OBJET : Restauration des vertus comme l’honneur et la dignité dans le syndicalisme sénégalais
Camarades
Le SYNDICAT NATIONAL DES CONVOYEURS DE FONDS ET AGENTS DE SECURITE affiliée a la CDSL en ce début d’année souhaite à tous les travailleurs et a tous les syndicalistes une excellente année 2013. Mais cette année comme celles à venir que le TOUT PUISSANT NOUS DONNERA DE VIVRE ne se seront excellentes que si nous nous efforçons individuellement et collectivement à travailler à être chaque jour meilleur, et à faire mieux. Sinon nous en serons toujours à sacrifier aux traditionnels souhaits jusqu’à la fin des temps sans aucun progrès, pour le peuple sénégalais et l’Afrique en général.
Depuis que nous sommes entrés dans le monde syndical, pour comprendre comment se passent les choses, nous commençons à comprendre pour ce qui est de notre secteur, la sécurité privée, pourquoi les travailleurs gardiens et agents de sécurité vivent dans l’exploitation permanente, la précarité, pour tout dire. Notre conclusion est que les syndicats qui étaient censés défendre les travailleurs ont généralement failli à leur mission à une exception près, le SYMPAAS, qui a pu tirer son épingle du jeu.
Les autres se sont généralement contentes de d’empocher les cotisations syndicales des travailleurs qui leur ont fait confiance et jusqu’ici aucune avancée sérieuse n’a été entamée. La cause il faut le dire est la corruption généralisée qui règne en maitre dans le secteur, qui permet au patronat du gardiennage de continuer à traiter les travailleurs comme des esclaves. Le patronat comme certains syndicalistes ou plutôt syndi« khaliss » se font leur beurre sur le dos de malheureux et braves travailleurs obligés du fait des difficultés sociales et de leurs responsabilités familiales, à se soumettre à la dictature des uns et à la complicité des autres.
Il est incroyable de voir combien certains syndicalistes ne prennent même pas la peine d’user de toutes leurs prérogatives pour défendre et améliorer les conditions de vie et de travail des agents de sécurité, qui finissent par perdre confiance à juste raison, et sont ainsi pieds et poings livrés au patronat.
Aujourd’hui les secrétaires généraux de centrales qui veulent rester en place ont le devoir de mener de nouveaux combats pour améliorer les acquis d’illustres anciens syndicalistes. Des réformes du code du travail sont à faire pour protéger davantage les travailleurs. A titre d’exemple, vu les abus des chefs d’entreprises, et parfois le mépris qu’ils affichent face aux sanctions des tribunaux, il est nécessaire de faire en sorte que les licenciements ne soient possible qu’après autorisation de l’inspection du travail, et pour ce qui est des délégués ou candidats délégués que sur décision du tribunal du travail. Cela permettra à un meilleur respect des droits des uns et des autres, et a un désengorgement au niveau du tribunal pour ce qui concerne les conflits du travail. La réflexion doit aller même à une augmentation des cotisations syndicales et à une baisse d’impôts pour tout travailleur syndiqué pour inciter à la syndicalisation et à la conscientisation des travailleurs pour mieux prendre en charge leurs aspirations.
Ce qui s’est passé depuis au moins 5 ans avec la SAGAM est une honte pour le syndicalisme, et les secrétaires généraux des Centrales Syndicales sont interpellés.
Comment des syndicats tels que le SNECCS et le SYNATRACOM peuvent ils a ce point se faire les alliés de la direction de la SAGAM en acceptant de participer à des élections de délégués du personnels qu’ils n’ont jamais osé demander depuis 5 ans que les anciens délégués ont été licenciés avec l’aide du synatracom de L’UNSAS. Sachant pertinemment que ces élections ont lieu grâce à notre organisation syndicale, le SYNACOFAS
Comment ces syndicats peuvent-ils accepter de participer à une conspiration visant à écarter le SYNACOFAS qui s’est battu seul pendant trois ans pour que ces élections se tiennent.
Comment le SYNATRACOM ET LE SNECCS peuvent-ils accepter que des adhérents du SYNACOFAS soient inscrits de force par le chantage dans leurs listes pour être candidats délégués ? Et on veut nous faire croire à la solidarité syndicale.
