Le groupe futur média est en train de se dégarnir de son personnel, aussi bien à la radio qu’au journal. En peu de temps, le quotidien très prisé a perdu des hommes qu’on pourrait appeler la sève nourricière de la rédaction. Récemment, le directeur de publication adjoint de l’Obs, Serigne Saliou Samb, a démissionné pour lancer le journal « Le Pays au quotidien ». Un journal financé par Cheikh Diallo, conseiller en communication de Karim Wade. Serigne Saliou Samb (SSS) fait partie des piliers de l’Obs. Il a rallié l’organe en 2005 quand il venait de démarrer, et rien ne prédisait que le journal occuperait la tête des journaux. Mais avec de la persévérance, SSS qui était un simple reporter a gravi les échelons jusqu’à être promu Dirpub adjoint. C’est cet « esprit robuste » diplômé du Cesti et écrivain de surcroît que l’Obs a perdu. Un autre départ fortement ressenti par le journal est celui du Dirpub Mamoudou Wone, aujourd’hui éditeur du quotidien « Enquête ». Son départ a négativement impacté sur la vente du produit. Le contenu n’était plus apprécié par les lecteurs comme auparavant, et cela a entrainé une forte chute des ventes du quotidien. De 60 mille exemplaires, l’Obs est passé à 30 mille depuis plusieurs semaines. C’est d’ailleurs cette baisse de recettes qui explique que Youssou Ndour menace de licencier l’actuel dirpub Pape Samba Diarra. La tension est actuellement vive et le climat délétère à la rédaction. Des indicateurs qui font que le groupe futur média traverse une mauvaise passe. D’autant plus que Aliou Ndaye, gérant actuel du groupe, a lancé un défi à Youssou Ndour, que si Diarra est limogé, il partira avec lui.
Les soubresauts que le groupe futur média connait depuis quelques temps ne sont pas étrangers aux organes de presse. C’est tout à fait normal. On peut même dire que ces remous sont consubstantiels à tout organe de presse. Le groupe Walf en sait quelque chose pour avoir perdu plus de 30 éléments en peu d’années. Parmi eux, on note Ibrahima Benjamin Diagne, Balla Preira, Birahim Gningue, Maïmouna Ndir Badiane, Malick Ba etc. Les départs pour des raisons de mauvais traitement salarial ou d’offre plus alléchante ailleurs sont monnaie courante. Et c’est principalement ces motifs qui justifient la transhumance dans le milieu de la presse.
Pape Matar NDIAYE : leral.net
Les soubresauts que le groupe futur média connait depuis quelques temps ne sont pas étrangers aux organes de presse. C’est tout à fait normal. On peut même dire que ces remous sont consubstantiels à tout organe de presse. Le groupe Walf en sait quelque chose pour avoir perdu plus de 30 éléments en peu d’années. Parmi eux, on note Ibrahima Benjamin Diagne, Balla Preira, Birahim Gningue, Maïmouna Ndir Badiane, Malick Ba etc. Les départs pour des raisons de mauvais traitement salarial ou d’offre plus alléchante ailleurs sont monnaie courante. Et c’est principalement ces motifs qui justifient la transhumance dans le milieu de la presse.
Pape Matar NDIAYE : leral.net