En outre, il note le faible taux des inscriptions pendant la révision écoulée (2010) et celle en cours (2011). Un faible taux qui est lié, selon lui, aux problèmes rencontrés dans le démarrage tardif des opérations d’inscriptions, dans la délivrance des cartes nationales d’identité numérisées (Cni) et au manque d’information des populations.
Ainsi, à en croire le responsable de ce cadre, de nombreux centres d’établissement de la Cni prévus dans les zones rurales ne sont pas fonctionnels. ‘La plupart des centres d’établissement des Cni dans les préfectures, les sous-préfectures, les commissariats de police, les brigades de gendarmerie, subissent le manque de personnel notoire, l’absence d’uniformisation de la quittance pour les demandes de duplicata. Il s’y ajoute de longues files d’attente essentiellement composées de jeunes obligeant les agents instructeurs à appliquer un système de quotas journaliers de vingt à cinquante demandeurs’, regrette Mamadou Daff, soulignant qu’il en est de même pour l’établissement des Cni à l’étranger, instituées bien après le démarrage de la révision des listes électorales des Sénégalais de l’extérieur. Clarté dey leer dénonce également ‘les tracasseries administratives récurrentes’. Ce qui, regrette-t-il, pousse les demandeurs à faire des va-et-vient incessants qui finissent par les décourager faute de moyens pour la plupart d’entre eux. Les coupures d’électricité sont aussi mises en cause. Car elles entraînent des lenteurs dans l’enregistrement des données numériques et biométriques, le transfert des données, la production et la distribution des cartes, selon le cadre de lutte. Des disfonctionnements qui impactent indubitablement sur le processus électoral, selon Clarté dey leer, qui souligne que beaucoup de Sénégalais, notamment des jeunes, qui, bien que remplissant les conditions d’inscription, ne figurent pas sur les listes électorales.
INSCRIPTIONS SUR LES LISTES ELECTORALES : Clarté dey leer demande leur prorogation
Selon Clarté dey leer, la révision exceptionnelle en cours n’a enregistré que 24.276 inscrits à la date du 28 avril 2011 et la révision ordinaire qui l’a précédée n’a enregistré que, environ 18.000, sur l’étendue du territoire national, alors que le Sénégal compte au moins 1.300.000 potentiels électeurs. Sur ce fait, le cadre de lutte demande au gouvernement de proroger la période de révision des listes, comme ce fut le cas en juillet 2006, à la suite de l’adoption de la loi accordant le droit de vote aux corps militaires et paramilitaires.
D’autre part, le mouvement demande au gouvernement de garantir le fonctionnement normal de tous les centres d’instruction de la Cni, la gratuité de la demande de délivrance de la Cni ou, à défaut, l’uniformisation de la vignette à 500 F.cfa pour la demande de duplicata (cette demande avait été formulée avant la mesure de baisse du timbre fiscal prise hier, Ndlr).
En plus, il exhorte le pouvoir à reprendre et à renforcer la concertation avec tous les acteurs du processus électoral. Ce, pour une prise en charge effective de la revue du code électoral. Il recommande aussi le renforcement de la sensibilisation et de l’information des populations sur les lieux, les procédures et les conditions d’inscription sur les listes électorales tout en leur facilitant la délivrance des pièces nécessaires. ‘Car, l’électeur est au centre du processus et le système électoral est conçu pour permettre au peuple d’exercer la souveraineté qui lui revient de droit’, dit-il.
Au-delà des propositions, Clarté dey leer décide d’engager une vaste campagne d’information par des activités concrètes sur le terrain pour inciter les populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Ainsi, la semaine prochaine, Mamadou Daff et ses camarades prévoient l’organisation d'une caravane de sensibilisation pour l'inscription sur les listes électorales. Une campagne d'affichage et de distribution de prospectus à Dakar est encore au menu. Enfin, ils envisagent des visites de sensibilisation auprès des syndicats, organisations de la société civile, des partis politiques, des organisations internationales et autres personnalités religieuses et coutumières.
