Démission de la tête de la fédération
‘Je ne m’accroche pas au poste de président de la Fédération sénégalaise de basket. Si mes amis du Comité directeur me trouvent un remplaçant, je rendrai ma démission. J’ai accepté de venir au basket pour le servir et non pour me faire insulter. J’ai sacrifié ma vie de famille pour servir le basket sénégalais. Je ne peux alors accepter que les gens m’insultent. Je suis prêt à rendre le tablier. Je partirai de la présidence de la fédération, si les membres du Comité directeur me trouvent un remplaçant. Vous savez tous que j’ai une femme en Mauritanie. Cela fait quatre mois que je n’ai pas mis mes pieds là-bas pour voir ma famille. Je suis resté loin de celle-ci pour servir le basket. Après l’Afrobasket masculin à Madagascar, il y a eu celui des dames qui vient de se terminer au Mali. Je suis resté quatre mois à m’occuper du basket tout en oubliant ma vie de famille et en sacrifiant mon entreprise. Il n’est alors pas question que je me fasse insulter. Je suis fatigué. Maintenant, je demande à Moustapha Gaye d’arrêter de m’insulter’.
Affaire des primes
‘Je persiste et signe que les filles ont réclamé des primes la veille de la finale. Elles ont réclamé l’intégralité de leurs primes le jour de la finale avant 12 h. J’ai perçu par là que c’était un chantage. Parce qu’il était incompréhensible pour moi de voir les filles réclamer leurs primes avec une certaine insistance. Si Moustapha Gaye dit qu’il s’est couché à minuit, je dis que c’est faux. Parce que, c’est très tard dans la nuit du samedi que le problème a été décanté. J’ai reçu l’argent à minuit et je l’ai remis au délégué fédéral, Mama Ndiaye, vers 1 h du matin. Donc, je pense que la montre de Moustapha Gaye n’est pas bonne. Pour rappel, c’est Aya Traoré en personne qui était venue me dire que les filles veulent être payées.
A sa demande insistante, je lui ai proposé d’attendre le lendemain matin, c’est-à-dire, le dimanche matin. Parce que l’argent venait d’arriver. Mais, elle a insisté à réclamer les primes. Le ministre ne disposait que de neuf millions de francs. J’étais alors obligé de puiser dans l’argent que le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a mis à notre disposition pour compléter les neuf millions que le ministre des Sports avait à sa disposition. Les filles m’ont tenu en haleine toute la soirée. Elles ont exigé qu’on leur paye 300 mille au lieu de 200 mille francs comme prime par joueuse. C’était très difficile. J’étais même mal en point. Leur manque de compréhension m’a beaucoup affecté.
‘J’ai donné l’exemple de Tony Parker (Ndlr : basketteur français évoluant aux Etats-unis) qui gagne 500 millions de dollars par an et qui reçoit 100 euros par jour en équipe nationale de France. Donc, je voulais leur faire comprendre qu’on ne gagne pas de l’argent en équipe nationale. Qu’il fallait mettre en avant l’esprit patriotique. Je leur ai dit que le ministère des Sports n’a pas d’argent et vous voulez faire une grève. Je n’en revenais pas. Je leur ai alors dit qu’elles s’amusaient. Ndèye Diola m’a dit que 20 h (Ndlr : heure de la finale du dimanche) n’était pas loin. Que je saurai si elles s’amusaient ou pas. A partir de ses propos, j’ai alors commencé à prendre au sérieux leur menace de grève. Je me suis alors dit qu’il était temps de trouver une solution à ce problème. Les filles étaient toutes autour de moi’.
Moustapha Gaye, instigateur des ‘Lionnes’
‘Ce qui m’a posé un problème dans cette histoire de primes, c’est le comportement de Moustapha Gaye. Je ne peux vraiment pas comprendre comment le fait que les filles se mettent à réclamer des primes, que le président cherche une solution pour décanter la situation, sans pour autant que leur entraîneur n’agisse. C’est vraiment louche. J’ai alors pensé que c’est lui (Tapha) qui a instrumentalisé les filles pour qu’elles se mettent à réclamer leurs primes. Il faut oser le dire, il y avait quelqu’un derrière tout ce problème. Moustapha Gaye était complice avec les filles. Pour preuve, quand je lui ai fait la proposition de payer les 12 joueuses et un entraîneur, il m’a demandé de lui laisser le temps de se concerter avec ses dernières. A son retour, il m’a dit que je pouvais payer les 12 joueuses et un entraîneur. Qu’est-ce qui pourrait alors expliquer ce retournement de situation ? Ce qui dénote qu’il y avait vraiment quelque chose de louche dans son attitude. Je le respecte et je ne veux pas blesser sa famille. J’ai des enfants, je suis un responsable. Je ne veux pas que l’on me sous-estime. Je veux qu’il me respecte. Je le mets en garde, si ça continue, il aura affaire à moi’.
