A la barre du tribunal, les prévenus ne manquent pas de moyens de défense, dont certains sont peaufinés en prison. Et il y a de ces stratégies qui sortent parfois de l’ordinaire. Après neuf mois de bons et loyaux services à la dame K. Ndiaye comme gardien, celle-ci se voit cependant dans l’obligation de renvoyer son vigile M. Kanté.
Mais après son licenciement, le prévenu prend un malin plaisir de revenir sur les lieux nuitamment, en escaladant le mur. Devant le tribunal de première instance de Mbour, il donne une explication romantique à son geste. «J’ai travaillé pour la dame pendant neuf longs mois. Et quand elle m’a renvoyé, je ne dormais plus d’un sommeil paisible. A chaque fois, je la revoyais en rêve. Son image ne me quittait pas. C’est ce qui explique mon geste», a déclaré le prévenu.
Et quand le président lui demande sur un ton teinté d’ironie, s’il était amoureux de la dame, le jeune homme répond par l’affirmative. Les voies de l’amour sont insondables et c’est ce qui aurait poussé M. Kanté à s’introduire chez la partie civile. Une explication qui n’a pas convaincu le parquet, qui a requis une peine de six mois de prison ferme.
Le prévenu a beau clamer son innocence et son amour obsédant pour son ex-employeuse, le tribunal l’a condamné à une peine de deux ans de prison, dont six mois ferme.
S Bes Bi
Mais après son licenciement, le prévenu prend un malin plaisir de revenir sur les lieux nuitamment, en escaladant le mur. Devant le tribunal de première instance de Mbour, il donne une explication romantique à son geste. «J’ai travaillé pour la dame pendant neuf longs mois. Et quand elle m’a renvoyé, je ne dormais plus d’un sommeil paisible. A chaque fois, je la revoyais en rêve. Son image ne me quittait pas. C’est ce qui explique mon geste», a déclaré le prévenu.
Et quand le président lui demande sur un ton teinté d’ironie, s’il était amoureux de la dame, le jeune homme répond par l’affirmative. Les voies de l’amour sont insondables et c’est ce qui aurait poussé M. Kanté à s’introduire chez la partie civile. Une explication qui n’a pas convaincu le parquet, qui a requis une peine de six mois de prison ferme.
Le prévenu a beau clamer son innocence et son amour obsédant pour son ex-employeuse, le tribunal l’a condamné à une peine de deux ans de prison, dont six mois ferme.
S Bes Bi