Le maire de tous les Kaffrinois, comme il aime à le préciser, est au moins conscient d’une chose : sa gestion est surveillée, comme du lait sur le feu, par le pouvoir, et aucune bourde ne lui sera pardonnée. Cette conviction, Abdoulaye Wilane l’impute à ses virulentes prises de position contre le parti au pouvoir qu’il qualifie au passage de « parti pour la destruction du Sénégal en lambeau » (Pds-L). Son slogan « Défar » et non « défal » en bandoulière, Wilane se garde de faire un bilan à quelques mois du premier anniversaire de son accession à la tête de la mairie, car, dit-il, « la ville d Kaffrine n’a pas les moyens de son développement ». Malgré tout, il ne compte pas rester les bras croisés.
« Wade n’a pas tenu la promesse qu’il a faite à Kaffrine »
Estimant que le développement du pays est impulsé par le gouvernement, Abdoulaye Wilane trouve dérisoire le soutien émanant de l’Etat pour Kaffrine. Aussi, plaide-t-il pour une augmentation des fonds de dotation, car l’institution qu’il dirige n’a pas les moyens de sa politique. Dans ce sillage, il dénonce le refus du Président Wade d’honorer sa promesse d’injecter 15 milliards F Cfa pour le développement du Ndoucoumane. « Le chef de l’Etat avait promis une ardoise de 15 milliards francs pour le développement de cette zone, mais malheureusement seuls 5 milliards ont été décaissés dans le budget de 2008. Depuis lors, aucun centime n’a été décaissé », se désole Wilane pour qui « la parole d’un chef d’Etat doit avoir de la valeur ».
« Ceux qui ont eu à côtoyer Wade doivent revendiquer sa gestion catastrophique du Sénégal »
Toujours égal à lui-même, Abdoulaye Wilane ne s’est pas embarrassé de lancer des piques à certains partis membres de Benno Siggil Senegaal, sans toutefois les citer. Le porte-parole adjoint du Ps demande, à cet effet, à ceux qui ont eu à accompagner Wade de prendre leurs responsabilités. « Au Sénégal, seul le Parti socialiste n’a pas un problème crypto personnel avec le président de la République. Nous n’avons qu’un contentieux politique, contrairement aux autres formations politiques qui, soit, ont eu un conflit d’ambition, soit sont des partis groupusculaires qui avaient comploté avec Wade sur fond de troncature et ruse, avant que Wade les étripe, les purge, les voue aux gémonies, et les jette en pâture », indique-t-il. D’ailleurs, poursuit-il, « tous ceux qui ont eu à côtoyer Abdoulaye Wade, d’une façon ou d’une autre, doivent prendre leurs responsabilités et revendiquer sa gestion catastrophique du Sénégal ».
Tanor, Me Aïssata Tall Sall et Khalifa Sall
Sur la situation de son parti avec les sorties de Me Aïssata Tall Sall et Khalifa Sall, qui avaient indiqué qu’il n’y avait pas de candidat naturel dans leurs rangs, Abdoulaye Wilane donne une tout autre position. Selon lui, il existe bel et bien un candidat naturel au Parti socialiste et c’est Ousmane Tanor Dieng. Précisant toutefois que de telles positions prouvent le « label du PS new look ». Parce que, dit-il, « Aïssata Tall est l’illustration de la démocratie interne du Parti socialiste, Khalifa Sall incarne la fidélité, la constance. Ces deux personnalités, à coté de Jacques Baudin et Aminata Mbengue Ndiaye sont toutes présidentiables ». La régénérescence est, quant à elle, incarnée par « Barthélémy Diaz, Alioune Ndoye, Ibrahima Diallo, Wilane ».
Papa Samba SENE l'asquodien
« Wade n’a pas tenu la promesse qu’il a faite à Kaffrine »
Estimant que le développement du pays est impulsé par le gouvernement, Abdoulaye Wilane trouve dérisoire le soutien émanant de l’Etat pour Kaffrine. Aussi, plaide-t-il pour une augmentation des fonds de dotation, car l’institution qu’il dirige n’a pas les moyens de sa politique. Dans ce sillage, il dénonce le refus du Président Wade d’honorer sa promesse d’injecter 15 milliards F Cfa pour le développement du Ndoucoumane. « Le chef de l’Etat avait promis une ardoise de 15 milliards francs pour le développement de cette zone, mais malheureusement seuls 5 milliards ont été décaissés dans le budget de 2008. Depuis lors, aucun centime n’a été décaissé », se désole Wilane pour qui « la parole d’un chef d’Etat doit avoir de la valeur ».
« Ceux qui ont eu à côtoyer Wade doivent revendiquer sa gestion catastrophique du Sénégal »
Toujours égal à lui-même, Abdoulaye Wilane ne s’est pas embarrassé de lancer des piques à certains partis membres de Benno Siggil Senegaal, sans toutefois les citer. Le porte-parole adjoint du Ps demande, à cet effet, à ceux qui ont eu à accompagner Wade de prendre leurs responsabilités. « Au Sénégal, seul le Parti socialiste n’a pas un problème crypto personnel avec le président de la République. Nous n’avons qu’un contentieux politique, contrairement aux autres formations politiques qui, soit, ont eu un conflit d’ambition, soit sont des partis groupusculaires qui avaient comploté avec Wade sur fond de troncature et ruse, avant que Wade les étripe, les purge, les voue aux gémonies, et les jette en pâture », indique-t-il. D’ailleurs, poursuit-il, « tous ceux qui ont eu à côtoyer Abdoulaye Wade, d’une façon ou d’une autre, doivent prendre leurs responsabilités et revendiquer sa gestion catastrophique du Sénégal ».
Tanor, Me Aïssata Tall Sall et Khalifa Sall
Sur la situation de son parti avec les sorties de Me Aïssata Tall Sall et Khalifa Sall, qui avaient indiqué qu’il n’y avait pas de candidat naturel dans leurs rangs, Abdoulaye Wilane donne une tout autre position. Selon lui, il existe bel et bien un candidat naturel au Parti socialiste et c’est Ousmane Tanor Dieng. Précisant toutefois que de telles positions prouvent le « label du PS new look ». Parce que, dit-il, « Aïssata Tall est l’illustration de la démocratie interne du Parti socialiste, Khalifa Sall incarne la fidélité, la constance. Ces deux personnalités, à coté de Jacques Baudin et Aminata Mbengue Ndiaye sont toutes présidentiables ». La régénérescence est, quant à elle, incarnée par « Barthélémy Diaz, Alioune Ndoye, Ibrahima Diallo, Wilane ».
Papa Samba SENE l'asquodien
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