Comment le SYNATRACOM ET LE SNECCS peuvent-ils accepter de participer à une parodie d’élections ou le représentant du SYNACOFAS se voit refuser l’accès AU BUREAU DE VOTE par les autorités de la SAGAM, et ACCEPTER LE DEPOUILLEMENT DU VOTE, OU LE SYNACOFAS GAGNANT MALGRE TOUT DE l’élection est absent ?
Comment peut-on manquer de respect à ce point aux travailleurs qu’on a abandonné et trahi pendant au moins 5 ans après avoir contribué au renvoi de leurs délégués qui avaient instaurés des acquis, et de faire croire que ces travailleurs trahis ont voté pour eux ?
Comment osent-ILS FAIRE CROIRE qu’ils seront là pour défendre les intérêts des travailleurs, alors qu’ils ont eu besoin de l’autorisation de la SAGAM pour participer à cette farce honteuse et indigne ?
Le monde syndical sénégalais a intérêt à se reprendre, et les travailleurs à avoir le courage de défendre leurs droits au lieu de rouspéter dans leurs coins. De toute façon, nous nous dresserons devant quiconque aura des comportements honteux et indigne portant préjudice à notre valeureuse corporation, dont la position stratégique n’est plus à démontrer.
Mais nous devons honnêtement d’abord balayer devant notre propre porte avant de nous attaquer aux autres causes de nos difficultés. Et très clairement la première de nos difficultés n’est rien d’autre que les comportements indignes, honteux et lâches de certains de nos dirigeants syndicaux corrompus par le patronat, comme nous l’a affirmé le PDG de la SAGAM qui disait que tous les syndicalistes ont défilé dans son bureau et devant témoins que les syndicalistes nageaient dans des eaux nauséabonds.
Au vu du comportement de certains syndicalistes on ne peut manquer sincèrement de lui donner raison. AVEC CES ELECTIONS TRUQUEES DE BOUT EN BOUT A LA SAGAM, LE SYNDICALISME EST TOMBE PLUS BAS QUE TERRE. Il nous appartient de redresser et de rectifier pour un renouveau du syndicalisme dans le secteur de la sécurité privée pour nous valoir de grandes avancées à l’image des secteurs des télécoms et de l’aéronautique.
Le Secretaire General
Jean Léopold Guéye
Camarades
Le SYNDICAT NATIONAL DES CONVOYEURS DE FONDS ET AGENTS DE SECURITE affiliée a la CDSL en ce début d’année souhaite à tous les travailleurs et a tous les syndicalistes une excellente année 2013. Mais cette année comme celles à venir que le TOUT PUISSANT NOUS DONNERA DE VIVRE ne se seront excellentes que si nous nous efforçons individuellement et collectivement à travailler à être chaque jour meilleur, et à faire mieux. Sinon nous en serons toujours à sacrifier aux traditionnels souhaits jusqu’à la fin des temps sans aucun progrès, pour le peuple sénégalais et l’Afrique en général.
Depuis que nous sommes entrés dans le monde syndical, pour comprendre comment se passent les choses, nous commençons à comprendre pour ce qui est de notre secteur, la sécurité privée, pourquoi les travailleurs gardiens et agents de sécurité vivent dans l’exploitation permanente, la précarité, pour tout dire. Notre conclusion est que les syndicats qui étaient censés défendre les travailleurs ont généralement failli à leur mission à une exception près, le SYMPAAS, qui a pu tirer son épingle du jeu.
Les autres se sont généralement contentes de d’empocher les cotisations syndicales des travailleurs qui leur ont fait confiance et jusqu’ici aucune avancée sérieuse n’a été entamée. La cause il faut le dire est la corruption généralisée qui règne en maitre dans le secteur, qui permet au patronat du gardiennage de continuer à traiter les travailleurs comme des esclaves. Le patronat comme certains syndicalistes ou plutôt syndi« khaliss » se font leur beurre sur le dos de malheureux et braves travailleurs obligés du fait des difficultés sociales et de leurs responsabilités familiales, à se soumettre à la dictature des uns et à la complicité des autres.
Il est incroyable de voir combien certains syndicalistes ne prennent même pas la peine d’user de toutes leurs prérogatives pour défendre et améliorer les conditions de vie et de travail des agents de sécurité, qui finissent par perdre confiance à juste raison, et sont ainsi pieds et poings livrés au patronat.
