Les faits se sont déroulés mardi 21 septembre 2010. Mahamat Zène, riche homme d’affaires qui vient d’épouser l’une des filles du président Idriss Déby, roule dans son 4×4 à N’Djamena, quand la voiture est attaquée. Mahamat Zène s’en sort sans la moindre égratignure. L’auteur ne tarde pas à être arrêté.
Un des fils du chef de l’Etat incriminé
Interrogé par la police, il se met à parler et l’on apprend que son objectif n’était pas crapuleux mais criminel. Il devait éliminer Mahamat Zène. L’homme va plus loin. Il incrimine un des fils du chef de l’Etat. Mécontent du mariage de sa sœur avec l’homme d’affaires, il aurait voulu éliminer le mari. Selon plusieurs sources, le 27 septembre, un des fils du président Déby était en garde à vue au commissariat central. Trois autres membres de la famille présidentielle aussi.
Pour l’heure, la police s’interroge sur la réalité de cette opération. Est-ce qu’un assassinat était bel et bien programmé, ou était-ce un règlement de compte, une machination destinée à salir la famille d’Idriss Déby ? Est-ce que cette affaire est le fruit de rivalités internes au sein du clan ? L’enquête se poursuit et l’on souligne en haut lieu à N’Djamena que nul n’est au-dessus des lois.
RFI
Un des fils du chef de l’Etat incriminé
Interrogé par la police, il se met à parler et l’on apprend que son objectif n’était pas crapuleux mais criminel. Il devait éliminer Mahamat Zène. L’homme va plus loin. Il incrimine un des fils du chef de l’Etat. Mécontent du mariage de sa sœur avec l’homme d’affaires, il aurait voulu éliminer le mari. Selon plusieurs sources, le 27 septembre, un des fils du président Déby était en garde à vue au commissariat central. Trois autres membres de la famille présidentielle aussi.
Pour l’heure, la police s’interroge sur la réalité de cette opération. Est-ce qu’un assassinat était bel et bien programmé, ou était-ce un règlement de compte, une machination destinée à salir la famille d’Idriss Déby ? Est-ce que cette affaire est le fruit de rivalités internes au sein du clan ? L’enquête se poursuit et l’on souligne en haut lieu à N’Djamena que nul n’est au-dessus des lois.
RFI