Les avis sont mitigés concernant le candidat de Bby. D’ailleurs votre parti, l’Alliance pour la paix et le développement, ne donne pas carte blanche à Macky Sall. N’est-ce pas le signe que Benno est au bord de l’implosion ?
Je ne pense pas que Bby aille vers l'implosion, parce que Bby a conscience de son avenir. Elle doit exister comme coalition. Il est normal, suite à la décision du Président Macky Sall de ne pas se représenter, qu’il y ait une pluralité de candidatures, que plusieurs profils estiment avoir les compétences pour diriger le pays.
Les choses se seraient passées de façon orthodoxe, Bby aurait dû organiser des primaires pour savoir qui doit diriger cette coalition. Vu que tel n’est pas le cas, il faut que le Président Macky Sall prenne une décision. Ces premières contradictions et ces déchirures rentrent dans l'ordre normal des choses.
Cela dit, il va choisir un candidat, parce que lors de la réunion de Bby, les gens lui ont donné carte blanche, à l’exception de moi, de Me El Hadj Diouf et de deux éléments des partis de gauche. Il nous a reçus, on a commencé les discussions mais rien n’est arrêté. Il fallait que je revienne au niveau de ma coalition et de mon parti, rendre compte, les écouter et prendre une décision.
On a tenu une réunion. Nous avons fait l'évaluation du compagnonnage. Ce n'est pas parce que nous avons soutenu le Président Macky Sall que nous devrions être dans les dispositions de soutenir n'importe qui. Tout le monde connaît Thierno Lô, son parcours, son discours, ce qu'il a fait pour ce pays, ce qu'il décline comme principes. Les Sénégalais peuvent juger.
Ceci étant, nous ne sommes pas encore sortis de Bby. Nous allons retourner voir le Président Macky Sall, pour qu'il reçoive la coalition Aldiana, que la coalition puisse discuter avec lui, l'écouter et s'il a pris un candidat, que ce candidat puisse venir discuter avec la coalition Aldiana et l'Alliance pour la paix et le développement
Cinq profils se dégagent dans les rangs de Bby. Ces profils sont-ils convaincants ?
Ce n'est pas moi qui désigne les profils, mais je dis tout juste qu’il faut mettre des critères objectifs de sélection, pour voir est-ce que ces cinq profils-là, sont plus aptes que Thierno Lô, président de l'Alliance pour la paix et le développement, sur le plan de la licéité du patrimoine, sur le plan du parcours, sur le plan des réalisations, sur le plan des principes ? Regardons les critères objectifs.
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas moi qui désigne le candidat, mais c'est le Président Macky Sall qui va désigner son candidat et qui va venir nous le proposer. C'est sa liberté. Mais celui qu’il va désigner devra discuter avec nous, s'il veut qu'on vote pour lui en 2024. Si le candidat qui est désigné n’est pas en adéquation avec nous, ne nous donne pas le poids que nous avons, la position que nous devons occuper dans ce qu'il est en train de faire, nous ne battrons pas campagne pour ce candidat-là.
Ça, je le dis clairement, parce que je vais arrêter et mon parti va arrêter de travailler en sourdine pour les gens et qu'on ne donne pas la représentativité et le respect que nous voulons. Ça, ça ne se négocie pas ! Tout candidat qui sera choisi, devra discuter avec nous et devra nous convaincre.
Vous invitez le Président Macky Sall à organiser des élections libres, inclusives et transparentes. Est-ce à dire qu’il faut faire en sorte qu’Ousmane Sonko y prenne part ?
Je ne singularise pas les problèmes du Sénégal. Je milite pour la stabilité, la paix, l'amour que les Sénégalais doivent se porter. Il faut que nous fassions attention. Ce nouveau monde est un monde de défis. L'État du Sénégal s’apprête à tirer profit de ses hydrocarbures, c’est des ressources minières qui s'épuisent et qui ne se renouvellent pas.
Les Africains, on les a toujours distraits par les guerres tribales, les guerres ethniques, les conflits pour piller les ressources minières. Nous devons avoir conscience de cela et faire primer la paix, la cohésion, la stabilité. Le consensus n'est pas obligatoire dans un débat. Nous pouvons débattre sans nous battre. Nous pouvons ne pas être d'accord, mais nous devons privilégier l'intérêt général face aux défis qui nous interpellent.
Le Président Macky Sall,pour ces six mois qui lui restent, doit faire des concertations pour prendre les meilleures décisions, pour faire les meilleures réformes, pour faire de telle sorte que la paix règne dans le pays, pour qu'il puisse organiser des élections libres, inclusives et transparentes.
Ceci étant, l'opposition aussi doit arrêter ses menaces, doit arrêter ses appels à l'insurrection. Cette opposition-là, sait que la puissance de l'État, aucune organisation ne peut la supporter. Aujourd'hui, malgré les violences, on a un État qui fonctionne.
Faisons la paix, qu'on mette en place une commission d'enquête libre et indépendante qui va situer les responsabilités, pour qu'on puisse sanctionner les auteurs de ces malfaçons. De l'autre côté,que le Président Macky Sall règle les questions politiques par des mesures politiques, pour que tout le monde puisse participer aux élections, qu'il y ait un fichier bien reformé, qu'il supervise des élections libres, indépendantes et inclusives.
