Au début Prosper, Abdoulaye Niang de son vrai nom, était réticent parce que les Sénégalais ne chantaient que le mbalax et la salsa alors qu’au Xalam ’’c’est autre chose’’, signale Diégo comme on l’appelle familièrement.
Enrichi à l’écoute de formations au style apparenté à celui du Xalam comme Osibisa, Féla, Ray Lima ou Manu Dibango, Souleymane Faye avait la chance de maîtriser le style du groupe grâce à une cassette qu’il écoutait régulièrement et qui l’avait beaucoup impressionné. Son intégration dans le Xalam ne posa aucune difficulté.
Pourtant Souleymane n’a pas fait d’école de musique et se plaisait à reprendre dès le bas âge des chansons des vedettes anglaises sans maîtriser la langue de Shakespeare. Fréquentant des amis musiciens, il finit par les imiter. Mais il débute par la guitare basse avant de devenir choriste, puis compositeur der ses propres titres.
Sa première chanson composée avec le groupe Xalam II a été ‘’Dolé’’, Se souvient Souleymane Faye avant d’ajouter : ’’Xalam c’est une providence pour moi, c’est grâce au Xalam que je suis connu’’.
Souleymane dont les textes s’inspirent de son expérience personnelle reconnaît toutefois que ses débuts ne furent pas faciles, car il a connu ’’la faim, la soif, la solitude, autant de choses qui font le quotidien d’une vie de débrouille’’.
’’J’écris le passé, le présent et le futur. Je n’ai pas du mal à écrire’’, déclare le chanteur qui ne se situe pas dans la catégorie de musiciens qui chantent les histoires d’autrui.
Pour lui, le groupe Xalam n’a jamais éclaté, ses membres qui ont toujours gardé le contact et leur amitié, s’étaient éparpillés et leurs retrouvailles quinze ans après justifient ses propos.
Parlant de feu Prosper Niang, Souleymane Faye considère qu’il est toujours avec eux et qu’il garde toujours dans sa tête son image. En atteste le poster géant de l’ancien batteur du Xalam qui trône dans son salon.
Le Xalam II se produit jeudi au Quai des Arts à Saint-Louis et les vendredi 15 et samedi 16 août au Just 4 U à Dakar. Ce retour sur scène est le fruit d’une coproduction entre le groupe et la structure Just 4 U.
Ibrahima Coundol et Souleymane Faye (chant), Moustapha Cissé (percussions), Pape Moussa Babou dit Baye (basse), Cheikh Tidiane Tall (guitare solo), Henry Guillabert et Jean-Philippe Rykiel (clavier), Abdoulaye Zon dit Ablo (batterie), entre autres musiciens, vont tenter à nouveau de faire vibrer les mélomanes.
Créé en 1972 sous la houlette d’Abdoulaye Prosper Niang, le Xalam II a sorti son premier disque en 1979 (Adé). Ont suivi Gorée (1983), Africa (1984), Apartheid (1986), Ndiguël (1987), Xarit (1988), Gëstú (1990) et Wam Sambindam (1993).
Les musiciens de Xalam II dont la dernière prestation remonte à l’année 1997, comptent mettre sur le marché international une nouvelle production.
Enrichi à l’écoute de formations au style apparenté à celui du Xalam comme Osibisa, Féla, Ray Lima ou Manu Dibango, Souleymane Faye avait la chance de maîtriser le style du groupe grâce à une cassette qu’il écoutait régulièrement et qui l’avait beaucoup impressionné. Son intégration dans le Xalam ne posa aucune difficulté.
Pourtant Souleymane n’a pas fait d’école de musique et se plaisait à reprendre dès le bas âge des chansons des vedettes anglaises sans maîtriser la langue de Shakespeare. Fréquentant des amis musiciens, il finit par les imiter. Mais il débute par la guitare basse avant de devenir choriste, puis compositeur der ses propres titres.
Sa première chanson composée avec le groupe Xalam II a été ‘’Dolé’’, Se souvient Souleymane Faye avant d’ajouter : ’’Xalam c’est une providence pour moi, c’est grâce au Xalam que je suis connu’’.
Souleymane dont les textes s’inspirent de son expérience personnelle reconnaît toutefois que ses débuts ne furent pas faciles, car il a connu ’’la faim, la soif, la solitude, autant de choses qui font le quotidien d’une vie de débrouille’’.
’’J’écris le passé, le présent et le futur. Je n’ai pas du mal à écrire’’, déclare le chanteur qui ne se situe pas dans la catégorie de musiciens qui chantent les histoires d’autrui.
Pour lui, le groupe Xalam n’a jamais éclaté, ses membres qui ont toujours gardé le contact et leur amitié, s’étaient éparpillés et leurs retrouvailles quinze ans après justifient ses propos.
Parlant de feu Prosper Niang, Souleymane Faye considère qu’il est toujours avec eux et qu’il garde toujours dans sa tête son image. En atteste le poster géant de l’ancien batteur du Xalam qui trône dans son salon.
Le Xalam II se produit jeudi au Quai des Arts à Saint-Louis et les vendredi 15 et samedi 16 août au Just 4 U à Dakar. Ce retour sur scène est le fruit d’une coproduction entre le groupe et la structure Just 4 U.
Ibrahima Coundol et Souleymane Faye (chant), Moustapha Cissé (percussions), Pape Moussa Babou dit Baye (basse), Cheikh Tidiane Tall (guitare solo), Henry Guillabert et Jean-Philippe Rykiel (clavier), Abdoulaye Zon dit Ablo (batterie), entre autres musiciens, vont tenter à nouveau de faire vibrer les mélomanes.
Créé en 1972 sous la houlette d’Abdoulaye Prosper Niang, le Xalam II a sorti son premier disque en 1979 (Adé). Ont suivi Gorée (1983), Africa (1984), Apartheid (1986), Ndiguël (1987), Xarit (1988), Gëstú (1990) et Wam Sambindam (1993).
Les musiciens de Xalam II dont la dernière prestation remonte à l’année 1997, comptent mettre sur le marché international une nouvelle production.