‘’C’est un appel solennel que nous lançons aux forces de sécurité pour qu’ils ne tirent pas sur leurs frères’’, a dit Noël Bacourine, porte-parole du jour du M-23, lors d’une conférence de presse.
‘’Demain, c’est nous qui serons au pouvoir et elles (les forces de sécurité) continueront à assurer la sécurité des populations’’, a-t-il ajouté, regrettant que ‘’les plus grandes victimes’’ soient ’’les jeunes, qui font l’histoire’’, qui en sont ’’les fers de lance’’.
Relevant que le président sortant avait promis qu’une fois au pouvoir, les grenades ne seraient plus utilisées, M. Bacourine a ajouté qu’‘’aujourd’hui, ce ne sont pas des grenades qui tonnent, mais des balles réelles qu’on tire sur des populations désarmées, voire des candidats’’ à l’élection présidentielle.
‘’Si on continue de tuer avec des balles réelles, qu’on ne soit pas étonné de la riposte’’, a-t-il averti.
Sina Cissokho, responsable des jeunes du Parti socialiste (PS), a soutenu, pour sa part, que ‘’Cheikh Tidiane Ly a été blessé mercredi 1-er févier par les forces de l’ordre sur ordre d’Abdoulaye Wade’’. Il a imputé les tirs sur la foule, lors d’une manifestation du M-23 à Dakar, aux ‘’calots bleus’’ ou à des ‘’nervis’’.
‘’Il faudrait que la justice ouvre une enquête’’ sur ces meurtres, a dit M. Cissokho qui a aussi souhaité que la justice ‘’éclaire’’ la population sur les déclarations du candidat Wade, laissant entendre que ce dernier ’’a la justice dans sa poche’’.
Se rappelant les circonstances dans lesquelles le jeune Cheikh Tidiane Ly a été blessé, Cheikh Kébé, responsable communal de l’Alliance des forces de progrès (AFP), a lancé : ‘’Comme un chasseur qui sort de la forêt, un agent sort du véhicule, tire sur un jeune qui tombe, et il retourne dans le commissariat [...].’’
Il a déploré que l’agent en question ait tiré ‘’à bout portant’’ sur de jeunes manifestations qui avaient les mains nues.
‘’Ce sont des actes odieux, ils ont oublié leur mission […] Ils abattent les enfants sauvagement, comme du gibier’’, a dit M. Kébé, relevant que Tambacounda a une jeunesse non violente, qui est parvenue à contenir son mécontentement, bien que sa région soit ‘’laissée en rade’’. ‘’Mais trop, c’est trop’’, a-t-il souligné, faisant remarquer que ‘’les enfants de ces agents de sécurité partagent les mêmes écoles que les nôtres, leurs épouses partagent le même marché’’.
‘’Demain, ils auront honte’’, a-t-il dit, réitérant l’appel à ne plus tirer sur les jeunes qui ne font que ‘’revendiquer leur droit’’.
Alassane Guissé a fait part de la volonté des membres du M-23 de voir l’‘’indemnisation’’ des blessés et des familles des personnes tuées lors des manifestations.
Guissé a invité le régime à ne pas assimiler l’attitude pacifique de la jeunesse à la peur. ‘’Est-ce que ces jeunes, qui vont à +Barça ou Barzaq+ (NDLR : qui s’adonnent à l’émigration clandestine, à leurs risques et périls) ont peur de mourir ?’’, s’est-il interrogé, avant de répondre par la négative, et d’évoquer le cas de ces personnes qui se sont immolées ou qui ont voulu ‘’marcher sur le palais’’.
‘’Ce sont les responsables [du M-23] qui les retiennent’’, a-t-il affirmé, précisant que l’opposition est ‘’intelligente et très méthodique’’.
Quant des jeunes de Tambacounda, Alassane Guissé a souligné que ‘’quand ça atteint un seuil [intolérable]’’, ils ont ’’une capacité de riposte [...] extraordinaire’’.
APS
‘’Demain, c’est nous qui serons au pouvoir et elles (les forces de sécurité) continueront à assurer la sécurité des populations’’, a-t-il ajouté, regrettant que ‘’les plus grandes victimes’’ soient ’’les jeunes, qui font l’histoire’’, qui en sont ’’les fers de lance’’.
Relevant que le président sortant avait promis qu’une fois au pouvoir, les grenades ne seraient plus utilisées, M. Bacourine a ajouté qu’‘’aujourd’hui, ce ne sont pas des grenades qui tonnent, mais des balles réelles qu’on tire sur des populations désarmées, voire des candidats’’ à l’élection présidentielle.
‘’Si on continue de tuer avec des balles réelles, qu’on ne soit pas étonné de la riposte’’, a-t-il averti.
Sina Cissokho, responsable des jeunes du Parti socialiste (PS), a soutenu, pour sa part, que ‘’Cheikh Tidiane Ly a été blessé mercredi 1-er févier par les forces de l’ordre sur ordre d’Abdoulaye Wade’’. Il a imputé les tirs sur la foule, lors d’une manifestation du M-23 à Dakar, aux ‘’calots bleus’’ ou à des ‘’nervis’’.
‘’Il faudrait que la justice ouvre une enquête’’ sur ces meurtres, a dit M. Cissokho qui a aussi souhaité que la justice ‘’éclaire’’ la population sur les déclarations du candidat Wade, laissant entendre que ce dernier ’’a la justice dans sa poche’’.
Se rappelant les circonstances dans lesquelles le jeune Cheikh Tidiane Ly a été blessé, Cheikh Kébé, responsable communal de l’Alliance des forces de progrès (AFP), a lancé : ‘’Comme un chasseur qui sort de la forêt, un agent sort du véhicule, tire sur un jeune qui tombe, et il retourne dans le commissariat [...].’’
Il a déploré que l’agent en question ait tiré ‘’à bout portant’’ sur de jeunes manifestations qui avaient les mains nues.
‘’Ce sont des actes odieux, ils ont oublié leur mission […] Ils abattent les enfants sauvagement, comme du gibier’’, a dit M. Kébé, relevant que Tambacounda a une jeunesse non violente, qui est parvenue à contenir son mécontentement, bien que sa région soit ‘’laissée en rade’’. ‘’Mais trop, c’est trop’’, a-t-il souligné, faisant remarquer que ‘’les enfants de ces agents de sécurité partagent les mêmes écoles que les nôtres, leurs épouses partagent le même marché’’.
‘’Demain, ils auront honte’’, a-t-il dit, réitérant l’appel à ne plus tirer sur les jeunes qui ne font que ‘’revendiquer leur droit’’.
Alassane Guissé a fait part de la volonté des membres du M-23 de voir l’‘’indemnisation’’ des blessés et des familles des personnes tuées lors des manifestations.
Guissé a invité le régime à ne pas assimiler l’attitude pacifique de la jeunesse à la peur. ‘’Est-ce que ces jeunes, qui vont à +Barça ou Barzaq+ (NDLR : qui s’adonnent à l’émigration clandestine, à leurs risques et périls) ont peur de mourir ?’’, s’est-il interrogé, avant de répondre par la négative, et d’évoquer le cas de ces personnes qui se sont immolées ou qui ont voulu ‘’marcher sur le palais’’.
‘’Ce sont les responsables [du M-23] qui les retiennent’’, a-t-il affirmé, précisant que l’opposition est ‘’intelligente et très méthodique’’.
Quant des jeunes de Tambacounda, Alassane Guissé a souligné que ‘’quand ça atteint un seuil [intolérable]’’, ils ont ’’une capacité de riposte [...] extraordinaire’’.
APS