Dans la série des recrutements faisant office de belles surprises, l’arrivée de Steed Malbranque du côté de l’Olympique Lyonnais occupe assurément une place de choix. Plus d’une décennie après avoir quitté la capitale des Gaules pour rallier l’Angleterre, le milieu de terrain a de nouveau posé ses valises entre Rhône et Saône. Et pour marquer le coup, l’ancien de Tottenham a rendu une copie parfaite ou presque pour son premier match devant Valenciennes, absolument inarrêtable tout au long de la partie, faisant parler sa vista et son sens du combat à la récupération. Une prestation d’autant plus étonnante que, pas plus tard qu’il y a un an, le joueur apparaissait au fond du trou, résiliant son contrat avec Saint-Etienne, quelques semaines après l’avoir signé !
Dans les colonnes de L’Équipe, le joueur revient sur cet imbroglio : « Ce n’est pas de la timidité. Mais j’ai toujours préféré ceux qui ne parlent pas trop et sont irréprochables sur le terrain. Je me dis qu’en parlant le moins possible, je dirais moins de bêtises. Et quand je suis parti de Saint-Etienne, j’en ai lu tellement que ça ne me donne pas envie de parler. Au bout de trois semaines, je me suis rendu compte que j’avais fait une erreur. Je n’avais plus de plaisir aux entraînements. Je n’étais pas bien, je préférais arrêter. Beaucoup de joueurs auraient fait une année blanche et touché leur salaire. J’avais un des meilleurs salaires de l’effectif, et j’ai été honnête dans cette démarche. Cela n’a pas été compris. Tant pis ».
Droit dans ses bottes, le milieu de terrain va de l’avant et savoure son retour en terres rhodaniennes : « J’aurais préféré reprendre directement avec les pros, c’est vrai. Mais je me suis dit que ça allait me permettre de retoucher le ballon avant de me retrouver avec les pros. Je n’étais pas vexé. J’avais juste envie de montrer que j’étais en forme. C’est légitime de se poser la question, beaucoup d’entraîneurs se seraient interrogés sur un joueur qui n’avait pas joué depuis dix mois. J’étais attendu (contre Valenciennes), quand même, non ? Je pense que les journalistes m’attendaient. Si j’avais fait un mauvais match, j’aurais été descendu dans la presse ». Mais de mauvais match il n’y a pas eu, Steed Malbranque faisant des étincelles. Tout est bien qui finit bien !
L'OL recrute Steed Malbranque ! par evidenceprod
Khaled Karouri
Dans les colonnes de L’Équipe, le joueur revient sur cet imbroglio : « Ce n’est pas de la timidité. Mais j’ai toujours préféré ceux qui ne parlent pas trop et sont irréprochables sur le terrain. Je me dis qu’en parlant le moins possible, je dirais moins de bêtises. Et quand je suis parti de Saint-Etienne, j’en ai lu tellement que ça ne me donne pas envie de parler. Au bout de trois semaines, je me suis rendu compte que j’avais fait une erreur. Je n’avais plus de plaisir aux entraînements. Je n’étais pas bien, je préférais arrêter. Beaucoup de joueurs auraient fait une année blanche et touché leur salaire. J’avais un des meilleurs salaires de l’effectif, et j’ai été honnête dans cette démarche. Cela n’a pas été compris. Tant pis ».
Droit dans ses bottes, le milieu de terrain va de l’avant et savoure son retour en terres rhodaniennes : « J’aurais préféré reprendre directement avec les pros, c’est vrai. Mais je me suis dit que ça allait me permettre de retoucher le ballon avant de me retrouver avec les pros. Je n’étais pas vexé. J’avais juste envie de montrer que j’étais en forme. C’est légitime de se poser la question, beaucoup d’entraîneurs se seraient interrogés sur un joueur qui n’avait pas joué depuis dix mois. J’étais attendu (contre Valenciennes), quand même, non ? Je pense que les journalistes m’attendaient. Si j’avais fait un mauvais match, j’aurais été descendu dans la presse ». Mais de mauvais match il n’y a pas eu, Steed Malbranque faisant des étincelles. Tout est bien qui finit bien !
L'OL recrute Steed Malbranque ! par evidenceprod
Khaled Karouri