L e secteur économique déjà impacté par la covid-19, subit le contre-coup des manifestations de ces derniers jours, paralysant systématiquement le commerce et autres activités connexes. Sans occulter les pertes d’heures de travail, la stigmatisation et le pillage des entreprises étrangères. Le Sénégal va ainsi droit vers un marasme économique si rien n’est fait pour stopper l’hémorragie.
L’économiste et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Meissa Babou, de se désoler d’ailleurs de cette situation. «L’image du Sénégal est altérée à travers le monde par les manifestations de ces deux jours. Ce pays est méconnaissable ces jours-ci, ce que regrettons !», a-t-il déploré.
A l’en croire : « Cette situation aurait pu être géré autrement, sans causer ces dégâts collatéraux aux conséquences inestimables en termes d’image, de destruction de biens publics et d’autrui, de perception démocratique, d’état de droit, de l’environnement des affaires et de la cohésion sociale… ».
Considérant très difficile la situation économique à cause de la pandémie à covid-19 qui, depuis plus d’un an, plombe les économies mondiales, particulièrement celle des pays pauvres, «le Sénégal ne peut pas se permettre de mettre de la poudre au feu pour longtemps encore, par des séries de manifestions sur toute l’étendue du territoire, paralysant ainsi l’économie déjà mal en point. Des décisions politiques fortes doivent être prises pour que la vérité jaillisse aux fins de sortir les populations de l’inactivité et du bavardage inutile».
Quant au maintien des manifestations, l’économiste trouve que c’est une très mauvaise image du Sénégal par rapport à l’extérieur et aux investisseurs privés. Et malheureusement, nous y sommes et ça a déjà fait le tour du monde que les Sénégalais s’attaquent aux labels étrangers. « Ce qui est une mauvaise perception», s’en désole-t-il. «Nous sommes dans des difficultés économiques énormes, surtout pour l’Etat qui a du mal à recouvrer son budget pour les activités économiques qui sont pratiquement à terre».
Le bas peuple en pâtira
Convaincu que la situation ne sera pas sans conséquences pour les populations, il estime que la conséquence qui en découle au plan économique et social, ce sont «les pertes d’emplois et des activités économiques au ralenti ». A son avis, si cette résistance continue pour plusieurs jours encore, « l’économie se porterait encore plus mal».
Sudonline
L’économiste et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Meissa Babou, de se désoler d’ailleurs de cette situation. «L’image du Sénégal est altérée à travers le monde par les manifestations de ces deux jours. Ce pays est méconnaissable ces jours-ci, ce que regrettons !», a-t-il déploré.
A l’en croire : « Cette situation aurait pu être géré autrement, sans causer ces dégâts collatéraux aux conséquences inestimables en termes d’image, de destruction de biens publics et d’autrui, de perception démocratique, d’état de droit, de l’environnement des affaires et de la cohésion sociale… ».
Considérant très difficile la situation économique à cause de la pandémie à covid-19 qui, depuis plus d’un an, plombe les économies mondiales, particulièrement celle des pays pauvres, «le Sénégal ne peut pas se permettre de mettre de la poudre au feu pour longtemps encore, par des séries de manifestions sur toute l’étendue du territoire, paralysant ainsi l’économie déjà mal en point. Des décisions politiques fortes doivent être prises pour que la vérité jaillisse aux fins de sortir les populations de l’inactivité et du bavardage inutile».
Quant au maintien des manifestations, l’économiste trouve que c’est une très mauvaise image du Sénégal par rapport à l’extérieur et aux investisseurs privés. Et malheureusement, nous y sommes et ça a déjà fait le tour du monde que les Sénégalais s’attaquent aux labels étrangers. « Ce qui est une mauvaise perception», s’en désole-t-il. «Nous sommes dans des difficultés économiques énormes, surtout pour l’Etat qui a du mal à recouvrer son budget pour les activités économiques qui sont pratiquement à terre».
Le bas peuple en pâtira
Convaincu que la situation ne sera pas sans conséquences pour les populations, il estime que la conséquence qui en découle au plan économique et social, ce sont «les pertes d’emplois et des activités économiques au ralenti ». A son avis, si cette résistance continue pour plusieurs jours encore, « l’économie se porterait encore plus mal».
Sudonline