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UN IVOIIVOIRIEN - UN DOLLAR : « LIBERONS GBAGBO DE LA CPI* ET "JUGEONS" LE EN CI* »

Rédigé par leral.net le Vendredi 30 Décembre 2011 à 10:23 | | 0 commentaire(s)|

« DEBOUT PEUPLES D'AFRIQUE, DEBOUT ! »
L'Afrique s’est souvent laissée berner par un Occident, aujourd’hui très fragile dans son économie comme dans sa culture ; et maintenant qu'il sait que son avenir est hypothéqué, et que celui du monde est tourné vers l'Afrique, il fait tout pour diviser celle-ci, en voulant implanter une instabilité dans certaines zones stratégiques, en créant des tensions entre les dirigeants et leurs peuples.


UN IVOIIVOIRIEN - UN DOLLAR : « LIBERONS GBAGBO DE LA CPI* ET "JUGEONS" LE EN CI* »
Les occidentaux nous ont entrainés dans leur idéologie, qui veut que l’ennemi de l’africain soit son propre frère ! C’est un banal cliché qui a fait son petit bonhomme de chemin au fil des ans, et qui se retrouve de plus en plus erroné et dépourvu de toute considération. Par les temps qui courent, cet état d’esprit est devenu tout simplement inacceptable ! Certes, tout n'est pas rose chez nos dirigeants, mais c’est à leur peuple respectif que revient le droit exclusif de les juger, dans l'appréciation comme dans la dépréciation. Comment expliquer le fait que les occidentaux font de nos gouvernants, un matin des partenaires stratégiques à tout point de vue, sans demi-mesure, et un soir, les transforment en pires ennemis qu'on ne saurait fréquenter ? Pourquoi l'Occident n'aime pas que l'africain lui dise « NON » ? Pourquoi le combat-il quand ce dernier veut s'ouvrir vers d'autres horizons ?

Le cas de la Côte d'Ivoire est loin d’être exceptionnel, mais il est très riche en enseignements. Qui de Gbagbo, de Ouattara, de Soro, ou encore de Bédié doit être jugé ? Devons-nous les envoyer tous devant un juge ivoirien impartial, ou les laisser aux mains de nos grands et puissants « gendarmes » ? La réflexion doit être ouverte au sens large, en une tribune à la laquelle, seuls les ivoiriens devraient y prendre la parole, ou à la limite, des africains qui n'ont de leçon à recevoir d'aucun dirigeant occidental et qui ne jouissent d'aucun complexe face à un Occident vieillissant, qui a perdu toutes ses marques ; et d’ailleurs, il devrait être le dernier à être informé de nos « linges sales » et ne devrait en aucun cas, participer à nos « lessives ». Cela requiert une grande fermeté et une totale abnégation de la part de nous, peuple africain et de nos instances dirigeantes.

Il est temps de dire "que cela ne se reproduise plus jamais ! ". Il est temps de prendre en main nos destins et de croire en nos potentialités, qui ne sont même pas comparables à celles de L'Occident, qui sont basées sur des tromperies, des intrigues et des lobbyings dévastateurs. Ils sont à l'origine de la majeure partie des "putschs" sur notre continent, et ceci uniquement à la recherche de profits. L’occident est-il généreux au point de vouloir aider nos dirigeants à « mieux » nous gouverner ? Il n’a qu’à attendre que les peuples africains le lui demandent ! Pour le moment, Il peut commencer par annuler les soi-disant fameuses « dettes africaines », et bien sûr subventionner les secteurs d’activité, qui peuvent être des sources d’intégrité financière, voir même de développement économique durable. Et surtout, éviter à tout prix, sa manie de vouloir vaille que vaille, s’ingérer dans nos conflits internes, dont il est souvent à l'origine.

Certes Gbagbo doit rendre des comptes, mais aujourd’hui est-il le seul dans ce cas-ci ? Et Bédié ? Que fait-il avec Ouattara dans cette Côte d'Ivoire "réunifiée" sans les "Gbagbo", alors qu'il est à l'origine de la fausse notion "d'ivoirité" et de la Côte d'Ivoire à genoux ? Et Soro, mérite-il de marcher tranquillement et sûrement vers le palais de la République, dont il sera le locataire (la dernière étape du « deal » Ouattara-Soro) ? Ouattara lui-même a-t-il les mains "salies" par le sang, ou alors les aurait-il déjà essuyées avec la chemise tachetée de Gbagbo ? Mais au fait qui est réellement "clean" chez nous en Afrique ? Qui l’est chez eux en occident ?

