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Telegram, l'application qui permet à Daesh de communiquer sans risque

Rédigé par leral.net le Mercredi 18 Novembre 2015 à 08:55 | | 0 commentaire(s)|

Les djihadistes rivalisent d'ingéniosité pour communiquer sans se faire repérer.


 

Djihadistes et criminels essaient constamment d'avoir un coup d'avance sur la police et les forces de l'ordre. La récente loi relative au renseignement, qui permet aux autorités de contrôler plus largement les communications, pourrait déjà être obsolète à en croire Numerama. Le site spécialisé dans le numérique explique que Daech communiquerait massivement par le biais de l'application Telegram. Disponible sur quasiment tous les téléphones et ordinateurs, elle permet de dialoguer sans prendre le moindre risque car les messages sont instantanément cryptés. L'application prône la liberté totale des communications.

Le groupe a opté pour Telegram car il n'est pas nécessaire d'avoir de grandes connaissances en informatique pour l'utiliser. Avec, on peut facilement choisir de chiffrer ses messages et programmer de les autodétruire, d'envoyer des documents confidentiels ou de discuter avec près de 200 personnes simultanément. Tout cela sans le moindre risque d'être intercepté. 

Une application totalement indépendante

Autre avantage et non des moindres pour les terroristes par rapport à une autre application type WhatsApp? L'indépendance totale de ses dirigeants. Soutenu par le businessman libertaire Pavel Durov, récemment exilé de Russie, Telegram s'est déjà fermement opposé à la Russie et à l'Iran et il est peu probable qu'elle plie devant des injonctions des États-Unis ou de la France pour fermer des discussions ou livrer des utilisateurs.

Le groupe Anonymous, qui a récemment déclaré officiellement la guerre au groupe terroriste, a annoncé avoir repéré plusieurs salons de discussions imputés à l'organisation État islamique. Malheureusement, et malgré une promesse d'un chèque de 300.000 dollars de Telegram en cas de succès, personne n'a pour l'instant réussi à hacker le système de l'application ou à révéler (...) Lire la suite sur Slate.fr