Aujourd’hui les secrétaires généraux de centrales qui veulent rester en place ont le devoir de mener de nouveaux combats pour améliorer les acquis d’illustres anciens syndicalistes. Des réformes du code du travail sont à faire pour protéger davantage les travailleurs. A titre d’exemple, vu les abus des chefs d’entreprises, et parfois le mépris qu’ils affichent face aux sanctions des tribunaux, il est nécessaire de faire en sorte que les licenciements ne soient possible qu’après autorisation de l’inspection du travail, et pour ce qui est des délégués ou candidats délégués que sur décision du tribunal du travail. Cela permettra à un meilleur respect des droits des uns et des autres, et a un désengorgement au niveau du tribunal pour ce qui concerne les conflits du travail. La réflexion doit aller même à une augmentation des cotisations syndicales et à une baisse d’impôts pour tout travailleur syndiqué pour inciter à la syndicalisation et à la conscientisation des travailleurs pour mieux prendre en charge leurs aspirations.
Ce qui s’est passé depuis au moins 5 ans avec la SAGAM est une honte pour le syndicalisme, et les secrétaires généraux des Centrales Syndicales sont interpellés.
Comment des syndicats tels que le SNECCS et le SYNATRACOM peuvent ils a ce point se faire les alliés de la direction de la SAGAM en acceptant de participer à des élections de délégués du personnels qu’ils n’ont jamais osé demander depuis 5 ans que les anciens délégués ont été licenciés avec l’aide du synatracom de L’UNSAS. Sachant pertinemment que ces élections ont lieu grâce à notre organisation syndicale, le SYNACOFAS
Comment ces syndicats peuvent-ils accepter de participer à une conspiration visant à écarter le SYNACOFAS qui s’est battu seul pendant trois ans pour que ces élections se tiennent.
Comment le SYNATRACOM ET LE SNECCS peuvent-ils accepter que des adhérents du SYNACOFAS soient inscrits de force par le chantage dans leurs listes pour être candidats délégués ? Et on veut nous faire croire à la solidarité syndicale.
Comment le SYNATRACOM ET LE SNECCS peuvent-ils accepter de participer à une parodie d’élections ou le représentant du SYNACOFAS se voit refuser l’accès AU BUREAU DE VOTE par les autorités de la SAGAM, et ACCEPTER LE DEPOUILLEMENT DU VOTE, OU LE SYNACOFAS GAGNANT MALGRE TOUT DE l’élection est absent ?
Comment peut-on manquer de respect à ce point aux travailleurs qu’on a abandonné et trahi pendant au moins 5 ans après avoir contribué au renvoi de leurs délégués qui avaient instaurés des acquis, et de faire croire que ces travailleurs trahis ont voté pour eux ?
Comment osent-ILS FAIRE CROIRE qu’ils seront là pour défendre les intérêts des travailleurs, alors qu’ils ont eu besoin de l’autorisation de la SAGAM pour participer à cette farce honteuse et indigne ?
Le monde syndical sénégalais a intérêt à se reprendre, et les travailleurs à avoir le courage de défendre leurs droits au lieu de rouspéter dans leurs coins. De toute façon, nous nous dresserons devant quiconque aura des comportements honteux et indigne portant préjudice à notre valeureuse corporation, dont la position stratégique n’est plus à démontrer.
Mais nous devons honnêtement d’abord balayer devant notre propre porte avant de nous attaquer aux autres causes de nos difficultés. Et très clairement la première de nos difficultés n’est rien d’autre que les comportements indignes, honteux et lâches de certains de nos dirigeants syndicaux corrompus par le patronat, comme nous l’a affirmé le PDG de la SAGAM qui disait que tous les syndicalistes ont défilé dans son bureau et devant témoins que les syndicalistes nageaient dans des eaux nauséabonds.
Au vu du comportement de certains syndicalistes on ne peut manquer sincèrement de lui donner raison. AVEC CES ELECTIONS TRUQUEES DE BOUT EN BOUT A LA SAGAM, LE SYNDICALISME EST TOMBE PLUS BAS QUE TERRE. Il nous appartient de redresser et de rectifier pour un renouveau du syndicalisme dans le secteur de la sécurité privée pour nous valoir de grandes avancées à l’image des secteurs des télécoms et de l’aéronautique.
Le Secretaire General
Jean Léopold Guéye