Pour se faire de l’argent, tous les moyens sont bons aux yeux de certains. Le vendredi 10 Décembre 2010, S.Dieng rencontre dans une boîte de nuit de la place G.Sarr, qui lui fait savoir qu’un certain O.Lô, se trouvant en Italie, cherche un convoyeur pour lui transporter, par le ventre, une importante quantité de cocaïne. Au téléphone, O. Lô lui dit qu’il peut gagner 4.000 euros dans le trafic (2.620.000 F Cfa). S. Dieng est d’accord. D’Italie, le trafiquant notoire le met en rapport avec son frère A. Lô, qu’il rencontrera quelques jours plus tard à Yoff. Le 19 Décembre, A. Lô lui remet les 70 boulettes qu’il doit avaler avant de prendre son vol. Mais S. Dieng ne parvient pas à ingurgiter la totalité de la cocaïne, à cause de vomissements. N’en pouvant plus, il appelle A. Lô pour le supplier presque de venir prendre la quantité restante.
Quelques instants avant son vol, il allait faire ses formalités quand les éléments de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), qui suivaient ses moindres faits et gestes depuis quelques jours, l’ont arrêté. A l’hôpital, il expulse 35 boulettes d’un poids total de 430g. Une bonne partie de la poudre a été vomie. Les flics lui demandent d’appeler A. Lô, pour lui dire que son vol a été annulé et qu’il doit retourner chez lui. Le mieux serait donc qu’il vienne reprendre la drogue. Quand il se pointe au rendez-vous, les limiers le cueillent. Le même procédé est utilisé pour le troisième larron I.Udegbuman, Nigérian, qui tombe lui aussi dans le piège.
Domicilié à Hann Maristes, il est un trafiquant notoire. Au domicile de A.Lô, les enquêteurs découvrent deux grosses boulettes de 40 g que le Nigérian a avoué avoir reconditionné, lorsque S. Dieng leur a rendu la quantité qu’il ne pouvait avaler. Pour la confection de la drogue achetée à 8.205.000 F Cfa chez un certain Blaky, il a reçu 150.000 francs. Ils ont tous les trois été déférés devant le Procureur pour tentative d’exportation, détention et entente en vue de trafic international de cocaïne.
Hadja Diaw GAYE
l'asquotidien
Quelques instants avant son vol, il allait faire ses formalités quand les éléments de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), qui suivaient ses moindres faits et gestes depuis quelques jours, l’ont arrêté. A l’hôpital, il expulse 35 boulettes d’un poids total de 430g. Une bonne partie de la poudre a été vomie. Les flics lui demandent d’appeler A. Lô, pour lui dire que son vol a été annulé et qu’il doit retourner chez lui. Le mieux serait donc qu’il vienne reprendre la drogue. Quand il se pointe au rendez-vous, les limiers le cueillent. Le même procédé est utilisé pour le troisième larron I.Udegbuman, Nigérian, qui tombe lui aussi dans le piège.
Domicilié à Hann Maristes, il est un trafiquant notoire. Au domicile de A.Lô, les enquêteurs découvrent deux grosses boulettes de 40 g que le Nigérian a avoué avoir reconditionné, lorsque S. Dieng leur a rendu la quantité qu’il ne pouvait avaler. Pour la confection de la drogue achetée à 8.205.000 F Cfa chez un certain Blaky, il a reçu 150.000 francs. Ils ont tous les trois été déférés devant le Procureur pour tentative d’exportation, détention et entente en vue de trafic international de cocaïne.
Hadja Diaw GAYE
l'asquotidien