Selon l’avocat de la partie civile, le principal prévenu, un Italien vivant au Sénégal depuis 10 et marié à une Sénégalaise, a démarché quatre de ses compatriotes, les amenant à investir pour la création d’un groupement d’intérêt économique (GIE) dans l’objectif d’exploiter une carrière à Sindia (département de Mbour). Il a fait en sorte que ses deux beaux-frères soient également parties prenantes au projet.
Sur cette base, les investisseurs italiens ont mis à la disposition de leur partenaire une somme destinée à l’achat des machines nécessaires à la conduite du projet.
Mais quatre mois après le démarrage de l’exploitation de la carrière de Sindia, les prévenus ont signifié à leurs partenaires que les machines en question étaient toutes tombées en panne.
Pour la partie civile et son avocat, il s’agit là d’une escroquerie pure et simple aggravée par le fait que les prévenus ont vendu le matériel destiné à l’exploitation de la carrière. Ils ont demandé 60 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts pour tout le préjudice subi dans cette opération.
La défense a battu en brèche ces arguments selon elle non fondés, en assurant que dans cette affaire, il n’y a ni abus de confiance, ni escroquerie, dans la mesure où le principal prévenu est aussi un associé de ses compatriotes investisseurs.
L’entreprise n’a simplement pas fonctionné, car les machines destinées à l’exploitation de la carrière étaient tombées en panne, a poursuivi l’avocat de la défense. Il a conclu par là qu’il n’y pas d’abus de confiance et demandé la relaxe pure et simple des prévenus.
Le tribunal des flagrants délits a mis en délibéré son verdict pour jeudi.
BD/BK
Sur cette base, les investisseurs italiens ont mis à la disposition de leur partenaire une somme destinée à l’achat des machines nécessaires à la conduite du projet.
Mais quatre mois après le démarrage de l’exploitation de la carrière de Sindia, les prévenus ont signifié à leurs partenaires que les machines en question étaient toutes tombées en panne.
Pour la partie civile et son avocat, il s’agit là d’une escroquerie pure et simple aggravée par le fait que les prévenus ont vendu le matériel destiné à l’exploitation de la carrière. Ils ont demandé 60 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts pour tout le préjudice subi dans cette opération.
La défense a battu en brèche ces arguments selon elle non fondés, en assurant que dans cette affaire, il n’y a ni abus de confiance, ni escroquerie, dans la mesure où le principal prévenu est aussi un associé de ses compatriotes investisseurs.
L’entreprise n’a simplement pas fonctionné, car les machines destinées à l’exploitation de la carrière étaient tombées en panne, a poursuivi l’avocat de la défense. Il a conclu par là qu’il n’y pas d’abus de confiance et demandé la relaxe pure et simple des prévenus.
Le tribunal des flagrants délits a mis en délibéré son verdict pour jeudi.
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