Le flou entoure la mort de Kinta Sika, plus connue sous le nom de Lola Sika. Ce mercredi après-midi, au quartier Saré Kémo de la commune de Kolda, cinq éléments de la police ont fait irruption dans la maison de Domingo Fofo. Il se trouvait dehors, sous les manguiers, avec ses femmes et d’autres individus.
“C’étaient des clients qui étaient en train de boire du vin de cajou. C’est un vin extrait des pommes de cajou. A 17 h 50 mn, les cinq policiers ont fait irruption dans ma maison. Certains parmi eux viennent rincer leur gorge avec du vin chez moi’’, confie Domingo Fofo au journal « EnQuête ».
Avant d’ajouter : “Lorsqu’ils sont arrivés, ils nous ont demandé de présenter nos pièces d’identité. Les clients ont présenté leurs pièces, moi, je leur ai dit que je suis chez moi, je ne dois pas présenter ma pièce. C’est ainsi qu’ils ont demandé à ma femme de les conduire dans ma chambre, pour vérifier si elle ne vendait pas de l’alcool. Une fois à l’intérieur de la chambre, les policiers se sont mis à fouiller. Malheureusement, ils n’ont rien trouvé.’’
Toutefois, poursuit-il, les policiers ont tardé à sortir de la chambre. Ils y sont restés longtemps avec son épouse. Pour en avoir le coeur net, le mari est allé voir. Il a trouvé sa femme gisant par terre.
“Elle ne bougeait pas et ne respirait pas. Les policiers étaient là debout en train de la regarder. Après 15 minutes, les cinq policiers ont quitté les lieux. Ils sont partis au commissariat. Quelque temps après, les sapeurs-pompiers sont arrivés dans ma maison. Ils sont entrés dans la chambre, avant de ressortir, pour dire qu’ils n’allaient pas toucher au corps de ma femme, sans la présence de la police’’.
A 19 h 48 mn, le commandant Fall de la police est arrivé sur les lieux, en compagnie d’un des cinq policiers présents plus tôt dans la maison mortuaire. Après les constats d’usage, les sapeurs-pompiers ont pris le corps sans vie, direction le commissariat urbain, accompagnés de la police. Le mari était également à bord de l’ambulance.
Il était déjà 20 h 29 mn. Six minutes après, les deux véhicules sont arrivés au commissariat.
Le chef des sapeurs-pompiers, le mari de la défunte et le commandant Fall sont entrés au commissariat. A 21 h 09 mn, les sapeurs-pompiers, en compagnie du mari de la défunte, ont pris la direction de l’hôpital régional. Sur place, le docteur a confirmé le décès de la femme. Mais il ne s’est pas avancé sur les causes de la mort de Kinta Sika, malgré nos questions. Il a invoqué le respect du secret professionnel.
La défunte Kinta Sika était mère de six enfants. Son mari, Domingo Fofo, n’en revient pas.
“J’ai perdu l’espoir. Ma vie est foutue. C’est ma femme qui s’occupait de la nourriture à la maison, les soins médicaux, l’habillement et la scolarité de nos enfants. Moi, je suis gravement malade. Je ne travaille pas, depuis plus de quatre, voire cinq ans. Je vais porter plainte contre les cinq policiers qui ont tué ma femme. Il faut que justice soit faite’’.
Du côté de la police, c’est motus et bouche cousue. Mais selon certaines indiscrétions, la défunte Kinta Sika exploitait clandestinement un débit de boisson alcoolisée. Ce qui occasionné la descente inopinée des policiers.
Les sources du journal ajoutent que la défunte n’a pas été brutalisée, mais elle était malade, hyper-tendue. Ce que son mari a formellement démenti. “Ma femme ne souffrait d’aucune maladie. Elle était en bonne santé’’, martèle Domingo Fofo.
La police a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de la mort de Lola Sika.
“C’étaient des clients qui étaient en train de boire du vin de cajou. C’est un vin extrait des pommes de cajou. A 17 h 50 mn, les cinq policiers ont fait irruption dans ma maison. Certains parmi eux viennent rincer leur gorge avec du vin chez moi’’, confie Domingo Fofo au journal « EnQuête ».
Avant d’ajouter : “Lorsqu’ils sont arrivés, ils nous ont demandé de présenter nos pièces d’identité. Les clients ont présenté leurs pièces, moi, je leur ai dit que je suis chez moi, je ne dois pas présenter ma pièce. C’est ainsi qu’ils ont demandé à ma femme de les conduire dans ma chambre, pour vérifier si elle ne vendait pas de l’alcool. Une fois à l’intérieur de la chambre, les policiers se sont mis à fouiller. Malheureusement, ils n’ont rien trouvé.’’
Toutefois, poursuit-il, les policiers ont tardé à sortir de la chambre. Ils y sont restés longtemps avec son épouse. Pour en avoir le coeur net, le mari est allé voir. Il a trouvé sa femme gisant par terre.
“Elle ne bougeait pas et ne respirait pas. Les policiers étaient là debout en train de la regarder. Après 15 minutes, les cinq policiers ont quitté les lieux. Ils sont partis au commissariat. Quelque temps après, les sapeurs-pompiers sont arrivés dans ma maison. Ils sont entrés dans la chambre, avant de ressortir, pour dire qu’ils n’allaient pas toucher au corps de ma femme, sans la présence de la police’’.
A 19 h 48 mn, le commandant Fall de la police est arrivé sur les lieux, en compagnie d’un des cinq policiers présents plus tôt dans la maison mortuaire. Après les constats d’usage, les sapeurs-pompiers ont pris le corps sans vie, direction le commissariat urbain, accompagnés de la police. Le mari était également à bord de l’ambulance.
Il était déjà 20 h 29 mn. Six minutes après, les deux véhicules sont arrivés au commissariat.
Le chef des sapeurs-pompiers, le mari de la défunte et le commandant Fall sont entrés au commissariat. A 21 h 09 mn, les sapeurs-pompiers, en compagnie du mari de la défunte, ont pris la direction de l’hôpital régional. Sur place, le docteur a confirmé le décès de la femme. Mais il ne s’est pas avancé sur les causes de la mort de Kinta Sika, malgré nos questions. Il a invoqué le respect du secret professionnel.
La défunte Kinta Sika était mère de six enfants. Son mari, Domingo Fofo, n’en revient pas.
“J’ai perdu l’espoir. Ma vie est foutue. C’est ma femme qui s’occupait de la nourriture à la maison, les soins médicaux, l’habillement et la scolarité de nos enfants. Moi, je suis gravement malade. Je ne travaille pas, depuis plus de quatre, voire cinq ans. Je vais porter plainte contre les cinq policiers qui ont tué ma femme. Il faut que justice soit faite’’.
Du côté de la police, c’est motus et bouche cousue. Mais selon certaines indiscrétions, la défunte Kinta Sika exploitait clandestinement un débit de boisson alcoolisée. Ce qui occasionné la descente inopinée des policiers.
Les sources du journal ajoutent que la défunte n’a pas été brutalisée, mais elle était malade, hyper-tendue. Ce que son mari a formellement démenti. “Ma femme ne souffrait d’aucune maladie. Elle était en bonne santé’’, martèle Domingo Fofo.
La police a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de la mort de Lola Sika.