie Arthaud et Philippe Poutou sont tous deux crédités de 1% des intentions de vote (+0,5 point chacun). A droite, Nicolas Dupont-Aignan recueillerait 1,5% des suffrages (+1 point). Quant à Jacques Cheminade, il n’atteint toujours pas les 0,5% d’intentions de vote.
Au second tour, François Hollande arrive toujours nettement en tête
Les dynamiques enregistrées au premier tour - légère progression de François Hollande, stagnation de Nicolas Sarkozy - se répercutent sur le second tour. François Hollande conserve son statut de favori et creuse même l’écart avec son rival qu’il devance désormais de 10 points. Si le second tour de l’élection présidentielle avait lieu ce dimanche, François Hollande l’emporterait avec 55% des voix (+1 point) face à Nicolas Sarkozy (45%, -1 point).
source yahoo.fr
François Hollande creuse l’écart au premier tour alors que la dynamique de campagne de Nicolas Sarkozy semble s’essouffler
Alors qu’il avait perdu 2 points d’intentions de vote au premier tour lors de notre précédente mesure (les 30 et 31 mars), moins exposé médiatiquement, le candidat socialiste progresse à nouveau. Si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, François Hollande recueillerait ainsi 29,5% des voix (+1 point). Cette progression fait suite à son meeting de Rennes, le 4 avril, lors duquel il a détaillé le calendrier des réformes envisagées pour la première année de son quinquennat.
Dans le même temps, la dynamique de campagne de son principal rival semble marquer le pas.
Après avoir vu les intentions de vote à son égard progresser de façon significative, début mars, après l’intensification de sa campagne, Nicolas Sarkozy voit aujourd’hui sa dynamique s’essouffler. Après s’être stabilisées à 27,5% des voix fin mars, les intentions de vote à son égard enregistrent une baisse de 0,5 point. Il est ainsi crédité de 27% des voix. La présentation de son projet en conférence de presse le 5 avril dernier ne semble pas avoir convaincu les Français. Par ailleurs, l’épisode de Toulouse et Montauban qui avait permis de souligner sa carrure présidentielle appartient désormais au passé : la campagne a repris ses droits.
Jean-Luc Mélenchon se maintient à un niveau élevé même s’il perd 2 points d’intentions de vote, derrière Marine Le Pen
Notre dernière vague d’enquête avait été marquée par une forte progression des intentions de vote à l’égard du candidat du Front de gauche, conséquence de la dynamique de sa campagne et du succès de la manifestation organisée le 18 mars à Paris. Aujourd’hui, cette dynamique semble un peu retomber : si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu ce dimanche, 13% des Français voteraient pour Jean-Luc Mélenchon (-2 points). Au-delà de la dynamique de sa campagne, cette évolution est à relier à celle de François Hollande. Le candidat socialiste s’est attelé ces derniers jours à enrayer la poussée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages. Il semble que cette stratégie ait en partie réussi. Rappelons par ailleurs que lors de notre précédente mesure, 60% seulement des soutiens de Jean-Luc Mélenchon se déclaraient sûrs de leur choix. Il n’est pas à exclure qu’une partie des électeurs « incertains » se soient montrés sensibles aux appels au vote utile du camp du candidat socialiste. Aujourd’hui, 71% des personnes ayant l’intention de voter pour le candidat du Front de gauche se déclarent sûres de leur choix : c’est 11 points de plus que lors de la dernière vague. Ses soutiens sont donc un peu moins nombreux, certes, mais plus fiables.
Les intentions de vote à l’égard de Marine Le Pen - qui dispute la 3ème place à Jean-Luc Mélenchon - enregistrent une hausse de 0,5 point, à 14%. Elle reste toutefois sous la barre des 15% pour la troisième vague consécutive et ne semble pas tirer profit du recentrage de son discours sur les thématiques de la sécurité et de l’immigration suite à « l’affaire Merah ».
François Bayrou, quant à lui, voit son socle électoral s’effriter progressivement. Crédité de 15% d’intentions de vote début mars, son score se rapproche aujourd’hui de la barre symbolique des 10%. Si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, il recueillerait 10,5% des voix, un score en baisse de 1,5 points par rapport à notre précédente mesure. Le candidat centriste peine à trouver sa place dans une campagne très bipolarisée.
A gauche, Eva Joly recueillerait 2,5% des voix (+0,5 point). Plus visibles depuis la mise en œuvre de la règle de l’égalité du temps de parole mais aussi depuis le début de la campagne officielle, les deux candidats de l’extrême gauche progressent légèrement : Nathalie Arthaud et Philippe Poutou sont tous deux crédités de 1% des intentions de vote (+0,5 point chacun). A droite, Nicolas Dupont-Aignan recueillerait 1,5% des suffrages (+1 point). Quant à Jacques Cheminade, il n’atteint toujours pas les 0,5% d’intentions de vote.
Au second tour, François Hollande arrive toujours nettement en tête
Les dynamiques enregistrées au premier tour - légère progression de François Hollande, stagnation de Nicolas Sarkozy - se répercutent sur le second tour. François Hollande conserve son statut de favori et creuse même l’écart avec son rival qu’il devance désormais de 10 points. Si le second tour de l’élection présidentielle avait lieu ce dimanche, François Hollande l’emporterait avec 55% des voix (+1 point) face à Nicolas Sarkozy (45%, -1 point).
source yahoo.fr