Ses « Cahiers », des manuscrits conservés à l'IFAN, retracent l'histoire des royaumes sénégalais tels que le Waalo et le Kajoor, fournissant plusieurs informations sur la structure de la société Wolof précoloniale, ainsi que sur les généalogies princières, les institutions, les étymologies et la mythologie.
Donnant une origine nilotique aux populations de la vallée du Sénégal, Yoro Diaw est même considéré par certains, comme un précurseur de Cheikh Anta Diop. Ses Cahiers sont largement cités par l'historiographie contemporaine des royaumes wolof, mais aussi dans les études sociologiques et anthropologiques.
Plusieurs historiens traditionalistes post-indépendance, tels que les ténors de Radio Sénégal Assane Marokhaya, Demba Lamine Diouf et Kany Samb, ont également largement puisé dans les travaux de Yoro Diaw, surtout par le biais de son petit-fils, Mamour Bâ.
La source principale de Yoro Diaw est son père, le notable du Waalo Fara Penda, qui fut la source principale d'autres renseignements historiques de l'époque, comme le capitaine Azan, qui écrivit une notice sur l'histoire du Waalo et le Daganois Ahmadou Wade, qui rédigea en Wolof, une histoire du Waalo.
Publiés en partie à travers des articles plutôt datés, comme ceux de Gaden (1912) et Rousseau (1929; 1933), les écrits de Yoro Diaw nécessiteraient une édition scientifique fournie d'un appareil critique, qui mette en relation le texte avec les autres sources, qui souligne les éventuelles contradictions, qui explique les passages plus complexes et qui tienne compte des possibles biais: serait une ressource précieuse pour les chercheurs et pour les passionnés d’histoire du Sénégal.
Donnant une origine nilotique aux populations de la vallée du Sénégal, Yoro Diaw est même considéré par certains, comme un précurseur de Cheikh Anta Diop. Ses Cahiers sont largement cités par l'historiographie contemporaine des royaumes wolof, mais aussi dans les études sociologiques et anthropologiques.
Plusieurs historiens traditionalistes post-indépendance, tels que les ténors de Radio Sénégal Assane Marokhaya, Demba Lamine Diouf et Kany Samb, ont également largement puisé dans les travaux de Yoro Diaw, surtout par le biais de son petit-fils, Mamour Bâ.
La source principale de Yoro Diaw est son père, le notable du Waalo Fara Penda, qui fut la source principale d'autres renseignements historiques de l'époque, comme le capitaine Azan, qui écrivit une notice sur l'histoire du Waalo et le Daganois Ahmadou Wade, qui rédigea en Wolof, une histoire du Waalo.
Publiés en partie à travers des articles plutôt datés, comme ceux de Gaden (1912) et Rousseau (1929; 1933), les écrits de Yoro Diaw nécessiteraient une édition scientifique fournie d'un appareil critique, qui mette en relation le texte avec les autres sources, qui souligne les éventuelles contradictions, qui explique les passages plus complexes et qui tienne compte des possibles biais: serait une ressource précieuse pour les chercheurs et pour les passionnés d’histoire du Sénégal.