Dans les médias nous avons entendu dire que Malick Noël Seck a été transféré à la prison centrale de Tambacounda. Et avons lu les commentaires sur les raisons et les enjeux de la présence d’un tel détenu à Tambacounda. Il nous est convenu de dire, pour réagir à notre tour, deux choses essentielles à l’entame de notre propos. La décision de transférer Malick Noël SECK ne nous semble pas avoir été bien mûrie avant d’être mise en œuvre. Elle peut être le fait d’une mesure strictement judiciaire, l’effet d’une mise en application du droit
correspondant aux faits qui lui sont reprochés, donc loin des préoccupations politiciennes. Il se peut que le magistrat qui a ordonné son transfert à Tambacounda s’est contenté de dire le droit jusqu’au bout, donc rigoureusement, et en toute indépendance, c’est-à-dire sans réaliser la volonté d’hommes politiques qui appelleraient de leurs vœux que ce désormais célèbre prisonnier soit éloigné de la capitale.
Cette hypothèse n’a aucune pertinence quant à l’objet de notre indignation. Voici ce qui nous intéresse et qui retient notre attention : qu’est-ce qui peut expliquer le choix de Tambacounda ? Est-ce parce qu’il n’y a aucun risque que les cris d’indignation « Malick est un prisonnier politique, libérez Malick » que viennent pousser les mouvements de soutien à celui-ci atteignent Dakar avant d’y perturber la tranquillité des faucons ? Ou bien le droit veut-il que le socialiste subisse encore plus de peine ?
De toutes les manières, les populations de Tambacounda méritent un traitement meilleur que de faire de leur région un goulag pour prisonnier politique insupportable à Dakar. Il aurait suffi que l’on se souvienne de notre ras-le-bol exprimé chaque fois que nous avons surpris les autorités à mépriser notre région, pour comprendre que nous ne pourrons voir d’un bon œil le transfert de Malick Noël Seck à Tambacounda.
C’est encore un mépris pour notre région et ses populations, nous ne pouvons l’accepter, et nous le dénonçons fermement. Tambacounda n’est pas un goulag. En lieu et place de transferts de prisonniers encombrants, donnant ainsi une image peu reluisante de cette partie du Sénégal, la région de Tambacounda a besoin d’investissements, d’infrastructures, de respect et plus de considération auprès des autorités du pays. Tambacounda n’est pas un bagne.
On ne pense jamais à Tambacounda pour les infrastructures, pour l'éducation, pour l'emploi, pour le développement industriel et culturel, malgré ses potentialités naturelles énormes et sa position géographique stratégique. Par contre, s'il s’agit d'ENFER sur terre, comme l'a dit notre cher Baba Sow, on pointe Tambacounda. Certaines autorités du pays considèrent Tambacounda comme une sorte de contrée sauvage idéale pour devenir un purgatoire pour politiciens gênants. Quelle estime!
Seydou KANTE
Président de l’association « Tamba Initiatives »
Responsable politique du PDS en France
E-mail : seydoo@hotmail.com
correspondant aux faits qui lui sont reprochés, donc loin des préoccupations politiciennes. Il se peut que le magistrat qui a ordonné son transfert à Tambacounda s’est contenté de dire le droit jusqu’au bout, donc rigoureusement, et en toute indépendance, c’est-à-dire sans réaliser la volonté d’hommes politiques qui appelleraient de leurs vœux que ce désormais célèbre prisonnier soit éloigné de la capitale.
Cette hypothèse n’a aucune pertinence quant à l’objet de notre indignation. Voici ce qui nous intéresse et qui retient notre attention : qu’est-ce qui peut expliquer le choix de Tambacounda ? Est-ce parce qu’il n’y a aucun risque que les cris d’indignation « Malick est un prisonnier politique, libérez Malick » que viennent pousser les mouvements de soutien à celui-ci atteignent Dakar avant d’y perturber la tranquillité des faucons ? Ou bien le droit veut-il que le socialiste subisse encore plus de peine ?
De toutes les manières, les populations de Tambacounda méritent un traitement meilleur que de faire de leur région un goulag pour prisonnier politique insupportable à Dakar. Il aurait suffi que l’on se souvienne de notre ras-le-bol exprimé chaque fois que nous avons surpris les autorités à mépriser notre région, pour comprendre que nous ne pourrons voir d’un bon œil le transfert de Malick Noël Seck à Tambacounda.
C’est encore un mépris pour notre région et ses populations, nous ne pouvons l’accepter, et nous le dénonçons fermement. Tambacounda n’est pas un goulag. En lieu et place de transferts de prisonniers encombrants, donnant ainsi une image peu reluisante de cette partie du Sénégal, la région de Tambacounda a besoin d’investissements, d’infrastructures, de respect et plus de considération auprès des autorités du pays. Tambacounda n’est pas un bagne.
On ne pense jamais à Tambacounda pour les infrastructures, pour l'éducation, pour l'emploi, pour le développement industriel et culturel, malgré ses potentialités naturelles énormes et sa position géographique stratégique. Par contre, s'il s’agit d'ENFER sur terre, comme l'a dit notre cher Baba Sow, on pointe Tambacounda. Certaines autorités du pays considèrent Tambacounda comme une sorte de contrée sauvage idéale pour devenir un purgatoire pour politiciens gênants. Quelle estime!
Seydou KANTE
Président de l’association « Tamba Initiatives »
Responsable politique du PDS en France
E-mail : seydoo@hotmail.com