Les cadres du régime en place dans un communiqué, remettent en cause et contestent avec vigueur, une telle décision, car, estiment-t-ils, la Cour de justice de la Cedeao a non seulement outrepassé ses compétences, mais elle a surtout porté atteinte à la souveraineté du Sénégal.
«En effet, ladite Cour ne peut pas se substituer aux juridictions nationales encore moins aux lois que les peuples ont librement adoptées. En l’espèce, il est bon de rappeler que la loi sur le parrainage est une matérialisation de l’une des réformes innovantes contenues dans le projet de révision constitutionnelle du 05 avril 2016, adopté par référendum et qui donnait une priorité absolue à la modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique. Un bon moyen de prévenir les candidatures fantaisistes par un filtrage citoyen, compte tenu des enjeux liés aux découvertes de gisements de pétrole et de gaz dans notre pays, pouvant susciter des convoitises exacerbées», a fait savoir le Ccr.
Selon Abdoulaye Diouf Sarr et ses camarades, la décision de la Cour de justice souffre donc particulièrement d’un défaut de motivation, en sus de la pauvreté et des contradictions notées dans son argumentaire. Pour eux, cette loi sur le parrainage ne peut aucunement porter atteinte à la libre participation aux élections.
Au contraire, estiment-t-ils, elle renforce le pouvoir du peuple, en lui permettant d’avoir plus de lisibilité dans le choix des candidats rationalisés.
«En effet, ladite Cour ne peut pas se substituer aux juridictions nationales encore moins aux lois que les peuples ont librement adoptées. En l’espèce, il est bon de rappeler que la loi sur le parrainage est une matérialisation de l’une des réformes innovantes contenues dans le projet de révision constitutionnelle du 05 avril 2016, adopté par référendum et qui donnait une priorité absolue à la modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique. Un bon moyen de prévenir les candidatures fantaisistes par un filtrage citoyen, compte tenu des enjeux liés aux découvertes de gisements de pétrole et de gaz dans notre pays, pouvant susciter des convoitises exacerbées», a fait savoir le Ccr.
Selon Abdoulaye Diouf Sarr et ses camarades, la décision de la Cour de justice souffre donc particulièrement d’un défaut de motivation, en sus de la pauvreté et des contradictions notées dans son argumentaire. Pour eux, cette loi sur le parrainage ne peut aucunement porter atteinte à la libre participation aux élections.
Au contraire, estiment-t-ils, elle renforce le pouvoir du peuple, en lui permettant d’avoir plus de lisibilité dans le choix des candidats rationalisés.