George Wright, malfaiteur récidiviste, avait été condamné avec un complice pour le meurtre de Walter Patterson, un ancien combattant de la seconde guerre mondiale et propriétaire d'une station-service à Wall, dans le New Jersey, le 23 novembre 1962. Arrêté deux jours après, il était condamné au début de l'année 1963 à une peine de quinze à trente ans de prison. En août 1970, avec trois complices, il s'était enfui de la prison du New Jersey.
Il s'était d'abord enrôlé dans la Black Liberation Army (Armée de libération des Noirs, composée d'anciens des Black Panthers), à Detroit. Puis le 31 juillet 1972, il avait, avec quatre complices, détourné un avion de la Delta Airlines effectuant la liaison Detroit-Miami, demandant une rançon record – pour l'époque – d'un million de dollars pour libérer les passagers.
Une fois la rançon payée, les pirates de l'air avaient contraint à l'avion à repartir vers Boston, où il avaient refait le plein avant de repartir vers l'Algérie, où ils avaient demandé l'asile. L'avion et l'argent avaient été renvoyés aux Etats-Unis par les autorités algériennes, mais pas les pirates de l'air, qui avaient été rapidement libérés.
En mai 1976, ils avaient fait à nouveau les gros titres lorsqu'ils avaient été arrêtés par la police française et déférés devant la justice, qui a refusé de les extrader. Tous, sauf George Wright, introuvable. A partir de 2002 et avec l'examen de tous les cas concernant des fugitifs, les autorités américaines décident de relancer les recherches pour l'appréhender. Ce n'est que la semaine dernières que toutes les pièces du puzzle – empreintes digitales et papiers d'identité – permettant de remonter jusqu'à George Wright se mettent en place et mènent à son arrestation.
Le FBI, qui s'est félicité mardi de la coopération ayant permis son arrestation, a précisé que les Etats-Unis avaient demandé son extradition, pour qu'il finisse de purger le restant de sa peine fixée lors de sa condamnation en 1963.
lemonde.fr
Il s'était d'abord enrôlé dans la Black Liberation Army (Armée de libération des Noirs, composée d'anciens des Black Panthers), à Detroit. Puis le 31 juillet 1972, il avait, avec quatre complices, détourné un avion de la Delta Airlines effectuant la liaison Detroit-Miami, demandant une rançon record – pour l'époque – d'un million de dollars pour libérer les passagers.
Une fois la rançon payée, les pirates de l'air avaient contraint à l'avion à repartir vers Boston, où il avaient refait le plein avant de repartir vers l'Algérie, où ils avaient demandé l'asile. L'avion et l'argent avaient été renvoyés aux Etats-Unis par les autorités algériennes, mais pas les pirates de l'air, qui avaient été rapidement libérés.
En mai 1976, ils avaient fait à nouveau les gros titres lorsqu'ils avaient été arrêtés par la police française et déférés devant la justice, qui a refusé de les extrader. Tous, sauf George Wright, introuvable. A partir de 2002 et avec l'examen de tous les cas concernant des fugitifs, les autorités américaines décident de relancer les recherches pour l'appréhender. Ce n'est que la semaine dernières que toutes les pièces du puzzle – empreintes digitales et papiers d'identité – permettant de remonter jusqu'à George Wright se mettent en place et mènent à son arrestation.
Le FBI, qui s'est félicité mardi de la coopération ayant permis son arrestation, a précisé que les Etats-Unis avaient demandé son extradition, pour qu'il finisse de purger le restant de sa peine fixée lors de sa condamnation en 1963.
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