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Tambacounda / Ramadan et cherté de la vie : Cheikh Cissé de l’Unacois Yessal appelle les commerçants à soulager les Sénégalais

Le président de l’Unacois Yessal invite les commerçants à baisser leurs prix, pour accompagner les Sénégalais dans le jeûne. Un appel qui intervient au moment où la flambée des prix continue de se propager depuis la guerre russe en Ukraine.


Rédigé par leral.net le Mercredi 6 Avril 2022 à 10:55 | | 0 commentaire(s)|

Le covid-19 avait déjà fait ses effets sur l’économie qui était en convalescence. Mais la guerre entre l’Ukraine et la Russie, après un mois, a commencé à impacter les cours mondiaux. Cela a favorisé une hausse généralisée des denrées de première nécessité au Sénégal, malgré les efforts de l’Etat, alors que le Ramadan est déjà là. Cette situation a fait réagir le président de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Yessal).

«Après avoir renoncé à 50 milliards de taxes pour réduire les prix, le président de la République, Macky Sall nous a reçus en audience pour que nous puissions sensibiliser nos camarades sur cette importante décision. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, nous sommes là», a dit Cheikh Cissé, qui était à Goudiry. Qui ajoute : «Nous avons échangé avec les commerçants de Goudiry et nous leur avons demandé de baisser leur prix pour soulager les populations en ce mois béni de Ramadan. Et nous avons bon espoir qu’ils nous ont bien compris ».

Toutefois, il a invité ses collègues à bannir la vente de produits prohibés car pendant le mois de ramadan, «certains commerçants véreux en profitent pour mettre sur le marché des produits périmés frauduleux». M. Cissé a ainsi invité les commerçants à éviter de telle pratique. Un appel qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd puisque déjà, le nouveau président du bureau de l’Unacois Yessal de Goudiry, Mame Mor Niang salue ce message. Le préfet de Goudiry qui a présidé la rencontre, a salué les «efforts» que le président de l’organisation fournit pour l’épanouissement des commerçants.

Cette flambée des prix redoutée est déjà là avec le prix de l’huile qui a pris l’ascenseur à Dakar, notamment, alors que le gouvernement avait procédé en février dernier à une baisse. Les craintes sont loin de se dissiper dans un contexte où le blé russe dont dépend beaucoup de pays, se fait rare et où le prix du baril de pétrole grimpe.






Bes Bi