Au terme d’une assemblée générale tenue à Tambacounda, M. Cissé a déclaré à des journalistes, que 177 milliards sont disponibles, pour booster la vitesse commerciale de Transrail, mais la condition du déblocage de cette somme est liée à la signature par le Sénégal et le Mali du schéma institutionnel arrêté en mai 2010 à Dakar.
Le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de Transrail S.A. (SUTRAIL) avait fait part à ses mandats, lors de cette rencontre, des difficultés que traverse la société de transport ferroviaire, et des démarches entreprises, afin de sortir Transrail de cette situation. Les travailleurs ont, à leur tour, exprimé leurs inquiétudes.
‘’Nous sommes confrontés à des problèmes qui font que si l’Etat ne fait rien, nous sommes voués à l’échec’’, a dit M. Cissé. Pour lui, le chemin de fer en tant qu’‘’outil national de développement et d’intégration’’, doit bénéficier, ‘’en urgence’’, de matériel et d’infrastructures.
Il a expliqué que le schéma institutionnel déjà mis en place et ‘’accepté par les bailleurs de fonds et partenaires financiers doit être signé par le Mali et le Sénégal’’. ‘’Malheureusement, (il) traîne toujours’’, a déploré le syndicaliste, pour qui, ‘’le problème dépend aujourd’hui de ces deux pays pour sortir Transrail de l’ornière’’.
‘’D’ici là, il urge de faire quelque chose pour sortir de cette situation’’, a-t-il dit, décrivant la situation en ces termes : ‘’Transrail fonctionne avec seulement cinq machines, on n’a pas pu faire plus de 20 trains, contre 31 à 35 trains, en temps normal’’. ‘’Si cela continue, la boite va fermer’’, avertit-il.
Les ‘’besoins immédiats’’ de la société sont estimés à 28,5 milliards, pour renouveler la voie de Tambacounda à Kidira, qualifiée de ‘’zone à haut risque’’. L’entretien de la ligne Dakar-Thiès, nécessite 8 milliards de francs, en plus de 5 milliards pour construire le pont de Mahina en territoire malien et 1 milliard pour celui de Bamako. A cela, s’ajoute 1,9 milliard que requiert l’achat de machines.
‘’Transrail souffre, la boîte est en règlement préventif, qui finit en décembre 2012’’, prévient-il. ‘’A partir de ce moment, tous les créanciers de la société peuvent mettre la main sur ses biens. Si demain on saisit nos machines, notre matériel, comment va-t-on fonctionner ? Ce sera tout simplement l’arrêt de Transrail’’, se désole-t-il.
Mamadou Cissé a indiqué qu’il est de son devoir de ‘’rencontrer les travailleurs de Dakar jusqu’à Kidira, pour attirer leur attention sur ce qui se passe dans cette maison’’, afin qu’ils puissent, ensemble, saisir les autorités, ‘’pour mettre Transrail sur les rails’’.
APS
Le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de Transrail S.A. (SUTRAIL) avait fait part à ses mandats, lors de cette rencontre, des difficultés que traverse la société de transport ferroviaire, et des démarches entreprises, afin de sortir Transrail de cette situation. Les travailleurs ont, à leur tour, exprimé leurs inquiétudes.
‘’Nous sommes confrontés à des problèmes qui font que si l’Etat ne fait rien, nous sommes voués à l’échec’’, a dit M. Cissé. Pour lui, le chemin de fer en tant qu’‘’outil national de développement et d’intégration’’, doit bénéficier, ‘’en urgence’’, de matériel et d’infrastructures.
Il a expliqué que le schéma institutionnel déjà mis en place et ‘’accepté par les bailleurs de fonds et partenaires financiers doit être signé par le Mali et le Sénégal’’. ‘’Malheureusement, (il) traîne toujours’’, a déploré le syndicaliste, pour qui, ‘’le problème dépend aujourd’hui de ces deux pays pour sortir Transrail de l’ornière’’.
‘’D’ici là, il urge de faire quelque chose pour sortir de cette situation’’, a-t-il dit, décrivant la situation en ces termes : ‘’Transrail fonctionne avec seulement cinq machines, on n’a pas pu faire plus de 20 trains, contre 31 à 35 trains, en temps normal’’. ‘’Si cela continue, la boite va fermer’’, avertit-il.
Les ‘’besoins immédiats’’ de la société sont estimés à 28,5 milliards, pour renouveler la voie de Tambacounda à Kidira, qualifiée de ‘’zone à haut risque’’. L’entretien de la ligne Dakar-Thiès, nécessite 8 milliards de francs, en plus de 5 milliards pour construire le pont de Mahina en territoire malien et 1 milliard pour celui de Bamako. A cela, s’ajoute 1,9 milliard que requiert l’achat de machines.
‘’Transrail souffre, la boîte est en règlement préventif, qui finit en décembre 2012’’, prévient-il. ‘’A partir de ce moment, tous les créanciers de la société peuvent mettre la main sur ses biens. Si demain on saisit nos machines, notre matériel, comment va-t-on fonctionner ? Ce sera tout simplement l’arrêt de Transrail’’, se désole-t-il.
Mamadou Cissé a indiqué qu’il est de son devoir de ‘’rencontrer les travailleurs de Dakar jusqu’à Kidira, pour attirer leur attention sur ce qui se passe dans cette maison’’, afin qu’ils puissent, ensemble, saisir les autorités, ‘’pour mettre Transrail sur les rails’’.
APS