Tribune
Je ne pense pas que Bby aille vers l'implosion, parce que Bby a conscience de son avenir. Elle doit exister comme coalition. Il est normal, suite à la décision du Président Macky Sall de ne pas se représenter, qu’il y ait une pluralité de candidatures, que plusieurs profils estiment avoir les compétences pour diriger le pays.
Les choses se seraient passées de façon orthodoxe, Bby aurait dû organiser des primaires pour savoir qui doit diriger cette coalition. Vu que tel n’est pas le cas, il faut que le Président Macky Sall prenne une décision. Ces premières contradictions et ces déchirures rentrent dans l'ordre normal des choses.
Cela dit, il va choisir un candidat, parce que lors de la réunion de Bby, les gens lui ont donné carte blanche, à l’exception de moi, de Me El Hadj Diouf et de deux éléments des partis de gauche. Il nous a reçus, on a commencé les discussions mais rien n’est arrêté. Il fallait que je revienne au niveau de ma coalition et de mon parti, rendre compte, les écouter et prendre une décision.
On a tenu une réunion. Nous avons fait l'évaluation du compagnonnage. Ce n'est pas parce que nous avons soutenu le Président Macky Sall que nous devrions être dans les dispositions de soutenir n'importe qui. Tout le monde connaît Thierno Lô, son parcours, son discours, ce qu'il a fait pour ce pays, ce qu'il décline comme principes. Les Sénégalais peuvent juger.
Ceci étant, nous ne sommes pas encore sortis de Bby. Nous allons retourner voir le Président Macky Sall, pour qu'il reçoive la coalition Aldiana, que la coalition puisse discuter avec lui, l'écouter et s'il a pris un candidat, que ce candidat puisse venir discuter avec la coalition Aldiana et l'Alliance pour la paix et le développement
Cinq profils se dégagent dans les rangs de Bby. Ces profils sont-ils convaincants ?
Ce n'est pas moi qui désigne les profils, mais je dis tout juste qu’il faut mettre des critères objectifs de sélection, pour voir est-ce que ces cinq profils-là, sont plus aptes que Thierno Lô, président de l'Alliance pour la paix et le développement, sur le plan de la licéité du patrimoine, sur le plan du parcours, sur le plan des réalisations, sur le plan des principes ? Regardons les critères objectifs.
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas moi qui désigne le candidat, mais c'est le Président Macky Sall qui va désigner son candidat et qui va venir nous le proposer. C'est sa liberté. Mais celui qu’il va désigner devra discuter avec nous, s'il veut qu'on vote pour lui en 2024. Si le candidat qui est désigné n’est pas en adéquation avec nous, ne nous donne pas le poids que nous avons, la position que nous devons occuper dans ce qu'il est en train de faire, nous ne battrons pas campagne pour ce candidat-là.
Ça, je le dis clairement, parce que je vais arrêter et mon parti va arrêter de travailler en sourdine pour les gens et qu'on ne donne pas la représentativité et le respect que nous voulons. Ça, ça ne se négocie pas ! Tout candidat qui sera choisi, devra discuter avec nous et devra nous convaincre.
Vous invitez le Président Macky Sall à organiser des élections libres, inclusives et transparentes. Est-ce à dire qu’il faut faire en sorte qu’Ousmane Sonko y prenne part ?
Je ne singularise pas les problèmes du Sénégal. Je milite pour la stabilité, la paix, l'amour que les Sénégalais doivent se porter. Il faut que nous fassions attention. Ce nouveau monde est un monde de défis. L'État du Sénégal s’apprête à tirer profit de ses hydrocarbures, c’est des ressources minières qui s'épuisent et qui ne se renouvellent pas.
Les Africains, on les a toujours distraits par les guerres tribales, les guerres ethniques, les conflits pour piller les ressources minières. Nous devons avoir conscience de cela et faire primer la paix, la cohésion, la stabilité. Le consensus n'est pas obligatoire dans un débat. Nous pouvons débattre sans nous battre. Nous pouvons ne pas être d'accord, mais nous devons privilégier l'intérêt général face aux défis qui nous interpellent.
Le Président Macky Sall,pour ces six mois qui lui restent, doit faire des concertations pour prendre les meilleures décisions, pour faire les meilleures réformes, pour faire de telle sorte que la paix règne dans le pays, pour qu'il puisse organiser des élections libres, inclusives et transparentes.
Ceci étant, l'opposition aussi doit arrêter ses menaces, doit arrêter ses appels à l'insurrection. Cette opposition-là, sait que la puissance de l'État, aucune organisation ne peut la supporter. Aujourd'hui, malgré les violences, on a un État qui fonctionne.
Faisons la paix, qu'on mette en place une commission d'enquête libre et indépendante qui va situer les responsabilités, pour qu'on puisse sanctionner les auteurs de ces malfaçons. De l'autre côté,que le Président Macky Sall règle les questions politiques par des mesures politiques, pour que tout le monde puisse participer aux élections, qu'il y ait un fichier bien reformé, qu'il supervise des élections libres, indépendantes et inclusives.
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