Charles Gaiky DIENE& Yakhya MASSALY walft
Ainsi, à en croire le responsable de ce cadre, de nombreux centres d’établissement de la Cni prévus dans les zones rurales ne sont pas fonctionnels. ‘La plupart des centres d’établissement des Cni dans les préfectures, les sous-préfectures, les commissariats de police, les brigades de gendarmerie, subissent le manque de personnel notoire, l’absence d’uniformisation de la quittance pour les demandes de duplicata. Il s’y ajoute de longues files d’attente essentiellement composées de jeunes obligeant les agents instructeurs à appliquer un système de quotas journaliers de vingt à cinquante demandeurs’, regrette Mamadou Daff, soulignant qu’il en est de même pour l’établissement des Cni à l’étranger, instituées bien après le démarrage de la révision des listes électorales des Sénégalais de l’extérieur. Clarté dey leer dénonce également ‘les tracasseries administratives récurrentes’. Ce qui, regrette-t-il, pousse les demandeurs à faire des va-et-vient incessants qui finissent par les décourager faute de moyens pour la plupart d’entre eux. Les coupures d’électricité sont aussi mises en cause. Car elles entraînent des lenteurs dans l’enregistrement des données numériques et biométriques, le transfert des données, la production et la distribution des cartes, selon le cadre de lutte. Des disfonctionnements qui impactent indubitablement sur le processus électoral, selon Clarté dey leer, qui souligne que beaucoup de Sénégalais, notamment des jeunes, qui, bien que remplissant les conditions d’inscription, ne figurent pas sur les listes électorales.
INSCRIPTIONS SUR LES LISTES ELECTORALES : Clarté dey leer demande leur prorogation
Selon Clarté dey leer, la révision exceptionnelle en cours n’a enregistré que 24.276 inscrits à la date du 28 avril 2011 et la révision ordinaire qui l’a précédée n’a enregistré que, environ 18.000, sur l’étendue du territoire national, alors que le Sénégal compte au moins 1.300.000 potentiels électeurs. Sur ce fait, le cadre de lutte demande au gouvernement de proroger la période de révision des listes, comme ce fut le cas en juillet 2006, à la suite de l’adoption de la loi accordant le droit de vote aux corps militaires et paramilitaires.
D’autre part, le mouvement demande au gouvernement de garantir le fonctionnement normal de tous les centres d’instruction de la Cni, la gratuité de la demande de délivrance de la Cni ou, à défaut, l’uniformisation de la vignette à 500 F.cfa pour la demande de duplicata (cette demande avait été formulée avant la mesure de baisse du timbre fiscal prise hier, Ndlr).
En plus, il exhorte le pouvoir à reprendre et à renforcer la concertation avec tous les acteurs du processus électoral. Ce, pour une prise en charge effective de la revue du code électoral. Il recommande aussi le renforcement de la sensibilisation et de l’information des populations sur les lieux, les procédures et les conditions d’inscription sur les listes électorales tout en leur facilitant la délivrance des pièces nécessaires. ‘Car, l’électeur est au centre du processus et le système électoral est conçu pour permettre au peuple d’exercer la souveraineté qui lui revient de droit’, dit-il.
Au-delà des propositions, Clarté dey leer décide d’engager une vaste campagne d’information par des activités concrètes sur le terrain pour inciter les populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Ainsi, la semaine prochaine, Mamadou Daff et ses camarades prévoient l’organisation d'une caravane de sensibilisation pour l'inscription sur les listes électorales. Une campagne d'affichage et de distribution de prospectus à Dakar est encore au menu. Enfin, ils envisagent des visites de sensibilisation auprès des syndicats, organisations de la société civile, des partis politiques, des organisations internationales et autres personnalités religieuses et coutumières.
Charles Gaiky DIENE& Yakhya MASSALY walft