Les dés sont jetés. Les syndicats de cheminots ont fait bloc derrière les 800 ex-temporaires de la société ferroviaire pour que ces derniers puissent percevoir leurs pensions de retraite, et le plus rapidement possible. Ils ont haussé le ton au cours d'une assemblée générale tenue ce week-end, fixant un ultimatum d'un mois à l'autorité compétente.
défaut, les cheminots n'écartent pas l'idée de déterrer la hache de guerre. A les en croire, "de 1987 à nos jours, des camarades ne perçoivent aucune pension. Pis encore, l'Etat n'a pas reversé leurs cotisations sociales pendant quinze ans. Ce n'est pas sérieux quand on sait que ces pères de famille ont participé au redressement de cette structure", s’offusque Aly Diallo Sow, président des ex-temporaires de l'ex-régie des Chemins de fer du Sénégal.
Abondant dans le même sens, Adama Isaac Diop, président des cheminots déflatés de 2003, rappelle que "vingt-neuf des huit cents ex-temporaires qui avaient porté plainte, ont bénéficié d'un jugement qui date de 1987. Et l'agent de l'Etat en charge du dossier leur avait proposé de leur payer leur rappel de salaires de 1987 jusqu'en 1989. Ils ont porté plainte à nouveau. Et au lieu d'un jugement, ils ont eu un arrêt-recours qui demande qu'on leur paie la totalité de leur dû , ce qui a été fait à la veille de la Tabaski 2016".
Quid des huit cents restants ? Si l'on en croit toujours Adama Isane Diop, "leur dossier est identique à celui du premier groupe puisque ce sont les mêmes arguments, la même revendication. Nous demandons que l'Etat paie les pensions des huit cents camarades sur les mêmes bases puisque le lien entre le jugement d'alors et l’arrêt-recours existe toujours", souligne-t-il.
Et c'est pour regretter ensuite que "le chef de l'Etat a pourtant donné instruction pour que ce contentieux soit vidé avant le 31 décembre, mais ça traîne encore". Et le responsable selon lui, n'est autre que "le ministre des Finances qui n'a pas encore donné des ordres nécessaires pour qu'on exécute les instructions du chef de l'Etat".
Pour faire pression sur l'Etat et sur le régime de Macky Sall, les cheminots ont élaboré une série d'activités qu'ils comptent dérouler dans des villes comme Dakar, Thiès, Diourbel, Guinguinéo et Tambacounda.
La Tribune
défaut, les cheminots n'écartent pas l'idée de déterrer la hache de guerre. A les en croire, "de 1987 à nos jours, des camarades ne perçoivent aucune pension. Pis encore, l'Etat n'a pas reversé leurs cotisations sociales pendant quinze ans. Ce n'est pas sérieux quand on sait que ces pères de famille ont participé au redressement de cette structure", s’offusque Aly Diallo Sow, président des ex-temporaires de l'ex-régie des Chemins de fer du Sénégal.
Abondant dans le même sens, Adama Isaac Diop, président des cheminots déflatés de 2003, rappelle que "vingt-neuf des huit cents ex-temporaires qui avaient porté plainte, ont bénéficié d'un jugement qui date de 1987. Et l'agent de l'Etat en charge du dossier leur avait proposé de leur payer leur rappel de salaires de 1987 jusqu'en 1989. Ils ont porté plainte à nouveau. Et au lieu d'un jugement, ils ont eu un arrêt-recours qui demande qu'on leur paie la totalité de leur dû , ce qui a été fait à la veille de la Tabaski 2016".
Quid des huit cents restants ? Si l'on en croit toujours Adama Isane Diop, "leur dossier est identique à celui du premier groupe puisque ce sont les mêmes arguments, la même revendication. Nous demandons que l'Etat paie les pensions des huit cents camarades sur les mêmes bases puisque le lien entre le jugement d'alors et l’arrêt-recours existe toujours", souligne-t-il.
Et c'est pour regretter ensuite que "le chef de l'Etat a pourtant donné instruction pour que ce contentieux soit vidé avant le 31 décembre, mais ça traîne encore". Et le responsable selon lui, n'est autre que "le ministre des Finances qui n'a pas encore donné des ordres nécessaires pour qu'on exécute les instructions du chef de l'Etat".
Pour faire pression sur l'Etat et sur le régime de Macky Sall, les cheminots ont élaboré une série d'activités qu'ils comptent dérouler dans des villes comme Dakar, Thiès, Diourbel, Guinguinéo et Tambacounda.
La Tribune