En tout, 42 personnes répondront devant la justice de leur rôle dans ce "commerce illicite" qui pesait 790 millions de dollars.
Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak, réfugié en Israël, sont accusés d'avoir, de 1993 à 1998, vendu à un Angola en pleine guerre civile un véritable arsenal acheté dans l'ancien bloc communiste, et ce sans avoir reçu les autorisations nécessaires de l'Etat français.
A côté d'eux, comparaissent des personnalités soupçonnées d'avoir reçu des pots-de-vin de la part des deux associés.
Charles Pasqua et Jean-Charles Marchiani, alors son conseiller à l'Intérieur et préfet du Var, auraient reçu chacun plusieurs centaines de milliers de dollars contre leur lobbying en faveur des intérêts angolais.
Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand, aurait touché 160.000 dollars pour user de son influence et résoudre les ennuis fiscaux de la société de Falcone et Gaydamak.
Jean-Christophe Mitterrand aurait servi d'intermédiaire dans le commerce d'armes et l'écrivain Paul-Loup Sulitzer aurait été rémunéré pour son influence dans les médias.
En revanche, aucun des dignitaires angolais soupçonnés par l'enquête d'avoir eux aussi été corrompus, à commencer par l'actuel président José Eduardo Dos Santos, n'a été renvoyé devant la justice.
Dès les premières des 58 audiences prévues pour ce procès devant durer jusqu'en mars, le juge Jean-Baptiste Parlos devrait affronter les assauts de la défense pour qui ce procès n'a pas lieu d'être puisque les armes ne transitaient pas par la France, un argument récemment repris par le ministre de la Défense Hervé Morin.
Une inconnue demeure: combien y aura-t-il d'absents sur le banc des prévenus?
Le gouvernement devrait en tout cas suivre de près ce procès qui tombe mal au moment où la France cherche à se rapprocher d'un Angola riche en pétrole.
Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak, réfugié en Israël, sont accusés d'avoir, de 1993 à 1998, vendu à un Angola en pleine guerre civile un véritable arsenal acheté dans l'ancien bloc communiste, et ce sans avoir reçu les autorisations nécessaires de l'Etat français.
A côté d'eux, comparaissent des personnalités soupçonnées d'avoir reçu des pots-de-vin de la part des deux associés.
Charles Pasqua et Jean-Charles Marchiani, alors son conseiller à l'Intérieur et préfet du Var, auraient reçu chacun plusieurs centaines de milliers de dollars contre leur lobbying en faveur des intérêts angolais.
Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand, aurait touché 160.000 dollars pour user de son influence et résoudre les ennuis fiscaux de la société de Falcone et Gaydamak.
Jean-Christophe Mitterrand aurait servi d'intermédiaire dans le commerce d'armes et l'écrivain Paul-Loup Sulitzer aurait été rémunéré pour son influence dans les médias.
En revanche, aucun des dignitaires angolais soupçonnés par l'enquête d'avoir eux aussi été corrompus, à commencer par l'actuel président José Eduardo Dos Santos, n'a été renvoyé devant la justice.
Dès les premières des 58 audiences prévues pour ce procès devant durer jusqu'en mars, le juge Jean-Baptiste Parlos devrait affronter les assauts de la défense pour qui ce procès n'a pas lieu d'être puisque les armes ne transitaient pas par la France, un argument récemment repris par le ministre de la Défense Hervé Morin.
Une inconnue demeure: combien y aura-t-il d'absents sur le banc des prévenus?
Le gouvernement devrait en tout cas suivre de près ce procès qui tombe mal au moment où la France cherche à se rapprocher d'un Angola riche en pétrole.