La législation liée au droit d'auteur a sa place sur les réseaux sociaux. Twitter vient de le prouver par l'intermédiaire d'Olga Lexell, une auteure indépendante basée à Los Angeles. Après avoir constaté que ses tweets avaient été repris par des utilisateurs qui ne la citaient pas, l'écrivaine a contacté Twitter :
"Je leur ai simplement dit qu'en tant qu'auteure indépendante, je gagnais ma vie en faisant des blagues, et que j'utilisais certains de mes tweets justement pour les tester. J'ai ensuite expliqué que ces tweets faisaient partie de ma propriété intellectuelle, et que les utilisateurs en question n'avaient pas la permission de les reposter sans me créditer."
Un système de dénonciation simplifiée
Il apparaît clairement que Twitter utilise maintenant son autorité légale pour faire tomber les voleurs de tweet. Un certain nombre de publications ont d'ailleurs été supprimées, au nom du Digital Millennium Copyright Act (DMCA).
Désormais, il suffit de remplir un formulaire mis à disposition sur le réseau social pour déposer une plainte en tant que "détenteur des droits d'un tweet". Twitter, comme la plupart des compagnies qui fonctionnent grâce aux contenus générés par les internautes, a un système complet pour gérer ces requêtes.
Typiquement, ces plaintes concernent souvent les médias photos ou vidéos, mais aussi les liens retweetés vers des sites web qui hébergent illégalement des contenus, sans respect du droit d'auteur, tels que les films piratés.
Cette politique mise en place par Twitter ne date pas d'hier, en 2013 près de 12.000 plaintes avaient été déposées au nom du DMCA.
la tribune.fr