Les faits se sont déroulés le 11 avril 2010 quand la dame Ida Bindia informa la brigade de gendarmerie de Kédougou d’une altercation dans son domicile entre l’accusé et Karamba Kanté, dont ce dernier sortit avec une blessure grave à l’arme blanche à laquelle il succomba.
L’avocat général Habib Aw, en retraçant le film des événements, a souligné que cette altercation est intervenue quand le mis en cause a tenu des propos ‘’malveillants, ethnicistes, discriminatoires, et discourtois, à l’endroit de la victime qui s’est sentie profondément touchée, (…) et a réagi’’.
‘’Les propos sont du genre ‘est-ce que Kédougou appartient au Sénégal ou aux peulhs’’, a-t-il précisé, ajoutant que ‘’c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase’’.
‘’C’est après que Karamba Kanté s’est mis à jeter des pierres à son antagoniste qui était en train de prendre sa douche’’, poursuit l’avocat général.
‘’Aussitôt, il s’est habillé et s’est armé d’un couteau qu’il a mis dans sa poche et qu’il utilisera lors de la bagarre où il assènera un coup fatal à la victime à la cage thoracique’’, rapporte le représentant du ministère public.
‘’Vous passez devant ma maison sans pour autant dire bonjour’’, avait auparavant lancé Mme Ida Bindia, l’épouse de l’ami de Jean-Pierre Mandiamy à Karamba et son ami qui passaient devant chez eux.
L’accusé, qui était sous la douche, s’en est mêlé en lançant ces propos aux deux compagnons, a ajouté l’avocat général. Il a requis les travaux forcés à perpétuité à l’encontre de Mandiamy.
L’avocat du mis en cause, Me Clédor Ciré Ly, a demandé à la Cour de disqualifier les faits et d’accorder des circonstances atténuantes à l’accusé. Pour lui, si les secours étaient arrivés à temps, la victime n’aurait pas perdu beaucoup de sang, ce qui d’ailleurs est à l’origine de sa mort.
La Cour a finalement retenu 10 ans de travaux forcés contre l’accusé qui en a déjà purgés deux.
Procédant à la cérémonie de clôture de la 2-ème session des assises, le président de la Cour, Amadou Sayandé a salué le fait qu’elle s’est ’’bien déroulée’’, avec 20 affaires au rôle.
Elle a permis en dix jours, a-t-il dit, de réduire la durée de la détention qui ne dépasse pas deux ans. Il s’est félicité de l’initiative qui consiste à rapprocher la justice des justiciables, non sans annoncer que la 3-ème session se tiendra au mois de novembre prochain ’’probablement cette fois-ci à Kaolack’’.
‘’Il ne reste pas beaucoup de dossiers pour Tambacounda’’, a-t-il indiqué.
SOURCE:P.-S.
BC/ADI/AD
L’avocat général Habib Aw, en retraçant le film des événements, a souligné que cette altercation est intervenue quand le mis en cause a tenu des propos ‘’malveillants, ethnicistes, discriminatoires, et discourtois, à l’endroit de la victime qui s’est sentie profondément touchée, (…) et a réagi’’.
‘’Les propos sont du genre ‘est-ce que Kédougou appartient au Sénégal ou aux peulhs’’, a-t-il précisé, ajoutant que ‘’c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase’’.
‘’C’est après que Karamba Kanté s’est mis à jeter des pierres à son antagoniste qui était en train de prendre sa douche’’, poursuit l’avocat général.
‘’Aussitôt, il s’est habillé et s’est armé d’un couteau qu’il a mis dans sa poche et qu’il utilisera lors de la bagarre où il assènera un coup fatal à la victime à la cage thoracique’’, rapporte le représentant du ministère public.
‘’Vous passez devant ma maison sans pour autant dire bonjour’’, avait auparavant lancé Mme Ida Bindia, l’épouse de l’ami de Jean-Pierre Mandiamy à Karamba et son ami qui passaient devant chez eux.
L’accusé, qui était sous la douche, s’en est mêlé en lançant ces propos aux deux compagnons, a ajouté l’avocat général. Il a requis les travaux forcés à perpétuité à l’encontre de Mandiamy.
L’avocat du mis en cause, Me Clédor Ciré Ly, a demandé à la Cour de disqualifier les faits et d’accorder des circonstances atténuantes à l’accusé. Pour lui, si les secours étaient arrivés à temps, la victime n’aurait pas perdu beaucoup de sang, ce qui d’ailleurs est à l’origine de sa mort.
La Cour a finalement retenu 10 ans de travaux forcés contre l’accusé qui en a déjà purgés deux.
Procédant à la cérémonie de clôture de la 2-ème session des assises, le président de la Cour, Amadou Sayandé a salué le fait qu’elle s’est ’’bien déroulée’’, avec 20 affaires au rôle.
Elle a permis en dix jours, a-t-il dit, de réduire la durée de la détention qui ne dépasse pas deux ans. Il s’est félicité de l’initiative qui consiste à rapprocher la justice des justiciables, non sans annoncer que la 3-ème session se tiendra au mois de novembre prochain ’’probablement cette fois-ci à Kaolack’’.
‘’Il ne reste pas beaucoup de dossiers pour Tambacounda’’, a-t-il indiqué.
SOURCE:P.-S.
BC/ADI/AD