« L’heure du Wallu a sonné. Il faut porter secours au Sénégal et aux Sénégalais et pour cela, il faut s’organiser. Nous ne sommes ni des aventuriers, ni des aventuristes. De ce point de vue, nous pouvons organiser la mobilisation, nous pouvons organiser la descente des Sénégalais dans la rue. Mais, il y a un préalable. Il faut d’abord qu’à la base, des forces sincères, des forces solides, des forces basées sur des convictions se retrouvent, se parlent et mettent en branle un mouvement qui puisse prendre en charge les aspirations profondes des Sénégalais », estime le leader du Jëf-jël. A en croire Talla Sylla, « il faut s’organiser dans les quartiers, il faut s’organiser dans les villages. Il faut mettre en place partout des comités Wallu Sénégal, pour justement défendre la République, défendre le Sénégal. Parce que la volonté de Abdoulaye Wade, c’est d’imposer son fils, car il ne peut pas se permettre d’avoir un autre successeur que Karim Wade, il sait pourquoi ». Comme parade à cette alternative qu’on prête au chef de l’Etat, Talla Sylla avance : « C’est la raison pour laquelle nous devons nous organiser justement, pour mettre un terme à ce processus qui est en train de déstructurer totalement notre démocratie et notre république ». Quand on lui demande pourquoi le Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds) ne se choisirait pas un autre héritier que son fils Karim, le leader de l’Alliance Jëf-jël pense que « Wade a eu l’expérience Idrissa Seck, il a eu l’expérience Macky Sall. Il n’a confiance en personne. Donc, pour couvrir ses arrières, il n’a confiance qu’en son fils. C’est la raison pour laquelle il est en train de tout mettre en œuvre, il a son plan qu’il applique patiemment, de façon très méthodique. C’est le seul projet qu’il conduit de façon méthodique, il sait pourquoi. C’est une question de survie et c’est une question de sécurité pour lui et pour sa famille. Alors, c’est à nous peuple sénégalais, à nous opposition, à nous société civile, de nous organiser pour sauver notre pays ».
Plus de leader incontestable
De l’avis de Talla Sylla, « il ne s’agit pas de s’organiser pour mettre en avant un homme, quel qu’il soit dans l’opposition. Mais il s’agit de s’organiser pour sauver le Sénégal. Quelqu’un nous a parlé de promouvoir un leader incontestable dans l’opposition. Ce que nous ne voulons plus, justement, c’est qu’il y ait un leader incontestable. C’est ce qui est arrivé avec Wade et c’est la raison principale qui explique les déboires que nous sommes en train de vivre aujourd’hui ». Le responsable politique natif de la capitale du Rail donne alors la bonne formule. « Ce dont nous avons besoin, c’est de nous retrouver, comme dans le cadre des Assises nationales, pour répondre à la question : que faire ? Une fois qu’on aura répondu à la question : que faire ? Il sera plus facile de répondre à la question de l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut ».
Plus de leader incontestable
De l’avis de Talla Sylla, « il ne s’agit pas de s’organiser pour mettre en avant un homme, quel qu’il soit dans l’opposition. Mais il s’agit de s’organiser pour sauver le Sénégal. Quelqu’un nous a parlé de promouvoir un leader incontestable dans l’opposition. Ce que nous ne voulons plus, justement, c’est qu’il y ait un leader incontestable. C’est ce qui est arrivé avec Wade et c’est la raison principale qui explique les déboires que nous sommes en train de vivre aujourd’hui ». Le responsable politique natif de la capitale du Rail donne alors la bonne formule. « Ce dont nous avons besoin, c’est de nous retrouver, comme dans le cadre des Assises nationales, pour répondre à la question : que faire ? Une fois qu’on aura répondu à la question : que faire ? Il sera plus facile de répondre à la question de l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut ».