C’est un décret officiel qui a fixé à la date de ce mercredi 1er décembre le début de la révision exceptionnelle des listes. L’opération se terminera fin juin 2011. Elle doit permettre aux Sénégalais qui seront en âge de voter le jour du scrutin présidentiel, le 26 février 2012, de rejoindre les listes électorales.
L’opposition s’interroge cependant sur les objectifs réels d’une révision qui démarre quinze mois avant le scrutin et en plein audit du fichier électoral, comme l’exprime Ndiaga Sylla. Il est le président de la commission élection de l’alliance Benno Taxawal Senegal. « Nous estimons que les deux actions ne peuvent pas être menées de manière concomitante. Quand par exemple une boutique fait un inventaire, il y a une procédure simple qui consiste à fermer boutique ».
De son côté, le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom se veut rassurant : « cette ouverture de la révision n’a aucune interférence avec l’audit du fichier électoral, parce que les personnes qui sont inscrites sur les listes électorales pendant cette révision exceptionnelle, ne sont pas immédiatement versées dans le fichier électoral. Il y a un processus de validation, de contrôle. Et c’est à l’issue seulement de ce processus de validation qu’ils sont intégrés dans le fichier électoral ».
L’opposition n’est pour l’instant pas encore convaincue. Elle rappelle que le président Wade s’était engagé à ne prendre aucune décision qui gênerait l’audit.
L’opposition s’interroge cependant sur les objectifs réels d’une révision qui démarre quinze mois avant le scrutin et en plein audit du fichier électoral, comme l’exprime Ndiaga Sylla. Il est le président de la commission élection de l’alliance Benno Taxawal Senegal. « Nous estimons que les deux actions ne peuvent pas être menées de manière concomitante. Quand par exemple une boutique fait un inventaire, il y a une procédure simple qui consiste à fermer boutique ».
De son côté, le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom se veut rassurant : « cette ouverture de la révision n’a aucune interférence avec l’audit du fichier électoral, parce que les personnes qui sont inscrites sur les listes électorales pendant cette révision exceptionnelle, ne sont pas immédiatement versées dans le fichier électoral. Il y a un processus de validation, de contrôle. Et c’est à l’issue seulement de ce processus de validation qu’ils sont intégrés dans le fichier électoral ».
L’opposition n’est pour l’instant pas encore convaincue. Elle rappelle que le président Wade s’était engagé à ne prendre aucune décision qui gênerait l’audit.