On en sait un peu plus sur les éloges de «Jeune Afrique» à l’endroit de Karim Wade. Et c’est le journal “Le Populaire” qui en donne les détails ce lundi sur ce que le journal appelle “Un gros plan sur le fils de «Wax waxeet Wade» savamment habillé, par le canard de Panam, de ses habits de challenger de Macky Sall”. François Soudan en a d’ailleurs donné un avant-goût, hier, sur Rfi (pour vendre son business). «Karim Wade reçoit beaucoup de monde, des politiciens, des chefs religieux, des anonymes. Paradoxalement la détention a dopé sa popularité et ça l’a profondément changé ce Karim qui avait une réputation de jet setteur. Il lui a été reproché dans le passé d’être un sénégalais de circonstance qui ne parlait pas bien le wolof, qui avait un enracinement un peu superficiel. Maintenant il est devenu un homme pieux qui mène une vie de prière laborieuse, c’est le parfait talibé du mouridisme. Et puis sa popularité, ça fait qu’au Pds, maintenant on dit de plus en plus qu’en 2017, si la justice le laisse faire, il sera un excellent candidat contre Macky Sall (…)».
En gros, l’énorme travail de Com pour Karim Wade fait par J.A cache mal des dessous financiers. Faute de pouvoir décrocher un spécial Sénégal avec le pouvoir, JA préfère donner le beau rôle à l’opposition et à son auto-désigné chef, Karim. En fait comme cela avait souvent cours du temps de Abdoulaye Wade, les gars de JA ont envoyé à Dakar une de leurs collaboratrices pour démarcher un spécial sur le Sénégal (sur 25 pages), espérant rafler de la pub partout (surtout les grosses boîtes, les ministères…) pour environ 80 000 à 100 000 euros (52 millions à 65 millions). Mais c’est par un gros «vlan» au nez qu’on leur répond.
L’auteur du «crime» ? Souleymane Jules Diop, le monsieur Com’ de Macky Sall (multirécidiviste qui a déjà eu à éconduire un grand journal français qui chassait les mêmes «publixaalis»).
Dans la logique de Souleymane Jules Diop, ces mannes d’argent pompées par ces journaux étrangers peuvent mieux servir à la presse locale qui tire plus et qui a plus de prégnance sur les masses quand il s’agit d’élire un président que les journaux étrangers bons quand même pour polir l’image d’un chef d’Etat, mais quand il en a besoin. Et pour le cas de son patron, clame-t-il avec fierté, il est très bien élu, plébiscité partout dans le monde, les grands journaux influents se l’arrachent. Dans son entendement, Macky Sall peut se passer des arrangements «publixaalis».
Cette posture du monsieur Com de Macky Sall – on la salue sans gêne – est aussi un acte de rupture par rapport à ce que faisait son prédécesseur qui inondait JA de «publixaalis» pour lifter son image qui ne passait pas. Reste maintenant à Macky Sall de soutenir cette démarche et de canaliser ces «financements» vers la presse locale. Mais pas seulement que cela. Macky Sall doit également apprendre à donner ses exclus à la presse nationale. Ça aussi ce sera bien une rupture de taille.
Pour rappel, le Directeur général du Port autonome de Dakar a lui aussi dit niet, il y a quelques temps, à des confrères étrangers qui voulaient lui proposer une plus grande visibilité au niveau international. Argument servi par Dr Cheikh Kanté : «je préfère travailler avec la presse de mon pays». Bien dit!
Source: Le Populaire, L’As
En gros, l’énorme travail de Com pour Karim Wade fait par J.A cache mal des dessous financiers. Faute de pouvoir décrocher un spécial Sénégal avec le pouvoir, JA préfère donner le beau rôle à l’opposition et à son auto-désigné chef, Karim. En fait comme cela avait souvent cours du temps de Abdoulaye Wade, les gars de JA ont envoyé à Dakar une de leurs collaboratrices pour démarcher un spécial sur le Sénégal (sur 25 pages), espérant rafler de la pub partout (surtout les grosses boîtes, les ministères…) pour environ 80 000 à 100 000 euros (52 millions à 65 millions). Mais c’est par un gros «vlan» au nez qu’on leur répond.
L’auteur du «crime» ? Souleymane Jules Diop, le monsieur Com’ de Macky Sall (multirécidiviste qui a déjà eu à éconduire un grand journal français qui chassait les mêmes «publixaalis»).
Dans la logique de Souleymane Jules Diop, ces mannes d’argent pompées par ces journaux étrangers peuvent mieux servir à la presse locale qui tire plus et qui a plus de prégnance sur les masses quand il s’agit d’élire un président que les journaux étrangers bons quand même pour polir l’image d’un chef d’Etat, mais quand il en a besoin. Et pour le cas de son patron, clame-t-il avec fierté, il est très bien élu, plébiscité partout dans le monde, les grands journaux influents se l’arrachent. Dans son entendement, Macky Sall peut se passer des arrangements «publixaalis».
Cette posture du monsieur Com de Macky Sall – on la salue sans gêne – est aussi un acte de rupture par rapport à ce que faisait son prédécesseur qui inondait JA de «publixaalis» pour lifter son image qui ne passait pas. Reste maintenant à Macky Sall de soutenir cette démarche et de canaliser ces «financements» vers la presse locale. Mais pas seulement que cela. Macky Sall doit également apprendre à donner ses exclus à la presse nationale. Ça aussi ce sera bien une rupture de taille.
Pour rappel, le Directeur général du Port autonome de Dakar a lui aussi dit niet, il y a quelques temps, à des confrères étrangers qui voulaient lui proposer une plus grande visibilité au niveau international. Argument servi par Dr Cheikh Kanté : «je préfère travailler avec la presse de mon pays». Bien dit!
Source: Le Populaire, L’As
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