En effet depuis quelques temps le Sénégal est confronté à une tension sociale marquée par une manipulation de ses institutions autour du projet de liquidation des libertés individuelles et collectives. La mise en œuvre de ce projet a été déclenchée par l’arrestation et la mise sous mandat de dépôt puis la libération provisoire du président Boubacar Sèye.
Avec des réactions qui fusaient de partout, même des organisations internationales, le peuple sénégalais debout comme un seul homme, n’en avait pas encore fini avec ce dossier, mais voilà que l’on nous sort une autre « histoire » Ousmane Sonko, homme politique et farouche opposant du régime actuel en place, qui avait assumé les mêmes propos tenus par notre président Boubacar Sèye.
Avec des incohérences et révélations quotidiennes, la manipulation de cet évènement a conduit les forces de sécurité́ à procéder à l’arrestation de plusieurs personnes, pour la plupart de la Société Civile, pour de présumés troubles, à 48 heures de ladite manifestation, parmi lesuels Guy Marius Sagna, responsable du FRAPP, de Clédor Sène, de Assane Diouf et de Dame Mbodj.
Face à cette situation d’injustice sociale, la société civile organisée particulièrement autour de l’organisation Y en a marre et FRAPP « France dégage » décide d’observer une manifestation pacifique sur toute l’entendue du territoire et dans la diaspora pour marquer leur opposition, le vendredi 5 mars 2021 et réclamer la libération des otages.
Cette manifestation se justifie encore suite à l’arrestation de Ousmane Sonko, quand ce dernier qui a décidé de déférer à la convocation du doyen des juges du jeudi 04 mars, a été bloqué pour son itinéraire choisi, avant d'être accusé de rébellion et d’autres délits.
Ces événements cumulés à la deuxième de Covid-19, une situation d’extrême pauvreté au sein de la population et la limitation des libertés avec les mesures dites pour contrer la pandémie, ont conduit le Sénégal dans une précarité de paix sociale et d’insécurité et ont fortement secoué la société́ sénégalaise ces derniers moments, évènement lus comme l’expression d’un peuple en quête de liberté.
Ce vendredi 5 mars, outre l’arrestation de plusieurs personnes dont des responsables de Y en a marre Kilifeu et Thiat et placés en garde-à-vue, les affrontements face aux forces de l’ordre ont causé́ des morts d’hommes, avec malheureusement parmi eux, des enfants, avec plusieurs blessés notés dans les rangs des manifestants et des forces de l’ordre.
En déphasage avec ce qui était attendu de l’Etat, le discours du ministre de l’Intérieur du vendredi 5 mai montre encore une fois de plus, la tendance du gouvernement à radicaliser les positions des manifestants. Ce discours ne désamorce pas la crise, au contraire….
Le peuple sénégalais a donc choisi un président de la République qui dans ses obligations constitutionnelles, doit s’adresser à la nation la veille des heureux évènements comme dans ces moments difficiles, qui par devoir d’humanisme et avec de la hauteur et du recul, doit parler pour que le calme revienne.
HSF rappelle que le peuple sénégalais est dépositaire de conquêtes démocratiques, fruit de haute lutte pour un état de droit et, est attaché aux principes universels des droits humains, aux instruments nationaux et internationaux , en atteste ce qui l’a porté au pouvoir.
Autant de raisons donc pour que l’organisation internationale de défense des migrants HSF :
- Appelle toutes les parties à un retour au calme
- Aux jeunes à s’éloigner des actes de saccages, de pillages et de vols
- Invite le président de la République Macky Sall, garant de l’ordre constitutionnel et de l’unité́ nationale, à veiller au respect de la Constitution et à abandonner toute poursuite ciblée d’opposants et/ou de personnes dont le projet de société ne coïncide pas avec la vision du chef de l’Etat, par le tripatouillage des institutions du Sénégal ;
- Attire l’attention des autorités sénégalaises sur la nécessité de faire régner la paix et le calme dans le pays et de mettre fin aux arrestations arbitraires et l’usage excessif de la force contre les manifestants ;
- Lance aussi un appel aux autorités sénégalaises pour le respect de la liberté́ d’expression et de manifestation reconnues par la constitution et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont le Sénégal est partie prenante ;
- Exige la libération sans condition de toutes les personnes arrêtées dans le cadre de ces manifestations, tout en invitant l’État du Sénégal au respect des libertés notamment d’expression dont la marche constitue un des aspects fondamentaux.
- Enfin demande aux institutions internationales, régionales et sous régionales de tout mettre en œuvre pour éviter une dégradation de la paix civile au Sénégal.
