Les rapports se sont-ils distendus entre Khalifa Ababacar Sall et Barthélémy Diaz ? Nombreux, en tout cas, sont ceux qui pensent que les deux hommes ne filent plus la parfaite entente. De plus en plus, leur compagnonnage a tout l’air d’être plutôt conjoncturel. A quelque cinq mois du premier tour de la présidentielle du 25 février 2023, Khalifa et Barth' veulent, visiblement, juste sauver les meubles. Mais le froid qui traverse leurs relations, fouette nombre de personnes de leur entourage.
Le signal le plus bruyant de ce coup de froid entre les deux hommes, remonte à la célébration du Gamou de Tivaouane. Dans la délégation de l’ex-maire de Dakar, il y avait notamment Abba Mbaye. Ce dernier fait figure de numéro 2 aux côtés de Khalifa Ababacar Sall. La glaciation pourrait être partie des difficultés qui ont émaillé l’axe fraternel entre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias. Les deux maires de Yewwi Askan Wi ont presque étalé sur la place publique, des entretiens ultra-confidentiels ayant permis de découvrir que Barthélémy Dias a rencontré Macky Sall.
D’après le journal "Point Actu", le récit du face à face entre le maire de Dakar et le chef de l’Etat n’a pas, peut-être, été du goût de Khalifa Sall. Depuis lors, en tout cas, Barth' et Khalifa s’affichent de moins en moins en public. D’ailleurs, lorsque les responsables de YAW ont annoncé avoir exclu Khalifa Sall de leur structure, ce dernier a continué à se débattre, continuant à revendiquer son appartenance à ce cadre de l’opposition. Barthélémy Dias, lui, est resté muet face à l’« ostracisme » des leaders de Yaw.
Mais les observateurs font remonter le dialogue de sourds entre Barth' et Khalifa, aux investitures aux locales dernières. A l’époque, Khalifa Sall emporté par ses ennuis judiciaires dans l’affaire de la caisse d’avance, avait été remplacé en fin septembre 2018 par Soham El Wardini. Elue maire de Dakar, cette ancienne professeure d’anglais a, face à l’inéligibilité de son mentor Khalifa Sall, exprimé son désir de rempiler, forte du soutien d’une bonne frange de la société civile féministe et de Khalifa Sall lui-même.
En plus de Soham El Wardini, Khalifa Sall avait une autre botte scerète : il s’agit Babacar Mbengue, maire de Hann Bel-Air. Barthélémy Dias se rebelle et dégage en touche. Son « frère » Ousmane Sonko monte au créneau et tape sur la table. « C’est Barthélémy Dias notre candidat », avait-il clamé, obligeant Khalifa Sall à battre retraite et a renoncé à appuyer la candidature de Soham El Wardini.
Depuis lors, les rapports des deux leaders de Taxawu Sénégal sont tombés dans le froid. Un froid qui a persisté lorsque Dias a clamé partout, que c’est Ousmane Sonko son candidat à la présidentielle. A l’époque, on était loin du dialogue politique qui a levé l’hypothèque sur la candidature de Khalifa Sall et Karim Wade.
Désormais, deux béliers sont dans la cour de Taxawu Sénégal. Et il n’est pas à exclure que Barthélémy Dias ne suive pas Khalifa Sall, s’il était faiseur de roi au second tour de la prochaine présidentielle.
Le signal le plus bruyant de ce coup de froid entre les deux hommes, remonte à la célébration du Gamou de Tivaouane. Dans la délégation de l’ex-maire de Dakar, il y avait notamment Abba Mbaye. Ce dernier fait figure de numéro 2 aux côtés de Khalifa Ababacar Sall. La glaciation pourrait être partie des difficultés qui ont émaillé l’axe fraternel entre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias. Les deux maires de Yewwi Askan Wi ont presque étalé sur la place publique, des entretiens ultra-confidentiels ayant permis de découvrir que Barthélémy Dias a rencontré Macky Sall.
D’après le journal "Point Actu", le récit du face à face entre le maire de Dakar et le chef de l’Etat n’a pas, peut-être, été du goût de Khalifa Sall. Depuis lors, en tout cas, Barth' et Khalifa s’affichent de moins en moins en public. D’ailleurs, lorsque les responsables de YAW ont annoncé avoir exclu Khalifa Sall de leur structure, ce dernier a continué à se débattre, continuant à revendiquer son appartenance à ce cadre de l’opposition. Barthélémy Dias, lui, est resté muet face à l’« ostracisme » des leaders de Yaw.
Mais les observateurs font remonter le dialogue de sourds entre Barth' et Khalifa, aux investitures aux locales dernières. A l’époque, Khalifa Sall emporté par ses ennuis judiciaires dans l’affaire de la caisse d’avance, avait été remplacé en fin septembre 2018 par Soham El Wardini. Elue maire de Dakar, cette ancienne professeure d’anglais a, face à l’inéligibilité de son mentor Khalifa Sall, exprimé son désir de rempiler, forte du soutien d’une bonne frange de la société civile féministe et de Khalifa Sall lui-même.
En plus de Soham El Wardini, Khalifa Sall avait une autre botte scerète : il s’agit Babacar Mbengue, maire de Hann Bel-Air. Barthélémy Dias se rebelle et dégage en touche. Son « frère » Ousmane Sonko monte au créneau et tape sur la table. « C’est Barthélémy Dias notre candidat », avait-il clamé, obligeant Khalifa Sall à battre retraite et a renoncé à appuyer la candidature de Soham El Wardini.
Depuis lors, les rapports des deux leaders de Taxawu Sénégal sont tombés dans le froid. Un froid qui a persisté lorsque Dias a clamé partout, que c’est Ousmane Sonko son candidat à la présidentielle. A l’époque, on était loin du dialogue politique qui a levé l’hypothèque sur la candidature de Khalifa Sall et Karim Wade.
Désormais, deux béliers sont dans la cour de Taxawu Sénégal. Et il n’est pas à exclure que Barthélémy Dias ne suive pas Khalifa Sall, s’il était faiseur de roi au second tour de la prochaine présidentielle.