Dans un communiqué de la Présidence de la République, le Chef de l’Etat explique que : “M. Segura n’était pas l’ami du Sénégal. Il a été le plus souvent dur même sur ses appréciations. Il n’y avait pas de raison de lui offrir un cadeau important“. Mais, ajoute-t-il, dans la même source, “selon nos traditions, lorsque quelqu’un, qui est resté longtemps chez nous, nous quitte, on lui offre un cadeau, soit en nature soit en une modeste somme d’argent (sic) pour lui permettre d’acheter lui-même ses souvenirs pour sa famille“.
“Après avoir présenté ses adieux, poursuit-on dans le communiqué, l’Aide de Camp a demandé au Président de la République s’il fallait lui donner quelque chose comme de coutume. Le Président de la République a répondu “oui“ sans préciser la somme car il y avait une pratique“.
“L’Aide de Camp s’est trompé sur la somme et s’est aperçu par la suite de son erreur“, relève le Chef de l’Etat qui a précisé que “cette somme a été restituée aux autorités sénégalaises par le Fmi“.
Pour Me Abdoulaye Wade, “c’est un non sens que de parler de corruption de quelqu’un qui vous quitte définitivement sans la moindre chance que vous puissiez vous rencontrer un jour“, en précisant que “telle est la vérité sur cette affaire“.
Et d’ajouter : “c’est ce que j’ai expliqué à M. Dominique Strauss-Kahn (directeur du Fmi, Ndlr), lors de notre entretien téléphonique du mardi 20 octobre 2009 à 19h34 GMT (hier)“. Me Wade admet “qu’il y avait là une erreur de l’Aide de Camp. M. Dominique Strauss-Kahn pourrait le confirmer“.
Pourtant aux premières heures de cette affaire, révélée par le journal Sud quotidien et la radio Rfm, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, était monté au créneau pour démentir l’information. Selon, Moustapha Guirassy, “le gouvernement du Sénégal n’est ni de près, ni de loin lié à cette affaire“. Quelques jours après, c’est son collègue des Affaires étrangères, Me Madiké Niang qui prenait son contre-pied en reconnaissant que “c’est un simple cadeau remis à Alex Segura“. Le 1er ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye fera de même quelques jours plus tard. Dans son communiqué, le Fmi lui, souligne que son agent a reçu un montant de 100.000 euros et de 50.000 dollars américains (soit plus de 90 millions F Cfa) et que les autorités sénégalaises ont récupéré l’argent à Barcelone en précisant que le Secrétariat du Président du Sénégal a été contacté pour faciliter le transfert.
S’agissait-il d’une tentative de corruption en perspective du rapport de Alex Segura sur le Sénégal ou d’une volonté manifeste de briser la carrière d’un hôte trop encombrant ? Les zones d’ombres demeurent. Mieux, cette valise semble peser très lourd s sur la tête du Chef de l’Etat du Sénégal. Hier, Me Abdoulaye Wade a refusé de piper mot sur l’affaire dite “Seguragate“. Il a même perdu patience face à l’insistance des journalistes qui voulaient être éclairés. “Le gouvernement a sorti un communiqué sur cette affaire. Je n’en dirai pas plus. C’est mon dernier mot sur cette affaire“, a répondu Abdoulaye Wade qui confie en être entretenu avec le directeur du Fmi.
Et face à la récurrence de la question, le Chef de l’Etat perd patience et décrète sur un ton ferme : “je ne réponds pas à votre question. Mesdames, Messieurs, la séance est levée“.
“Après avoir présenté ses adieux, poursuit-on dans le communiqué, l’Aide de Camp a demandé au Président de la République s’il fallait lui donner quelque chose comme de coutume. Le Président de la République a répondu “oui“ sans préciser la somme car il y avait une pratique“.
“L’Aide de Camp s’est trompé sur la somme et s’est aperçu par la suite de son erreur“, relève le Chef de l’Etat qui a précisé que “cette somme a été restituée aux autorités sénégalaises par le Fmi“.
Pour Me Abdoulaye Wade, “c’est un non sens que de parler de corruption de quelqu’un qui vous quitte définitivement sans la moindre chance que vous puissiez vous rencontrer un jour“, en précisant que “telle est la vérité sur cette affaire“.
Et d’ajouter : “c’est ce que j’ai expliqué à M. Dominique Strauss-Kahn (directeur du Fmi, Ndlr), lors de notre entretien téléphonique du mardi 20 octobre 2009 à 19h34 GMT (hier)“. Me Wade admet “qu’il y avait là une erreur de l’Aide de Camp. M. Dominique Strauss-Kahn pourrait le confirmer“.
Pourtant aux premières heures de cette affaire, révélée par le journal Sud quotidien et la radio Rfm, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, était monté au créneau pour démentir l’information. Selon, Moustapha Guirassy, “le gouvernement du Sénégal n’est ni de près, ni de loin lié à cette affaire“. Quelques jours après, c’est son collègue des Affaires étrangères, Me Madiké Niang qui prenait son contre-pied en reconnaissant que “c’est un simple cadeau remis à Alex Segura“. Le 1er ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye fera de même quelques jours plus tard. Dans son communiqué, le Fmi lui, souligne que son agent a reçu un montant de 100.000 euros et de 50.000 dollars américains (soit plus de 90 millions F Cfa) et que les autorités sénégalaises ont récupéré l’argent à Barcelone en précisant que le Secrétariat du Président du Sénégal a été contacté pour faciliter le transfert.
S’agissait-il d’une tentative de corruption en perspective du rapport de Alex Segura sur le Sénégal ou d’une volonté manifeste de briser la carrière d’un hôte trop encombrant ? Les zones d’ombres demeurent. Mieux, cette valise semble peser très lourd s sur la tête du Chef de l’Etat du Sénégal. Hier, Me Abdoulaye Wade a refusé de piper mot sur l’affaire dite “Seguragate“. Il a même perdu patience face à l’insistance des journalistes qui voulaient être éclairés. “Le gouvernement a sorti un communiqué sur cette affaire. Je n’en dirai pas plus. C’est mon dernier mot sur cette affaire“, a répondu Abdoulaye Wade qui confie en être entretenu avec le directeur du Fmi.
Et face à la récurrence de la question, le Chef de l’Etat perd patience et décrète sur un ton ferme : “je ne réponds pas à votre question. Mesdames, Messieurs, la séance est levée“.