C’est suite à une odeur nauséabonde qui émanait de sa chambre que ses parents et voisins ont eu des doutes. Et c’est lorsqu’ils ont ouvert la chambre qu’ils découvrent son cadavre en pleine décomposition. Voulons se débarrasser au plus vite de ce défunt encombrant dont personne ne savait pourtant de quoi il est mort, les parents de M.F s’empressent d’aller l’enterrer. C’est une fois que le trou fut creusé, qu’une muée d’abeilles s’abattit sur eux, les poursuivant même à travers les ruelles du quartier de cité Senghor. C’est donc fautes de pouvoir enterrer M.F et de l’odeur inconfortable du cadavre, qu’ils se sont résolus à appeler les sapeurs pompiers qui a leur tour informe le procureur de Thiès. Celui-ci ordonnant immédiatement une autopsie pour établir le genre de mort. Le médecin-légiste désigné n’aura pas plus de succès devant la décomposition trop avancée du corps de la victime. C’est finalement tard le soir, au coucher du soleil lorsque les abeilles finirent de rejoindre leur ruche, que M.F a été inhumé. Les péripéties de la mort de ce déficient mental alimentent encore les commentaires dans la cité du rail. Mais ce qui revient souvent, ce sont les paires de babouches et les bonnets que ceux qui étaient venus enterrés M.F ont laissé dans le cimetière lors de l’attaque des abeilles.
SOURCE THIEY LE JOURNAL VIA THIESINFOS.COM
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