Les primes de la finale payées de sa poche
‘Après avoir payé toutes les autres primes, j’ai dit au ministre que les problèmes étaient loin d’être finis. Qu’en cas de victoire en finale, on fera face à un autre sérieux problème pour payer la prime de victoire finale. Parce que, le ministre n’avait plus de sou avec lui. Le ministre a avoué, qu’étant dans un jour férié (Ndlr : c’était un samedi), qu’il lui était impossible de trouver de l’argent pour faire face à un quelconque problème financier. Je lui ai dit que les filles n’attendront pas le lundi encore moins mardi, pour réclamer leurs primes. Il m’a alors demandé de décanter la situation avec mes moyens. Comme j’avais cet argent, j’ai alors accepté le principe. Ensuite, El Hadji Moussa Dia, président de la Fédération sénégalaise de judo, m’a appelé pour me demander de faire un effort pour régler le problème. Conscient de la situation, j’ai appelé mon neveu et je lui ai demandé d’aller ouvrir mon coffre-fort pour prendre de l’argent. C’est dire, qu’on a fait preuve de compréhension et de bonne volonté pour trouver des solutions à cette question des primes.’
Propos rassemblés par Ndéné BITEYE
Source Walfadjri
‘Je ne m’accroche pas au poste de président de la Fédération sénégalaise de basket. Si mes amis du Comité directeur me trouvent un remplaçant, je rendrai ma démission. J’ai accepté de venir au basket pour le servir et non pour me faire insulter. J’ai sacrifié ma vie de famille pour servir le basket sénégalais. Je ne peux alors accepter que les gens m’insultent. Je suis prêt à rendre le tablier. Je partirai de la présidence de la fédération, si les membres du Comité directeur me trouvent un remplaçant. Vous savez tous que j’ai une femme en Mauritanie. Cela fait quatre mois que je n’ai pas mis mes pieds là-bas pour voir ma famille. Je suis resté loin de celle-ci pour servir le basket. Après l’Afrobasket masculin à Madagascar, il y a eu celui des dames qui vient de se terminer au Mali. Je suis resté quatre mois à m’occuper du basket tout en oubliant ma vie de famille et en sacrifiant mon entreprise. Il n’est alors pas question que je me fasse insulter. Je suis fatigué. Maintenant, je demande à Moustapha Gaye d’arrêter de m’insulter’.
Affaire des primes
‘Je persiste et signe que les filles ont réclamé des primes la veille de la finale. Elles ont réclamé l’intégralité de leurs primes le jour de la finale avant 12 h. J’ai perçu par là que c’était un chantage. Parce qu’il était incompréhensible pour moi de voir les filles réclamer leurs primes avec une certaine insistance. Si Moustapha Gaye dit qu’il s’est couché à minuit, je dis que c’est faux. Parce que, c’est très tard dans la nuit du samedi que le problème a été décanté. J’ai reçu l’argent à minuit et je l’ai remis au délégué fédéral, Mama Ndiaye, vers 1 h du matin. Donc, je pense que la montre de Moustapha Gaye n’est pas bonne. Pour rappel, c’est Aya Traoré en personne qui était venue me dire que les filles veulent être payées.
A sa demande insistante, je lui ai proposé d’attendre le lendemain matin, c’est-à-dire, le dimanche matin. Parce que l’argent venait d’arriver. Mais, elle a insisté à réclamer les primes. Le ministre ne disposait que de neuf millions de francs. J’étais alors obligé de puiser dans l’argent que le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a mis à notre disposition pour compléter les neuf millions que le ministre des Sports avait à sa disposition. Les filles m’ont tenu en haleine toute la soirée. Elles ont exigé qu’on leur paye 300 mille au lieu de 200 mille francs comme prime par joueuse. C’était très difficile. J’étais même mal en point. Leur manque de compréhension m’a beaucoup affecté.
‘J’ai donné l’exemple de Tony Parker (Ndlr : basketteur français évoluant aux Etats-unis) qui gagne 500 millions de dollars par an et qui reçoit 100 euros par jour en équipe nationale de France. Donc, je voulais leur faire comprendre qu’on ne gagne pas de l’argent en équipe nationale. Qu’il fallait mettre en avant l’esprit patriotique. Je leur ai dit que le ministère des Sports n’a pas d’argent et vous voulez faire une grève. Je n’en revenais pas. Je leur ai alors dit qu’elles s’amusaient. Ndèye Diola m’a dit que 20 h (Ndlr : heure de la finale du dimanche) n’était pas loin. Que je saurai si elles s’amusaient ou pas. A partir de ses propos, j’ai alors commencé à prendre au sérieux leur menace de grève. Je me suis alors dit qu’il était temps de trouver une solution à ce problème. Les filles étaient toutes autour de moi’.
