«Nous invitons, une fois de plus, les autorités municipales à constater que le cimetière Saint-Lazare va bientôt atteindre la saturation comme le cimetière Bel-Air.» Cette requête est à nouveau formulée par le Cardinal Théodore Adrien Sarr à l’endroit des autorités municipales.
ImageAu rythme où vont les choses, certains Chrétiens ont même du mal à retrouver avant-hier la tombe de leur parent. C’est le cas d’une femme, la cinquantaine bien sonnée. S’adressant à un jeune garçon qui s’affairait à reprendre, à l’aide de la peinture, les écritures mentionnant le nom d’un défunt sur une tombe, la vieille l’interpelle : «Pardon, ne connais-tu pas où se trouvent les tombes des morts enterrés au mois de juin ?» Une question à laquelle le jeune homme a répondu par la négative.
Excepté les dimanches réservés à l’adoration du Seigneur, Saint-Lazare reçoit quotidiennement trois voire quatre morts.
La requête de l’Eglise pourrait trouver une réponse favorable. Augustin Senghor, maire de Gorée et représentant du maire de Dakar rassure : «Nous nous évertuerons à examiner avec diligence toutes vos requêtes orientées vers la satisfaction des demandes collectives.» Il précise que la requête sera transmise aux autorités municipales, afin que, dans un proche avenir elle puisse être satisfaite. M. Senghor a aussi certifié au Cardinal que «le maire (de Dakar) et sa municipalité sont toujours disponibles à satisfaire les demandes de la dynamique et exemplaire communauté chrétienne».
«C’EST DOMMAGE !»
Abbé Alain Maurice Atabar, curé de la paroisse Notre Dame des Anges, a déploré le comportement de Barthélémy Dias et Cie. Revenant sur les incidents ayant émaillé la bénédiction du monument du cimetière, il soutient : «Pour nous, l’objectif premier, c’est de venir et prier au monument des morts. Mais il y a eu des incidents qui ont été annoncés et qui ont été réalisés. Et c’est dommage !», regrette-t-il. Par la même occasion il a rejeté l’idée des protestataires, selon laquelle, leur invitation aurait une connotation politique.
Le curé de Notre Dame des Anges de revenir sur l’histoire en rappelant que «le Cogecic (Comité de gestion des cimetières catholiques), dans son souci de rendre les cimetières accueillant a reçu la proposition des membres de l’Anoci qui avaient manifesté la volonté de lever les murs du cimetière». Face à cette proposition, le Cogecic ne s’est pas fait prier. «Nous avons accepté», affirme le prêtre avant de préciser leur priorité qui «consistait à réaliser un parking».
Tout de même, l’Anoci trouve ces idées réalisables et s’engage à faire le monument à hauteur de 16 millions de francs, ajoute-t-il.
Comme pour montrer l’absence d’une volonté politicienne, abbé Alain rappelle qu’ils ont eu à construire un mausolée qui a coûté à l’Eglise 25 millions. C’est pour montrer, en fait, qu’ils étaient en mesure de réaliser le monument. En plus, il y avait d’autres partenaires. Il rejette ainsi, toute idée de corruption et demande aux jeunes catholiques de rester éveillés en oeuvrant pour le bien de la société.
Et pour ceux qui soutiennent que l’Eglise n’a pas remercié l’an dernier les talibés de Kara qui ont pris part au nettoyage et au désherbage des cimetières, le prêtre avoue que c’est lui qui l’a fait en prenant son portable pour informer le Cardinal de la présence des talibés de Kara au cimetière. Et le Cardinal d’appeler, informe-t-il, à son tour, leur responsable. Un geste que l’Evêque va réitérer le jour de la Toussaint en remerciant Serigne Modou Kara et ses disciples, confirme l’abbé.
source le quotidien
ImageAu rythme où vont les choses, certains Chrétiens ont même du mal à retrouver avant-hier la tombe de leur parent. C’est le cas d’une femme, la cinquantaine bien sonnée. S’adressant à un jeune garçon qui s’affairait à reprendre, à l’aide de la peinture, les écritures mentionnant le nom d’un défunt sur une tombe, la vieille l’interpelle : «Pardon, ne connais-tu pas où se trouvent les tombes des morts enterrés au mois de juin ?» Une question à laquelle le jeune homme a répondu par la négative.
Excepté les dimanches réservés à l’adoration du Seigneur, Saint-Lazare reçoit quotidiennement trois voire quatre morts.
La requête de l’Eglise pourrait trouver une réponse favorable. Augustin Senghor, maire de Gorée et représentant du maire de Dakar rassure : «Nous nous évertuerons à examiner avec diligence toutes vos requêtes orientées vers la satisfaction des demandes collectives.» Il précise que la requête sera transmise aux autorités municipales, afin que, dans un proche avenir elle puisse être satisfaite. M. Senghor a aussi certifié au Cardinal que «le maire (de Dakar) et sa municipalité sont toujours disponibles à satisfaire les demandes de la dynamique et exemplaire communauté chrétienne».
«C’EST DOMMAGE !»
Abbé Alain Maurice Atabar, curé de la paroisse Notre Dame des Anges, a déploré le comportement de Barthélémy Dias et Cie. Revenant sur les incidents ayant émaillé la bénédiction du monument du cimetière, il soutient : «Pour nous, l’objectif premier, c’est de venir et prier au monument des morts. Mais il y a eu des incidents qui ont été annoncés et qui ont été réalisés. Et c’est dommage !», regrette-t-il. Par la même occasion il a rejeté l’idée des protestataires, selon laquelle, leur invitation aurait une connotation politique.
Le curé de Notre Dame des Anges de revenir sur l’histoire en rappelant que «le Cogecic (Comité de gestion des cimetières catholiques), dans son souci de rendre les cimetières accueillant a reçu la proposition des membres de l’Anoci qui avaient manifesté la volonté de lever les murs du cimetière». Face à cette proposition, le Cogecic ne s’est pas fait prier. «Nous avons accepté», affirme le prêtre avant de préciser leur priorité qui «consistait à réaliser un parking».
Tout de même, l’Anoci trouve ces idées réalisables et s’engage à faire le monument à hauteur de 16 millions de francs, ajoute-t-il.
Comme pour montrer l’absence d’une volonté politicienne, abbé Alain rappelle qu’ils ont eu à construire un mausolée qui a coûté à l’Eglise 25 millions. C’est pour montrer, en fait, qu’ils étaient en mesure de réaliser le monument. En plus, il y avait d’autres partenaires. Il rejette ainsi, toute idée de corruption et demande aux jeunes catholiques de rester éveillés en oeuvrant pour le bien de la société.
Et pour ceux qui soutiennent que l’Eglise n’a pas remercié l’an dernier les talibés de Kara qui ont pris part au nettoyage et au désherbage des cimetières, le prêtre avoue que c’est lui qui l’a fait en prenant son portable pour informer le Cardinal de la présence des talibés de Kara au cimetière. Et le Cardinal d’appeler, informe-t-il, à son tour, leur responsable. Un geste que l’Evêque va réitérer le jour de la Toussaint en remerciant Serigne Modou Kara et ses disciples, confirme l’abbé.
source le quotidien
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