Des ressortissants de la région de Kédougou et leurs sympathisants se sont rencontrés hier au foyer Charonne à Paris, pour prendre position par rapport à la marche organisée par les populations de Kédougou. Réunis sous le nom de ‘Collectif des ressortissants et sympathisants de la région de Kédougou en France’, ils ont décidé de commettre l’ancien président de la Fidh, Me Sidiki Kaba pour défendre les personnes arrêtées suite aux manifestations de vendredi dernier. Pour mettre la pression sur les autorités, le Collectif des ressortissants de Kédougou et leurs sympathisants prévoient de manifester devant le consulat du Sénégal, situé sur la rue Hamelin, dans le XVIe arrondissement de Paris, après avoir déposé une demande d’autorisation à la préfecture de Paris.
En attendant, le Collectif des ressortissants et sympathisants de Kédougou demande ‘au gouvernement de libérer immédiatement et sans condition tous ceux qui ont été arrêtés pendant ces dramatiques évènements’. Et l’invite ‘à rompre avec la stratégie de tension en s’engageant dans une voie plus responsable que requiert une situation aussi tragique, et à ouvrir, sans délai, une enquête indépendante et impartiale afin de situer les responsabilités quant aux morts officiellement reconnus’. Pour eux, ‘l'arrêt immédiat de la traque contre les jeunes et d'autres catégories de populations contribuerait sans aucun doute à apaiser la situation et à ouvrir de véritables négociations, qui auront pour objectif la solution concrète des problèmes posés par les populations’.
Durant leur rencontre, les ressortissants de Kédougou ont exprimé toute leur douleur aux populations de leur région. ‘C'est avec stupeur et tristesse que nous avons appris les événements tragiques qui se sont déroulés dans notre ville et région de Kédougou’, écrivent-ils dans une déclaration. Avant de ‘condamner sans réserve la violence d'Etat exercée contre les populations, et en particulier contre [leurs] jeunes frères et sœurs’. Le Collectif soutient que les revendications des manifestants ‘sont fondées et légitimes’. Mais appelle les populations de la région ‘au calme et à la sérénité, en un mot à rester dignes’ tout en sollicitant ‘la solidarité de tous les Sénégalais épris de paix et de justice, de tous les amis de Kédougou pour une région de travail et de paix dans un Sénégal uni et prospère’.
Le Collectif rappelle que les populations de Kédougou se trouvent dans ‘une situation de dénuement total et d'infrastructures quasi inexistantes’. C’est pourquoi, justifie-t-il, ‘les revendications des jeunes sont pertinentes et plus que légitimes’. ‘C'est totalement excédée et désespérée que la jeunesse de Kédougou, qui avait alerté maintes fois les autorités, a exprimé son ras-le-bol devant la confiscation et l'affectation de leur patrimoine foncier à des étrangers, dans des conditions aussi nébuleuses qu'illégales, comme l'illustre l'attribution d' une concession de 80 000 ha à M. Raul, un ressortissant espagnol’, lit-on dans le texte.
‘Les populations de la région de Kédougou en ont marre de voir les immenses ressources minières de la région, comme l'or de Sabodala, leur passer sous le nez sans qu'elles n'en profitent le moins du monde, alors que leur jeunesse sombre dans un chômage endémique et dans une pauvreté totale. Dans le même temps, leurs villes et villages manquent du minimum vital’, poursuit la déclaration.
C’est tout cela qui fait que le Collectif dit exprimer ‘avec elles (les populations de la région, Ndlr), [son] indignation devant la scandaleuse injustice, qui fait que l'on dépense des centaines de milliards à Dakar et ailleurs au Sénégal, et qu'il y ait très peu de moyens, sinon pas du tout, pour le développement d'une région périphérique et enclavée comme Kédougou’. ‘C'est dans ce contexte que la jeunesse et les populations de notre région exigent la prise en charge de leurs aspirations au bien-être et leur droit à bénéficier des terres et des retombées économiques de l'exploitation de leur sol et sous-sol’, rappelle le texte.
source walfadri
En attendant, le Collectif des ressortissants et sympathisants de Kédougou demande ‘au gouvernement de libérer immédiatement et sans condition tous ceux qui ont été arrêtés pendant ces dramatiques évènements’. Et l’invite ‘à rompre avec la stratégie de tension en s’engageant dans une voie plus responsable que requiert une situation aussi tragique, et à ouvrir, sans délai, une enquête indépendante et impartiale afin de situer les responsabilités quant aux morts officiellement reconnus’. Pour eux, ‘l'arrêt immédiat de la traque contre les jeunes et d'autres catégories de populations contribuerait sans aucun doute à apaiser la situation et à ouvrir de véritables négociations, qui auront pour objectif la solution concrète des problèmes posés par les populations’.
Durant leur rencontre, les ressortissants de Kédougou ont exprimé toute leur douleur aux populations de leur région. ‘C'est avec stupeur et tristesse que nous avons appris les événements tragiques qui se sont déroulés dans notre ville et région de Kédougou’, écrivent-ils dans une déclaration. Avant de ‘condamner sans réserve la violence d'Etat exercée contre les populations, et en particulier contre [leurs] jeunes frères et sœurs’. Le Collectif soutient que les revendications des manifestants ‘sont fondées et légitimes’. Mais appelle les populations de la région ‘au calme et à la sérénité, en un mot à rester dignes’ tout en sollicitant ‘la solidarité de tous les Sénégalais épris de paix et de justice, de tous les amis de Kédougou pour une région de travail et de paix dans un Sénégal uni et prospère’.
Le Collectif rappelle que les populations de Kédougou se trouvent dans ‘une situation de dénuement total et d'infrastructures quasi inexistantes’. C’est pourquoi, justifie-t-il, ‘les revendications des jeunes sont pertinentes et plus que légitimes’. ‘C'est totalement excédée et désespérée que la jeunesse de Kédougou, qui avait alerté maintes fois les autorités, a exprimé son ras-le-bol devant la confiscation et l'affectation de leur patrimoine foncier à des étrangers, dans des conditions aussi nébuleuses qu'illégales, comme l'illustre l'attribution d' une concession de 80 000 ha à M. Raul, un ressortissant espagnol’, lit-on dans le texte.
‘Les populations de la région de Kédougou en ont marre de voir les immenses ressources minières de la région, comme l'or de Sabodala, leur passer sous le nez sans qu'elles n'en profitent le moins du monde, alors que leur jeunesse sombre dans un chômage endémique et dans une pauvreté totale. Dans le même temps, leurs villes et villages manquent du minimum vital’, poursuit la déclaration.
C’est tout cela qui fait que le Collectif dit exprimer ‘avec elles (les populations de la région, Ndlr), [son] indignation devant la scandaleuse injustice, qui fait que l'on dépense des centaines de milliards à Dakar et ailleurs au Sénégal, et qu'il y ait très peu de moyens, sinon pas du tout, pour le développement d'une région périphérique et enclavée comme Kédougou’. ‘C'est dans ce contexte que la jeunesse et les populations de notre région exigent la prise en charge de leurs aspirations au bien-être et leur droit à bénéficier des terres et des retombées économiques de l'exploitation de leur sol et sous-sol’, rappelle le texte.
source walfadri
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