Quand la politique entre dans le prétoire, le droit sort par la fenêtre. De même, quand le président Wade entre dans l’arène de lutte avec frappe, ce sera au détriment des férus amateurs du sport traditionnel sénégalais. Pour preuve, comptant assister au choc entre les deux poids lourds Yékini et Tyson, Wade va faire approcher le promoteur Gaston Mbengue, pour lui faire dire qu’il se déplacera au stade avec des invités de marque. Il est prêt à contribuer. En revanche, il veut de leur part une belle fête. Autrement, d’être en connivence. En somme en lieu et place d’un combat naturel, sincère et engagé, il demande aux lutteurs d’assurer un bon spectacle.
Or une entente pour un combat comme le veut Wade, équivaut à une combine. Les deux adversaires, qui se sont toujours donnés à fond vont-ils accepter de faire plaisir à Wade et ses hôtes ? En tout cas, par leur combat Wade veut, aussi, tenter d’établir un pont entre l’arène et son monument de la renaissance africaine, symbolisée par les deux athlètes, dont les silhouettes rappellent celle du colosse de Wade, qui brandit son fils au ciel, tout en tenant sa femme par la taille.
Wade tient à assister au semblant de choc, parce que sachant que du fait de son attraction, les supporters auront la tête ailleurs qu’à le siffler où lui servir des huées.Ce qui peut arriver si les amateurs sont échus de l’issue du combat. Pour l’heure, la question reste de savoir si pour des millions supplémentaires le promoteur et les deux lutteurs vont accepter de décevoir les férus de l’arène. Ce serait courir le risque d’antipathie. En somme Tyson et Yékini jouent leur réputation, Gaston sa carrière et Wade son mandat. Mais d’ici là, ses services de renseignements pourraient le dissuader d’aller voir l’affiche du 4 avril, pour des raisons de sécurité, comme ce fut le cas lors du combat Boy Nar contre Elton.
Or une entente pour un combat comme le veut Wade, équivaut à une combine. Les deux adversaires, qui se sont toujours donnés à fond vont-ils accepter de faire plaisir à Wade et ses hôtes ? En tout cas, par leur combat Wade veut, aussi, tenter d’établir un pont entre l’arène et son monument de la renaissance africaine, symbolisée par les deux athlètes, dont les silhouettes rappellent celle du colosse de Wade, qui brandit son fils au ciel, tout en tenant sa femme par la taille.
Wade tient à assister au semblant de choc, parce que sachant que du fait de son attraction, les supporters auront la tête ailleurs qu’à le siffler où lui servir des huées.Ce qui peut arriver si les amateurs sont échus de l’issue du combat. Pour l’heure, la question reste de savoir si pour des millions supplémentaires le promoteur et les deux lutteurs vont accepter de décevoir les férus de l’arène. Ce serait courir le risque d’antipathie. En somme Tyson et Yékini jouent leur réputation, Gaston sa carrière et Wade son mandat. Mais d’ici là, ses services de renseignements pourraient le dissuader d’aller voir l’affiche du 4 avril, pour des raisons de sécurité, comme ce fut le cas lors du combat Boy Nar contre Elton.