Quoi de plus légitime si l’on sait que Mohamed Ghannouchi a servi loyalement le président déchu, Ben Ali. Mieux, le premier ministre de la transition a occupé le même poste sous l’ère du dictateur pendant…11ans. Mais Mohammed Ghannouchi a révélé dans un entretien télévisé ce vendredi, que s’il a exécuté tous les ordres de Zin el-Abédine Ben Ali sans broncher, c’est parce qu’« il avait peur comme tous les tunisiens ! ».
Cette frayeur estompée après la chute du règne sans partage de Ben pendant 23 ans, Mohammed Ghannouchi refait surface sous d’autres habits. En tout cas c’est qu’a révélé l’interview historique qu’il a accordée à deux journalistes indépendants. Très ému, par moments au bord des larmes, Ghannouchi s’est montré un démocrate qui veut contribuer à la mise sur les rails de la démocratie d’un pays qui a connu un essor économique extraordinaire.
Pour rassurer ses compatriotes, le premier ministre laissera entendre « je ne briguerais pas le pouvoir après la période de transition ». «Nous avons opéré un revirement à 180 degrés pas de possible retour en arrière», tente-t-il de réconforter.
Ce samedi, deuxième jour de deuil national, des milliers de tunisiens ont investi les artères de la capitale. Et à leurs cotés, des policiers qui réclament un syndicat et de qui on pouvait entendre : « Nous sommes des Tunisiens comme les autres».
Cette frayeur estompée après la chute du règne sans partage de Ben pendant 23 ans, Mohammed Ghannouchi refait surface sous d’autres habits. En tout cas c’est qu’a révélé l’interview historique qu’il a accordée à deux journalistes indépendants. Très ému, par moments au bord des larmes, Ghannouchi s’est montré un démocrate qui veut contribuer à la mise sur les rails de la démocratie d’un pays qui a connu un essor économique extraordinaire.
Pour rassurer ses compatriotes, le premier ministre laissera entendre « je ne briguerais pas le pouvoir après la période de transition ». «Nous avons opéré un revirement à 180 degrés pas de possible retour en arrière», tente-t-il de réconforter.
Ce samedi, deuxième jour de deuil national, des milliers de tunisiens ont investi les artères de la capitale. Et à leurs cotés, des policiers qui réclament un syndicat et de qui on pouvait entendre : « Nous sommes des Tunisiens comme les autres».