Dans une lettre rendue publique et adressée au Conseil national syrien et aux leaders des autres groupes de l'opposition syrienne, Human Rights Watch dénonce, mardi 20 mars, de graves abus - kidnapping, détention, torture de membres des forces de sécurité ainsi que des milices gouvernementales, les shabeehas - commis par des combattants rebelles. L'ONG pointe également des exécutions par des rebelles armés de membres des forces de sécurité et de civils.
HWR appelle les leaders de l'opposition syrienne à condamner fermement ces exactions. Selon des témoignages recueillis par l'ONG, certaines de ces attaques étaient motivées par un sentiment anti-alaouite. "Les méthodes brutales et violentes du gouvernement syrien ne justifient en rien des mauvais traitements de la part des combattants rebelles armés", rappelle Sarah Leah Whitson, directrice de HWR au Proche-Orient.
DÉPLOIEMENT SÉCURITAIRE MASSIF À DAMAS
Sur le terrain, des combats sporadiques opposaient à Damas mardi des soldats de l'armée régulière aux déserteurs de l'Armée syrienne libre, tandis que les troupes poursuivaient leurs opérations à travers le pays, provoquant la mort d'au moins seize civils. Un militant sur place a fait état d'un "déploiement sécuritaire massif dans la majorité des quartiers de Damas", notamment aux abords de la place des Abbassides. Selon lui, les forces gouvernementales menaient également des perquisitions à Dmeir et Douma, et s'étaient déployées dans de nombreuses autres localités de la banlieue de la capitale.
Les Comités locaux de coordination (LCC, qui animent la contestation sur le terrain) avaient affirmé auparavant que des "tirs nourris résonnaient en direction de la place Arnous depuis le boulevard de Bagdad", dans le centre de Damas. De son côté, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que des tirs étaient entendus dans les quartiers de Barzé et de Qaboun, en périphérie de la capitale syrienne.
MILITARISATION CROISSANTE
Alors que la révolte populaire hostile au régime du président Bachar Al-Assad est entrée dans sa deuxième année, elle se militarise et l'opposition ainsi que plusieurs pays, notamment du Golfe, appellent à armer les déserteurs regroupés dans l'ASL, qui multiplient les affrontements avec l'armée. Un soldat de l'armée régulière a ainsi été tué par des rebelles à l'aube dans la région de Deraa (Sud). Lundi, cinquante et une personnes avaient trouvé la mort, dont vingt-deux civils, vingt et un membres des forces de l'ordre et huit rebelles.
SOURCE:lemonde.fr
HWR appelle les leaders de l'opposition syrienne à condamner fermement ces exactions. Selon des témoignages recueillis par l'ONG, certaines de ces attaques étaient motivées par un sentiment anti-alaouite. "Les méthodes brutales et violentes du gouvernement syrien ne justifient en rien des mauvais traitements de la part des combattants rebelles armés", rappelle Sarah Leah Whitson, directrice de HWR au Proche-Orient.
DÉPLOIEMENT SÉCURITAIRE MASSIF À DAMAS
Sur le terrain, des combats sporadiques opposaient à Damas mardi des soldats de l'armée régulière aux déserteurs de l'Armée syrienne libre, tandis que les troupes poursuivaient leurs opérations à travers le pays, provoquant la mort d'au moins seize civils. Un militant sur place a fait état d'un "déploiement sécuritaire massif dans la majorité des quartiers de Damas", notamment aux abords de la place des Abbassides. Selon lui, les forces gouvernementales menaient également des perquisitions à Dmeir et Douma, et s'étaient déployées dans de nombreuses autres localités de la banlieue de la capitale.
Les Comités locaux de coordination (LCC, qui animent la contestation sur le terrain) avaient affirmé auparavant que des "tirs nourris résonnaient en direction de la place Arnous depuis le boulevard de Bagdad", dans le centre de Damas. De son côté, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que des tirs étaient entendus dans les quartiers de Barzé et de Qaboun, en périphérie de la capitale syrienne.
MILITARISATION CROISSANTE
Alors que la révolte populaire hostile au régime du président Bachar Al-Assad est entrée dans sa deuxième année, elle se militarise et l'opposition ainsi que plusieurs pays, notamment du Golfe, appellent à armer les déserteurs regroupés dans l'ASL, qui multiplient les affrontements avec l'armée. Un soldat de l'armée régulière a ainsi été tué par des rebelles à l'aube dans la région de Deraa (Sud). Lundi, cinquante et une personnes avaient trouvé la mort, dont vingt-deux civils, vingt et un membres des forces de l'ordre et huit rebelles.
SOURCE:lemonde.fr