Le 31 janvier, un tribunal d’Abuja a accédé à la requête du procureur Moses Idakwo en annulant les accusations d’importation illégale d’armes qui pesaient sur Azim Aghajani. Mais la remise en liberté de l’homme d’affaires iranien aura été très provisoire : dans la foulée, Idakwo a annoncé avoir déposé contre lui une plainte identique devant une juridiction de Lagos, à quelque 500 km d’Abuja. Plus pratique, selon le magistrat.
Explications. Les autorités nigérianes suspectent Aghajani d’avoir organisé le transport, depuis le port de Bandar Abbas (Iran), de treize conteneurs remplis d’armes, notamment des lance-roquettes et des grenades. Saisis à la fin d’octobre dernier dans le port d’Apapa, à Lagos, ils étaient destinés à la Gambie, selon l’affréteur du navire, le français CMA CGM, qui a précisé que la cargaison était enregistrée sous la mention « paquets de laine de verre et palettes de pierre ». Quatre personnes ont été arrêtées : Aghajani (qui est membre des Gardiens de la révolution, bras idéologique du régime iranien), ainsi que trois Nigérians. Les accusations contre deux de ces derniers ont été retirées le 31 janvier, date prévue pour l’ouverture du procès. Aghajani et son coaccusé nigérian, eux, seront jugés à Lagos. Pour le procureur, cette délocalisation permettra à la cour de se rendre facilement sur les lieux où sont stockées les armes.
Lorsqu’elle a éclaté, l’affaire a provoqué bien des remous. Banjul avait rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran. Et, se sentant menacé par un arrivage d’armes chez son voisin gambien, le Sénégal avait dépêché son ministre des Affaires étrangères à Lagos. Le 18 janvier, des experts des Nations unies sont arrivés au Nigeria pour inspecter la cargaison. Les sanctions qui pèsent contre l’Iran lui interdisent notamment d’exporter des armes.
Source : Jeuneafrique.com
Explications. Les autorités nigérianes suspectent Aghajani d’avoir organisé le transport, depuis le port de Bandar Abbas (Iran), de treize conteneurs remplis d’armes, notamment des lance-roquettes et des grenades. Saisis à la fin d’octobre dernier dans le port d’Apapa, à Lagos, ils étaient destinés à la Gambie, selon l’affréteur du navire, le français CMA CGM, qui a précisé que la cargaison était enregistrée sous la mention « paquets de laine de verre et palettes de pierre ». Quatre personnes ont été arrêtées : Aghajani (qui est membre des Gardiens de la révolution, bras idéologique du régime iranien), ainsi que trois Nigérians. Les accusations contre deux de ces derniers ont été retirées le 31 janvier, date prévue pour l’ouverture du procès. Aghajani et son coaccusé nigérian, eux, seront jugés à Lagos. Pour le procureur, cette délocalisation permettra à la cour de se rendre facilement sur les lieux où sont stockées les armes.
Lorsqu’elle a éclaté, l’affaire a provoqué bien des remous. Banjul avait rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran. Et, se sentant menacé par un arrivage d’armes chez son voisin gambien, le Sénégal avait dépêché son ministre des Affaires étrangères à Lagos. Le 18 janvier, des experts des Nations unies sont arrivés au Nigeria pour inspecter la cargaison. Les sanctions qui pèsent contre l’Iran lui interdisent notamment d’exporter des armes.
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