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Les députés sortant composés, essentiellement de libéraux, sont très remontés contre le nouveau pouvoir issu de la présidentielle de mars dernier. La raison en est simple. Ces derniers, depuis la chute de Me Wade, n’ont pas entré en possession de leurs dotations en carburant. En effet, les représentants du peuple, qui sont à quelques jours de la fin de leur mandat, ne peuvent plus rester les bras croisés. Ainsi, selon des sources interrogées par l’Office, « c’est aujourd’hui même que tous les membres du bureau de l’Assemblée nationale et certains députés, sont convoqués, à la chambre basse, afin qu’une solution puisse être trouvée dans les plus délais ». Alors, si l’on en croit toujours nos informateurs très au fait de cette affaire, « tous les avantages des députés ont été supprimés depuis plus de deux mois. Plusieurs d’entre eux, qui ont payé intégralement l’entretien de la réparation de leurs voitures, gardent toujours par devers eux leurs factures sans rentrer dans leurs fonds. Or, avec le régime libéral, c’était juste une question de jour ». Toutefois, cachant mal sa peine, un député libéral sous le couvert de l’anonymat, voit rouge : « le nouveau pouvoir est en train de faire un règlement de compte. C’est notre droit, cette dotation en carburant est pris en charge dans le budget en cours (voté en octobre). Ce sont nous députés, qui l’avons voté donc on ne peut pas nous sevrer brutalement. C’est une injustice, nous allons nous battre, car nous voulons défendre des principes ». En outre, plusieurs députés joints au téléphone ont confirmé l’information, mais peinent à donner les véritables causes de cette « nouvelle restriction ». Je ne sais pourquoi le pouvoir refuse de nous doter en carburant, j’ai fait ce constat au même titre que mes collègues députés », nous a lancé un jeune député au bout du fil. Avant de laisser entendre que « au début l’on pensait qu’on voulait nous empêcher de battre campagne avec les moyens de l’Assemblée nationale, mais aujourd’hui, nous sommes en train de penser que c’est fait à dessein, pour nous déstabiliser ».
La main de Mamadou Seck ?
Nos sources, ont certes indexé le régime de Macky Sall, mais elles ont aussi jeté le discrédit sur Mamadou Seck, l’actuel président de l’Assemblée nationale. Ce dernier est accusé d’avoir régularisé uniquement la situation des députés membres de la coalition Bokk Gis-Gis, pour leur permettre de battre campagne. Cependant, de notre côté nous avons essayé de joindre le mis en cause, ainsi que le questeur Lamine Thiam, pour avoir leurs versions des faits, mais en vain. De toute façon, les députés ont décidé de se faire entendre pour rentrer dans leurs droits. La réunion d’aujourd’hui, n’est que la première étape d’une série de ripostes que les députés entendent dérouler.
By Piccmi
Les députés sortant composés, essentiellement de libéraux, sont très remontés contre le nouveau pouvoir issu de la présidentielle de mars dernier. La raison en est simple. Ces derniers, depuis la chute de Me Wade, n’ont pas entré en possession de leurs dotations en carburant. En effet, les représentants du peuple, qui sont à quelques jours de la fin de leur mandat, ne peuvent plus rester les bras croisés. Ainsi, selon des sources interrogées par l’Office, « c’est aujourd’hui même que tous les membres du bureau de l’Assemblée nationale et certains députés, sont convoqués, à la chambre basse, afin qu’une solution puisse être trouvée dans les plus délais ». Alors, si l’on en croit toujours nos informateurs très au fait de cette affaire, « tous les avantages des députés ont été supprimés depuis plus de deux mois. Plusieurs d’entre eux, qui ont payé intégralement l’entretien de la réparation de leurs voitures, gardent toujours par devers eux leurs factures sans rentrer dans leurs fonds. Or, avec le régime libéral, c’était juste une question de jour ». Toutefois, cachant mal sa peine, un député libéral sous le couvert de l’anonymat, voit rouge : « le nouveau pouvoir est en train de faire un règlement de compte. C’est notre droit, cette dotation en carburant est pris en charge dans le budget en cours (voté en octobre). Ce sont nous députés, qui l’avons voté donc on ne peut pas nous sevrer brutalement. C’est une injustice, nous allons nous battre, car nous voulons défendre des principes ». En outre, plusieurs députés joints au téléphone ont confirmé l’information, mais peinent à donner les véritables causes de cette « nouvelle restriction ». Je ne sais pourquoi le pouvoir refuse de nous doter en carburant, j’ai fait ce constat au même titre que mes collègues députés », nous a lancé un jeune député au bout du fil. Avant de laisser entendre que « au début l’on pensait qu’on voulait nous empêcher de battre campagne avec les moyens de l’Assemblée nationale, mais aujourd’hui, nous sommes en train de penser que c’est fait à dessein, pour nous déstabiliser ».
La main de Mamadou Seck ?
Nos sources, ont certes indexé le régime de Macky Sall, mais elles ont aussi jeté le discrédit sur Mamadou Seck, l’actuel président de l’Assemblée nationale. Ce dernier est accusé d’avoir régularisé uniquement la situation des députés membres de la coalition Bokk Gis-Gis, pour leur permettre de battre campagne. Cependant, de notre côté nous avons essayé de joindre le mis en cause, ainsi que le questeur Lamine Thiam, pour avoir leurs versions des faits, mais en vain. De toute façon, les députés ont décidé de se faire entendre pour rentrer dans leurs droits. La réunion d’aujourd’hui, n’est que la première étape d’une série de ripostes que les députés entendent dérouler.
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