Fait à Dakar, le 06 mars 2021
Pour le secrétariat de HSF
Tamsir Ousmane Ba
Avec des réactions qui fusaient de partout, même des organisations internationales, le peuple sénégalais debout comme un seul homme, n’en avait pas encore fini avec ce dossier, mais voilà que l’on nous sort une autre « histoire » Ousmane Sonko, homme politique et farouche opposant du régime actuel en place, qui avait assumé les mêmes propos tenus par notre président Boubacar Sèye.
Avec des incohérences et révélations quotidiennes, la manipulation de cet évènement a conduit les forces de sécurité́ à procéder à l’arrestation de plusieurs personnes, pour la plupart de la Société Civile, pour de présumés troubles, à 48 heures de ladite manifestation, parmi lesuels Guy Marius Sagna, responsable du FRAPP, de Clédor Sène, de Assane Diouf et de Dame Mbodj.
Face à cette situation d’injustice sociale, la société civile organisée particulièrement autour de l’organisation Y en a marre et FRAPP « France dégage » décide d’observer une manifestation pacifique sur toute l’entendue du territoire et dans la diaspora pour marquer leur opposition, le vendredi 5 mars 2021 et réclamer la libération des otages.
Cette manifestation se justifie encore suite à l’arrestation de Ousmane Sonko, quand ce dernier qui a décidé de déférer à la convocation du doyen des juges du jeudi 04 mars, a été bloqué pour son itinéraire choisi, avant d'être accusé de rébellion et d’autres délits.
Ces événements cumulés à la deuxième de Covid-19, une situation d’extrême pauvreté au sein de la population et la limitation des libertés avec les mesures dites pour contrer la pandémie, ont conduit le Sénégal dans une précarité de paix sociale et d’insécurité et ont fortement secoué la société́ sénégalaise ces derniers moments, évènement lus comme l’expression d’un peuple en quête de liberté.
Ce vendredi 5 mars, outre l’arrestation de plusieurs personnes dont des responsables de Y en a marre Kilifeu et Thiat et placés en garde-à-vue, les affrontements face aux forces de l’ordre ont causé́ des morts d’hommes, avec malheureusement parmi eux, des enfants, avec plusieurs blessés notés dans les rangs des manifestants et des forces de l’ordre.
En déphasage avec ce qui était attendu de l’Etat, le discours du ministre de l’Intérieur du vendredi 5 mai montre encore une fois de plus, la tendance du gouvernement à radicaliser les positions des manifestants. Ce discours ne désamorce pas la crise, au contraire….
Le peuple sénégalais a donc choisi un président de la République qui dans ses obligations constitutionnelles, doit s’adresser à la nation la veille des heureux évènements comme dans ces moments difficiles, qui par devoir d’humanisme et avec de la hauteur et du recul, doit parler pour que le calme revienne.
HSF rappelle que le peuple sénégalais est dépositaire de conquêtes démocratiques, fruit de haute lutte pour un état de droit et, est attaché aux principes universels des droits humains, aux instruments nationaux et internationaux , en atteste ce qui l’a porté au pouvoir.
Autant de raisons donc pour que l’organisation internationale de défense des migrants HSF :
- Appelle toutes les parties à un retour au calme
- Aux jeunes à s’éloigner des actes de saccages, de pillages et de vols
- Invite le président de la République Macky Sall, garant de l’ordre constitutionnel et de l’unité́ nationale, à veiller au respect de la Constitution et à abandonner toute poursuite ciblée d’opposants et/ou de personnes dont le projet de société ne coïncide pas avec la vision du chef de l’Etat, par le tripatouillage des institutions du Sénégal ;
- Attire l’attention des autorités sénégalaises sur la nécessité de faire régner la paix et le calme dans le pays et de mettre fin aux arrestations arbitraires et l’usage excessif de la force contre les manifestants ;
- Lance aussi un appel aux autorités sénégalaises pour le respect de la liberté́ d’expression et de manifestation reconnues par la constitution et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont le Sénégal est partie prenante ;
- Exige la libération sans condition de toutes les personnes arrêtées dans le cadre de ces manifestations, tout en invitant l’État du Sénégal au respect des libertés notamment d’expression dont la marche constitue un des aspects fondamentaux.
- Enfin demande aux institutions internationales, régionales et sous régionales de tout mettre en œuvre pour éviter une dégradation de la paix civile au Sénégal.
Fait à Dakar, le 06 mars 2021
Pour le secrétariat de HSF
Tamsir Ousmane Ba