Le séminaire qui a réuni deux jours durant une trentaine d’associations et des personnes ressources, s’est penché sur quatre sous-thèmes susceptibles de redonner au soufisme toutes ses lettres de noblesse dans la vie islamique. Les préoccupations de la jeunesse musulmane ont été bien exposées à travers deux communications : ‘Le besoin de la jeune génération à une éducation spirituelle’ et ‘le rôle du soufisme dans l’éducation et la sensibilisation de la jeunesse’. ‘Le soufisme au Sénégal’, ‘le soufisme sunnite’, ont été les autres communications.
Dans sa déclaration introductive, le Dr Bacary Samb, spécialiste de l’Islam et des minorités en Europe, a rappelé l’essence du soufisme et son importance à l’heure de la mondialisation. ’Le soufisme est une quête spirituelle vers Dieu, c’est une manière de se détourner des biens d’ici-bas et de se consacrer au culte du Tout-Puissant. Mais c’est aussi quelque chose qui reflète l’amour du prochain, la tolérance, l’harmonie, contrairement à l’image que l’on veut donner à l’Islam à travers le monde’, a-t-il dit.
’Au moment où on parle de perte des valeurs, de déviation, dans un contexte de mondialisation sauvage, le soufisme nous permettra, nous jeunes africains, de revenir à nos valeurs fondamentales et nous affirmer en tant qu’alternative et de dire au monde musulman que l’Afrique est là et qu’elle ne sera plus un continent où on continuera de consommer des idéologies, mais qu’elle va plutôt proposer des alternatives pour montrer que l’Islam n’est ni une religion de terrorisme, ni d’intolérance, ni de violence’, a-t-il ajouté.
walf.sn
Dans sa déclaration introductive, le Dr Bacary Samb, spécialiste de l’Islam et des minorités en Europe, a rappelé l’essence du soufisme et son importance à l’heure de la mondialisation. ’Le soufisme est une quête spirituelle vers Dieu, c’est une manière de se détourner des biens d’ici-bas et de se consacrer au culte du Tout-Puissant. Mais c’est aussi quelque chose qui reflète l’amour du prochain, la tolérance, l’harmonie, contrairement à l’image que l’on veut donner à l’Islam à travers le monde’, a-t-il dit.
’Au moment où on parle de perte des valeurs, de déviation, dans un contexte de mondialisation sauvage, le soufisme nous permettra, nous jeunes africains, de revenir à nos valeurs fondamentales et nous affirmer en tant qu’alternative et de dire au monde musulman que l’Afrique est là et qu’elle ne sera plus un continent où on continuera de consommer des idéologies, mais qu’elle va plutôt proposer des alternatives pour montrer que l’Islam n’est ni une religion de terrorisme, ni d’intolérance, ni de violence’, a-t-il ajouté.
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