Moustapha Gaye, instigateur des ‘Lionnes’
‘Ce qui m’a posé un problème dans cette histoire de primes, c’est le comportement de Moustapha Gaye. Je ne peux vraiment pas comprendre comment le fait que les filles se mettent à réclamer des primes, que le président cherche une solution pour décanter la situation, sans pour autant que leur entraîneur n’agisse. C’est vraiment louche. J’ai alors pensé que c’est lui (Tapha) qui a instrumentalisé les filles pour qu’elles se mettent à réclamer leurs primes. Il faut oser le dire, il y avait quelqu’un derrière tout ce problème. Moustapha Gaye était complice avec les filles. Pour preuve, quand je lui ai fait la proposition de payer les 12 joueuses et un entraîneur, il m’a demandé de lui laisser le temps de se concerter avec ses dernières. A son retour, il m’a dit que je pouvais payer les 12 joueuses et un entraîneur. Qu’est-ce qui pourrait alors expliquer ce retournement de situation ? Ce qui dénote qu’il y avait vraiment quelque chose de louche dans son attitude. Je le respecte et je ne veux pas blesser sa famille. J’ai des enfants, je suis un responsable. Je ne veux pas que l’on me sous-estime. Je veux qu’il me respecte. Je le mets en garde, si ça continue, il aura affaire à moi’.
Les primes de la finale payées de sa poche
‘Après avoir payé toutes les autres primes, j’ai dit au ministre que les problèmes étaient loin d’être finis. Qu’en cas de victoire en finale, on fera face à un autre sérieux problème pour payer la prime de victoire finale. Parce que, le ministre n’avait plus de sou avec lui. Le ministre a avoué, qu’étant dans un jour férié (Ndlr : c’était un samedi), qu’il lui était impossible de trouver de l’argent pour faire face à un quelconque problème financier. Je lui ai dit que les filles n’attendront pas le lundi encore moins mardi, pour réclamer leurs primes. Il m’a alors demandé de décanter la situation avec mes moyens. Comme j’avais cet argent, j’ai alors accepté le principe. Ensuite, El Hadji Moussa Dia, président de la Fédération sénégalaise de judo, m’a appelé pour me demander de faire un effort pour régler le problème. Conscient de la situation, j’ai appelé mon neveu et je lui ai demandé d’aller ouvrir mon coffre-fort pour prendre de l’argent. C’est dire, qu’on a fait preuve de compréhension et de bonne volonté pour trouver des solutions à cette question des primes.’
Propos rassemblés par Ndéné BITEYE
Source Walfadjri
EN CONFÉRENCE DE PRESSE Baba Tandian menace de démissionner
Lassé d’être "insulté et attaqué de partout", le président de la fédération sénégalaise de basket-ball (Fsb), Baba Tandian en conférence de presse, mercredi 05 octobre, au siège de l’instance fédérale, à menacé de démissionner.]b
Acculé et diabolisé de toutes parts au lendemain de la perte du titre continental des Lionnes du Sénégal, le président de la fédération sénégalaise de basket-ball (Fsb), Baba Tandian, crie son amertume : ’’ Je suis venu pour réparer, pour régler le problème du basket parce que j’estime que je dois beaucoup de choses au basket", dit-il.
"Mais je ne dis pas que je suis parfait car j’ai plus de défauts que de qualités. C’est possible je suis comme ça, je suis né comme ça et peut-être que je vais mourir comme ça. Maintenant ce basket là, j’y ai donné mon temps, ma santé, mon argent. J’ai sacrifié ma vie de famille, j’ai ma femme et mes enfant en Mauritanie et ça fait quatre mois que je n’ai pas mis mes pieds la-bàs et ça, c’est le basket. Et si après tout ça, on ne peut pas me dire merci, je me pose des questions. On m’insulte au cause de ce basket là’’, a gémi le patron du basket-ball.
Très dépité, la voix attristée et la gorge serrée, le patron de l’imprimerie Tandian se dit fatigué et prêt à rendre le tablier : "moi je dis basta ! Mes amis sont là ; ils n’ont qu’à trouver un remplaçant et quand ils le trouveront, je donnerai ma démission. C’est ma volonté. Je suis fatigué de ramasser des coups et les insultes. Je ne suis pas là pour qu’on m’insulte’’, a-t-il conclu.
Mamadou Magor Seck nettali.net
Acculé et diabolisé de toutes parts au lendemain de la perte du titre continental des Lionnes du Sénégal, le président de la fédération sénégalaise de basket-ball (Fsb), Baba Tandian, crie son amertume : ’’ Je suis venu pour réparer, pour régler le problème du basket parce que j’estime que je dois beaucoup de choses au basket", dit-il.
"Mais je ne dis pas que je suis parfait car j’ai plus de défauts que de qualités. C’est possible je suis comme ça, je suis né comme ça et peut-être que je vais mourir comme ça. Maintenant ce basket là, j’y ai donné mon temps, ma santé, mon argent. J’ai sacrifié ma vie de famille, j’ai ma femme et mes enfant en Mauritanie et ça fait quatre mois que je n’ai pas mis mes pieds la-bàs et ça, c’est le basket. Et si après tout ça, on ne peut pas me dire merci, je me pose des questions. On m’insulte au cause de ce basket là’’, a gémi le patron du basket-ball.
Très dépité, la voix attristée et la gorge serrée, le patron de l’imprimerie Tandian se dit fatigué et prêt à rendre le tablier : "moi je dis basta ! Mes amis sont là ; ils n’ont qu’à trouver un remplaçant et quand ils le trouveront, je donnerai ma démission. C’est ma volonté. Je suis fatigué de ramasser des coups et les insultes. Je ne suis pas là pour qu’on m’insulte’’, a-t-il conclu.
Mamadou Magor Seck nettali.net