Le juge Souleymane Téliko a encore mis les pieds dans les plats. Lors de l’atelier de partage sur les propositions de réformes des acteurs de la justice hier, le président de l’Ums a dénoncé le favoritisme, dont bénéficient certains au détriment d’autres collègues souvent meilleurs qu’eux.
Ainsi, Il dénonce la mainmise de l’exécutif sur leur carrière. "Quand les magistrats sont désignés sur le base de leur mérite, forcément ça aurait un impact sur leur rendement et celui de la juridiction. Quand des magistrats peuvent être responsabilisés sur la base non pas de leur mérite, mais de leur appartenance à telle ou telle autorité.
La conséquence est que certains ne seront même pas incités à travailler. On voit des gens qui travaillent dur comme fer, mais qui ne sont jamais responsabilisés et qui, finalement, cèdent pendant que d’autres sont là. Ils n’ont pas le plus grand mérite et sont pourtant responsabilisés. Ca aussi, ce n’est pas bon pour le système judiciaire", regrette-t-il.
Ainsi, Il dénonce la mainmise de l’exécutif sur leur carrière. "Quand les magistrats sont désignés sur le base de leur mérite, forcément ça aurait un impact sur leur rendement et celui de la juridiction. Quand des magistrats peuvent être responsabilisés sur la base non pas de leur mérite, mais de leur appartenance à telle ou telle autorité.
La conséquence est que certains ne seront même pas incités à travailler. On voit des gens qui travaillent dur comme fer, mais qui ne sont jamais responsabilisés et qui, finalement, cèdent pendant que d’autres sont là. Ils n’ont pas le plus grand mérite et sont pourtant responsabilisés. Ca aussi, ce n’est pas bon pour le système judiciaire", regrette-t-il.