Abdou Faty, SG DU SELS/Authentique : «L’école est en train de payer un lourd tribut par rapport à cette crise»
«Il faut le noter pour le regretter que naturellement le quantum horaire va en pâtir. Cependant, entre le pire et le moindre mal, mieux vaut choisir le moindre mal parce que l’école est en train de payer un lourd tribut par rapport à cette crise.
A Bignona, c’est un jeune, un enfant de CM2 qui a été tué et avec l’insouciance des enfants et le manque de maîtrise de certaines Forces de l’ordre pour éviter le pire et des drames, il est important de retenir ces 4 millions d’enfants, pour que toutes les bonnes volontés s’investissent afin qu’on puisse dérouler les enseignements-apprentissages sereinement.
Mais dans ce contexte, il faut le dire et le noter quand même, c’est une décision de sagesse. Il faudrait également que Chef de l’Etat puisse emboîter en parlant aux Sénégalais pour avoir une décision de sagesse, que tous les espaces soit scolaires, soit sociaux, soit économiques, que les choses puissent se dérouler. Et également décrisper la situation en évitant ce qui se passe aujourd’hui à Tivaouane, où le surveillant général du bloc scientifique a eu le bras cassé. Il a un certificat médical que j’ai même envoyé chez un de vos reporters à qui on refuse la visite.
On a alerté toutes les organisations des droits de l’homme pour que vraiment, l’humanitaire puisse prévaloir dans cette situation-là parce que même en temps de guerre, les personnes ont besoin d’être assistées»
Saourou Sene, SG DU SAEMSS : «La tension sociale impose la suspension des cours»
«J’ai appris et compris la décision des Ministres en charge de l’Education et de la Formation Technique et Professionnelle. Nous avons tous vécu dans notre cher pays les scènes de violences notées partout. C’est d’abord regrettable pour notre pays et en tant qu’organisation syndicale, nous appelons au sens des responsabilités pour préserver la stabilité sociale qui faisait jadis l’exception sénégalaise. Il faut que les acteurs de tout bord se parlent pour l’intérêt supérieur de notre pays.
Pour revenir à cette décision de suspension des cours, je crois que la tension sociale l’impose pour protéger nos élèves, les enseignants et les personnels administratifs et techniques.
Les images insoutenables qui défilent sur les réseaux sociaux et les télévisions ne doivent pas enregistrer la participation d’élèves sensés être l’avenir de notre pays. Je le réaffirme, tous les acteurs politiques doivent se parler pour sauver notre pays de la crise qui ne profite à aucun patriote sénégalais. Je profite de l’occasion au nom du Saemss de présenter nos condoléances aux familles des victimes.
Sud
«Il faut le noter pour le regretter que naturellement le quantum horaire va en pâtir. Cependant, entre le pire et le moindre mal, mieux vaut choisir le moindre mal parce que l’école est en train de payer un lourd tribut par rapport à cette crise.
A Bignona, c’est un jeune, un enfant de CM2 qui a été tué et avec l’insouciance des enfants et le manque de maîtrise de certaines Forces de l’ordre pour éviter le pire et des drames, il est important de retenir ces 4 millions d’enfants, pour que toutes les bonnes volontés s’investissent afin qu’on puisse dérouler les enseignements-apprentissages sereinement.
Mais dans ce contexte, il faut le dire et le noter quand même, c’est une décision de sagesse. Il faudrait également que Chef de l’Etat puisse emboîter en parlant aux Sénégalais pour avoir une décision de sagesse, que tous les espaces soit scolaires, soit sociaux, soit économiques, que les choses puissent se dérouler. Et également décrisper la situation en évitant ce qui se passe aujourd’hui à Tivaouane, où le surveillant général du bloc scientifique a eu le bras cassé. Il a un certificat médical que j’ai même envoyé chez un de vos reporters à qui on refuse la visite.
On a alerté toutes les organisations des droits de l’homme pour que vraiment, l’humanitaire puisse prévaloir dans cette situation-là parce que même en temps de guerre, les personnes ont besoin d’être assistées»
Saourou Sene, SG DU SAEMSS : «La tension sociale impose la suspension des cours»
«J’ai appris et compris la décision des Ministres en charge de l’Education et de la Formation Technique et Professionnelle. Nous avons tous vécu dans notre cher pays les scènes de violences notées partout. C’est d’abord regrettable pour notre pays et en tant qu’organisation syndicale, nous appelons au sens des responsabilités pour préserver la stabilité sociale qui faisait jadis l’exception sénégalaise. Il faut que les acteurs de tout bord se parlent pour l’intérêt supérieur de notre pays.
Pour revenir à cette décision de suspension des cours, je crois que la tension sociale l’impose pour protéger nos élèves, les enseignants et les personnels administratifs et techniques.
Les images insoutenables qui défilent sur les réseaux sociaux et les télévisions ne doivent pas enregistrer la participation d’élèves sensés être l’avenir de notre pays. Je le réaffirme, tous les acteurs politiques doivent se parler pour sauver notre pays de la crise qui ne profite à aucun patriote sénégalais. Je profite de l’occasion au nom du Saemss de présenter nos condoléances aux familles des victimes.
Sud