L'unique accusé est un homme de 55 ans. Des images de vidéosurveillance montrent Dina sortir de son véhicule, puis sauter par-dessus un grillage près de la rivière où son corps a été découvert. Selon l'acte d'accusation, le suspect serait resté près de la rivière pendant sept minutes, avant de partir. Plus de sept mois après le drame, Guy Serge Ibouanga, le père de Dina, exprime son désarroi à la veille du procès : "Dina était notre unique enfant, Dina est partie pour des études d'ingénierie mécanique. Si nous savions qu'en Turquie, il y a des gangs qui sévissent dans les rues de Karabük, on n'aurait jamais ne serait-ce que penser envoyer notre fille en études dans ce pays. Donc, nous demandons que justice se fasse, pour montrer au monde entier que Dina ne méritait pas cela."
La famille de Dina, soutenue par des associations féministes turques, affirme qu'elle avait reçu des messages à caractère sexuel, dénoncé un harcèlement et des comportements racistes. Les raisons qui ont poussé Dina à fuir son domicile pieds nus et en courant cette nuit-là, demeurent incertaines. Jessica Sandra Makemba Panga, la mère de Dina, estime donc que ce procès ne va pas assez loin : "Les agents des PTT qui harcelaient l'enfant, on ne les mentionne pas dans l'acte d'accusation, et ceux qui poursuivaient l'enfant, ceux-là on n'a pas leur identité. Il y a des caméras partout, un témoin qui dit qu'il a vu des gens poursuivre Dina. Ils doivent nous montrer réellement que ce n'est pas du racisme. Ça s'est passé dans leur pays, ils savent."
Au cours des audiences qui ont débuté ce matin, le meurtrier présumé risque la prison à vie, pour "meurtre délibéré" et tentative d'abus sexuel.
La famille de Dina, soutenue par des associations féministes turques, affirme qu'elle avait reçu des messages à caractère sexuel, dénoncé un harcèlement et des comportements racistes. Les raisons qui ont poussé Dina à fuir son domicile pieds nus et en courant cette nuit-là, demeurent incertaines. Jessica Sandra Makemba Panga, la mère de Dina, estime donc que ce procès ne va pas assez loin : "Les agents des PTT qui harcelaient l'enfant, on ne les mentionne pas dans l'acte d'accusation, et ceux qui poursuivaient l'enfant, ceux-là on n'a pas leur identité. Il y a des caméras partout, un témoin qui dit qu'il a vu des gens poursuivre Dina. Ils doivent nous montrer réellement que ce n'est pas du racisme. Ça s'est passé dans leur pays, ils savent."
Au cours des audiences qui ont débuté ce matin, le meurtrier présumé risque la prison à vie, pour "meurtre délibéré" et tentative d'abus sexuel.