Il est temps que le peuple ivoirien se lève, comme un seul homme, pour faire revenir Gbagbo chez lui, théâtre de blessures et de meurtrissures ; telle serait sa propre volonté, et seul le choix du peuple compte ! Ensemble, montrons à l'Occident que trop c'est trop ! Qu’il arrête d'interférer dans nos affaires. Tout ivoirien devrait soutenir le retour de Gbagbo, non pas pour que ce dernier recouvre la liberté, mais qu'il réintègre sa dignité d'homme et qu’il soit présenté à une juridiction ivoirienne, afin qu’il lui soit donnée l'occasion de s'expliquer sur les faits qui lui sont reprochés et d’être jugé en conséquence.

Le fait que chaque ivoirien, dans son patriotisme verse un dollar, serait un geste symbolique, mais constituerait une prestigieuse effigie qui donnerait matière à réflexion aux occidentaux, et, par la même occasion, ferait échouer le plan de ceux qui veulent juger Gbagbo et le condamner d'avance, avant même que le verdict ne soit prononcé ; que l'Afrique se décide enfin à prendre d'autres décisions bannissant les pratiques diaboliques d'un Occident en pleine décadence. Cela permettrait, non seulement de réunir les "quatre millions de dollar" nécessaires pour payer les honoraires de son pool d'avocats durant tout le procès ; si procès il y aura, mais aussi, de sensibiliser l'opinion internationale de l'absurdité de cette instance en justice à la CPI, et de ce complot que mène l'Occident uniquement pour vouloir saper la marche de l'Afrique vers son émergence. Qui sera le premier ivoirien à bien comprendre ce message et à réagir, pour devenir par la suite l'ambassadeur de :"UN IVORIEN-UN DOLLAR FOR GBAGBO FREE " ?

Certes ce serait une première en Afrique, mais l'unique condition sine qua none pour qu’enfin l'0ccident puisse arriver à comprendre que l'africain, qui a eu à lire la triste histoire de ses ancêtres enchaînés, torturés, vendus comme des marchandises, de ses sous-sols pillés (pétrole, gaz, fer, phosphate, or, diamant, manganèse, etc.), de la balkanisation de son continent et de son patrimoine dilapidé, a décidé de ne pas seulement tourner la page de ce sombre et macabre passé, mais de brûler le livre qui retrace la honteuse relation entre un Occident avare et manipulateur, et une Afrique abusée et sans cesse tourmentée. Aujourd’hui que le monde est devenu un village planétaire, que la diaspora africaine est présente dans les cinq continents et qu’elle a fini de comprendre les dessous de la culture et des idéologies occidentales, il ne nous est plus permis de commettre les mêmes erreurs que nos "pauvres" aïeuls. Songeons à ce que l’histoire ira raconter à nos descendants. Désormais nous n’aurons plus à demander à l’Occident de nous rendre Notre Afrique, ou de proclamer « l’Afrique aux africains !». Reprenons-la, avec panache et diplomatie, et ce « complot contre Gbagbo » constitue une occasion décisive pour poser la première pierre, celle qui aura épousé la vérité et qui fera surface dans un tout autre récit d'égalité des peuples !

Libérer Gbagbo, avec un dollar solidaire, est un devoir pour tout ivoirien intègre et réfléchi, mais aussi et surtout, pour tout africain épris de justice ! Et l'extirper de la CPI, et le voir être jugé un jour sur le sol ivoirien, avec responsabilité et courage ferait plaisir à plus de 63% d'ivoiriens, qui ont décidé de ne pas aller aux urnes lors des récentes élections législatives ; ce qui remettrait l'Occident à sa vraie place, dans un monde d'équité, de justice, de paix sociale et surtout de respect.

* CPI : Cour Pénale Internationale
* CI : Côte d'Ivoire

Source : assirou.net