Guidé par le panafricanisme, Tahéruka Shabazz, compte rentrer en Centrafrique pour l'engagement de son parti politique (Pnp) dans la bataille électorale que la feuille de route prévoit pour 2015. « C'est quelqu'un qui était connu dans la vie civile et pas dans la politique. Comme beaucoup, j'avais bon esprit, mais là où elle devait faire preuve de fermeté, elle a fait preuve de laxisme et le porte comme un boulet aujourd'hui. Quand elle est arrivée aux affaires, au lieu de négocier avec les modérés, ceux qui sont prompts à discuter et qui ont une parole, elle a tout simplement ouvert la porte à tout un chacun sans condition aucune. Si bien que dans son gouvernement présidentiel, vous trouvez des miliciens Séléka, des miliciens anti-balakas et ceux qui discutent avec elle sont les mêmes qui parlent de partition. Notre reproche, c'est son manque de clarté et de vision. On aurait aimé qu'elle soit plus tranchante et ce n'est absolument pas le cas. Par exemple, à l'heure actuelle, un Premier ministre vient d'être nommé, le remaniement avait été annoncé en juin, donc quasiment deux mois pour faire son choix et depuis deux semaines que l'annonce a été faite, le gouvernement est paralysé. Elle dit ne pas avoir les moyens de sa politique de conciliation pour agir, mais je pense que les moyens politiques, il faut les arracher », a dit le président du Parti du nouveau panafricain de la République centrafricaine dans un entretien avec Le Quotidien.
Mamita Ndiaye
Mamita Ndiaye